D’après Martin Moisan

 

Nul ne peut prédire ce que nous livrera le destin ni ce que sera l’Histoire. Pourtant, aussi bien notre passé que des cas récents de reconquête et de remigration nous permettent d’imaginer un possible scénario ; celui de la reconcentration territoriale et de la reconquête. Toujours est-il que nous ne sortirons de la submersion migratoire et de la colonisation qui nous sont imposées que par un mouvement d’ampleur historique, largement en dehors de la gestion des événements courants, largement en dehors du jeu d’institutions qui nous sont contraires.

Depuis quelques années, avec maintenant une accélération volontariste, une course de vitesse a été lancée par nos adversaires progressistes pour faire en sorte qu’il n’existe plus aucune zone du territoire où les Français de souche puissent encore échapper à la submersion migratoire. On le voit, tout est fait pour accélérer massivement l’épandage dans les moindres recoins du pays et dans les campagnes les plus reculées. Le but : faire en sorte que la décantation ethnique ne puisse plus s’opérer, qu’il n’y ait plus aucun point de fuite ni pour échapper au vivre-ensemble, ni pour nous reconcentrer afin de préparer une reconquête. 

Pourtant, il reste de vastes portions du territoire non encore submergées où le peuple de souche va pouvoir progressivement se regrouper. Ce sera bien entendu un phénomène de longue haleine dont la génération des boomers ne verra pas la fin. Pour autant, il est en train de s’enclencher. Plus les progressistes vont vouloir imposer la diversité, plus les Français de souche vont la fuir et plus les ethnies importées vont se communautariser. Les pouvoirs publics l’ont bien compris, c’est la raison pour laquelle ils font tout pour tenter de freiner ce séparatisme. Pourtant, rien n’y fera. C’est une loi de la nature : qui se ressemble s’assemble et, à l’inverse, qui ne se ressemble pas se sépare. Le métissage est une pure construction intellectuelle, sans réalité autre que très marginale. Personne ne veut se métisser, ni eux, ni nous. Et l’exemple de la décantation qui s’est opérée à Trappes en est la meilleure illustration. La nature, c’est la différenciation, et ils n’y peuvent définitivement rien.

Nous allons très probablement assister à une décantation ethno-territoriale qui se traduira par une phase de repli avant la reconquête. Car, bien entendu, et nous ne devons jamais le perdre de vue ni y renoncer, comme il l’a toujours fait dans son histoire, le peuple de France finira par reconquérir l’ensemble de son territoire et par procéder à une remigration massive. Ce sera un phénomène d’ampleur historique qui adviendra probablement au cours de ce siècle, sans doute à l’échelle du continent.

L’Histoire récente a déjà vu des mouvements de remigration de très grande ampleur. Des mouvements de population d’une telle ampleur sont parfaitement possibles sur de courtes durées. Cela s’est déjà vu dans l’Histoire. Cela demande à la fois de la volonté et des conditions particulières. C’est ainsi, qu’à la fin de la guerre, les alliés ont expulsé 14 millions d’Allemands des territoires occupés d’Europe centrale et du Nord. 

À une autre échelle encore, la partition des Indes en 1947 a fait de 1 à 2 millions de morts et 12 à 15 millions de déplacés.  Donc, oui, des mouvements de séparation de populations à ces échelles sont possibles.

Toutes les métropoles submergées. Voici ce que l’on peut lire dans le rapport de présentation du SCoT de l’agglomération toulousaine établi en 2017 :

« Afin d’être en capacité de répondre aux sollicitations du territoire, le SCoT de la Grande agglomération (toulousaine) se prépare à accueillir de 250.000 à 300.000 habitants supplémentaires et 140.000 emplois à l’horizon 2030.
En ce qui concerne l’offre de logements, le SCoT se fixe pour objectif de permettre et d’encourager la construction de 200.000 à 230.000 logements. »

140.000 emplois d’ici 2030, cela relève de l’incantation… En revanche, 300.000 habitants de plus en si peu de temps dans une agglomération qui compte déjà 1 million d’habitants, c’est vraiment leur objectif et il est colossal. D’où vont venir ces nouveaux venus ? Des cadres CSP + de l’aéronautique ? Des enfants à naître de FDS ? Un nouvel exode rural de paysans occitans ? Sûrement pas. Alors qui, sinon les enfants des immigrés déjà présents et le flot immense de ceux qui restent à venir ? Quand on parle de Grand Remplacement, voilà exactement ce dont il s’agit.

D’ailleurs c’est exactement le message que véhiculait la campagne de publicité du conseil départemental. L’avenir a déjà un nouveau visage, celui du petit Noir qui vient se glisser derrière la petite blonde qui déjà s’efface.

Toutes les agglomérations françaises sont concernées. La carte ci-dessous est éloquente, partout où les populations ont augmenté et se sont concentrées, cela s’est fait pratiquement exclusivement par l’immigration, puisque les Français n’ont plus fait d’enfants depuis la fin des années 50. Par ailleurs, par extension à partir des métropoles, la France périphérique, celle des Gilets jaunes, est désormais à son tour en voie de submersion ; et c’est précisément ce que veulent les progressistes. Certains Gilets jaunes sincères et naïfs, qui n’ont pas voulu que la question migratoire soit mise au centre des débats, vont avoir de grosses surprises. Comme l’a dit un porte-parole de GI, espérons que si un tel mouvement se représente, au lieu d’occuper les ronds-points, ils aillent occuper les centres d’hébergement de migrants.

La diagonale aride, point de fuite. Nous n’en voyons pour le moment que les prémices, mais le phénomène de « white flight » concerne tout l’Occident. Ceux qui le peuvent fuient les grandes villes en voie de tiersmondisation. La confrontation insupportable avec la diversité arrogante et vindicative, la surpopulation urbaine, les promiscuités subies et devenues invivables, la possibilité du télétravail, le choix de nouveaux modes de vie, la recherche d’un nouveau sens de la vie, la perte définitive d’attrait d’un modèle exclusivement fondé sur l’hyperconsommation, la désocialisation massive liée à la gestion de la crise du Covid par les pouvoirs publics et donc la recherche d’autres solidarités de proximité : tous ces éléments se combinent de manière confuse et font que nombre de jeunes gens sont en train de sortir de la matrice. Ils fuient les grandes villes pour s’installer dans la France périphérique, et c’est tant mieux. 

Nous sommes en train d’assister à un exode urbain, à un phénomène inverse de celui qu’à été l’exode rural de l’après-guerre. Il n’y a plus rien à faire en ville, les gens l’ont compris : ils désertent les métropoles.

 

diagonale aride

La diagonale aride, zone de reconcentration possible du peuple de souche. Oui, le gouvernement a raison, le phénomène ne fait que commencer. Mais il existe bien un séparatisme auquel il ne peut plus rien, celui des Français de souche. À force de nous imposer des modèles contre notre nature profonde, les progressistes ont réussi à nous faire fuir leur enfer. La décantation des populations et un vaste mouvement de populations sont en train de s’opérer en réaction à la submersion migratoire qu’ils nous imposent. Dans ce sens, la diagonale aride des technocrates de Bruxelles est en train de devenir une potentielle zone refuge. Comme quoi, leur science et leur arrogance ne leur assurent pas la maîtrise absolue de l’ingénierie sociale. Au contraire même, à toute chose malheur est bon, leurs excès se retournent contre leurs projets.

Un mouvement qui doit être encouragé. Fortifions notre jeunesse, aidons-la à sortir de l’enfer. Notre génération, celle des boomers, ne doit plus raisonner comme au XXe siècle. Il n’y aura pas de solution électorale ni de sortie dans le cadre de la gestion courante des institutions. Croire que la question migratoire se résoudra de manière consensuelle ou démocratique relève de la pure incantation. Ce à quoi le pays va devoir faire face est hors de la gestion courante. Cela relève d’une gestion d’exception et n’interviendra probablement qu’après un temps long. Sauf événement historique totalement imprévu, dont personne dans notre camp ne veut préparer l’éventuelle survenance, notre génération ne verra pas la fin du cauchemar. Au contraire, persévérer dans l’illusion électorale, dans l’illusion de la gestion courante des institutions et ne rien faire d’autre ne fera qu’aggraver le problème et réduire les capacités de résilience des générations qui nous suivent. 

Le moment est venu d’agir utilement pour les générations futures. Par conséquent, à part attendre l’homme providentiel, le putsch militaire, une divine surprise électorale, un relâchement des mondialistes qui permettrait à des populistes élus de respecter leurs engagements, ou à part croire en la divine providence, la seule chose réellement utile que puisse faire notre génération, c’est d’encourager et d’amplifier le mouvement de décantation ; déjà à l’intérieur de nos familles et pour nos enfants. Aidons nos jeunes à fuir l’enfer urbain, l’enfer du vivre-ensemble. Aidons-les financièrement, encourageons-les à choisir d’autres voies que celle du salariat aliénant dans des grands groupes, dans la fonction publique ou dans des secteurs administrés par un État indigent qui bientôt ne pourra plus payer les cohortes d’inutiles qu’il parque dans de faux emplois. Aidons-les à trouver leur indépendance, à devenir résilients et autoporteurs. Aidons-les à devenir libres et indépendants. Si nous en avons, mettons immédiatement nos propriétés, nos maisons de campagne et nos moyens à leur disposition pour leur permettre de se rendre autonomes. Réorganisons-nous au plan patrimonial pour préparer l’avenir des générations qui nous suivent. Aidons-les dès maintenant à se regrouper en communautés de proximité et à redensifier les déserts ruraux.

Ce sont nos petits-enfants, nos arrière-petits-enfants en bas âge et nos jeunes de moins de 30 ans qui auront à amorcer la reconquête. Inutile de rêver, sauf divine surprise, notre génération ne la verra pas.

Alors, au lieu de nous lamenter, au lieu de vaticiner dans l’électoralisme, faisons la seule chose utile. Aidons dès maintenant, par tous les moyens, nos jeunes et surtout nos très jeunes à se rendre autonomes, à se fortifier et à préparer la sortie du cauchemar, aidons- les à s’y préparer depuis la profondeur du territoire.

C’est ce que je suis moi-même en train de préparer pour les générations qui me suivent et que je recommande à tous les boomers qui le peuvent.

Note :

(*) La Longue Marche, parfois appelée « La Marche de dix mille li » ou « de vingt-cinq mille li » est un périple de plus d’un an, mené par l’Armée populaire de libération et une partie de l’appareil du Parti communiste chinois pour échapper à l’Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang de Tchang Kaï-chek durant la guerre civile chinoise.

C’est durant cette marche (12.000 kms au travers de 11 provinces) que Mao Tse-Toung s’affirme comme le chef des communistes chinois.

Commencée le 15 octobre 1934, la Longue Marche prit fin le 19 octobre 1935 et coûta la vie à entre 90.000 et 100.000 hommes rien qu’au sein des troupes communistes.

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