Par David Duquesne

 

En islam le mariage endogamique est une obligation pour les femmes. Les hommes seuls, issus de l’immigration musulmane, peuvent se marier avec des non-musulmanes à condition que les enfants nés de cette union soient musulmans et aient un prénom arabe.

 

L’assimilation en France est construite sur 3 axes :

  • L’éducation républicaine et laïque via l’école publique.
  • L’imprégnation culturelle au contact de la population majoritaire et historique du pays.
  • Le métissage.

L’école républicaine et laïque recule devant la pression communautariste, elle adapte ses programmes d’histoire afin de flatter l’identité musulmane et culpabilise la France et son histoire. Il y a évidemment le phénomène du « Pas de vagues » mais les programmes d’histoire ont été retouchés pour des raisons apologétiques.

 

Une amie professeur d’histoire résumait le problème ainsi :

« La place de l’islam dans les programmes scolaires, s’est renforcée au cours des 3 dernières décennies quand l’histoire du fait religieux juif reste anecdotique (2-3h en 6ème) et celui du fait religieux chrétien a quasiment disparu (2h en fin d’année souvent sacrifié par le prof qui ne peut achever le programme) puisque l’histoire de Jésus est survolée d’une façon absolument scandaleuse. Certains tempèrent en répondant que l’on évoque la Chrétienté médiévale, les cathédrales…

Encore heureux qu’on parle du fond millénaire de notre civilisation européenne, mais quelle peut en être la compréhension pour les élèves si on n’en connaît pas la source historique et théologique : l’histoire juive, l’histoire des premiers chrétiens (étroitement liée à l’histoire de la Judée romaine…)

Il faut quasiment tout le 1er trimestre pour traiter de l’islam (habilement mélangé dans un deuxième temps d’étude avec les Carolingiens etc. !) qui est étudié sous toutes les coutures (religion, civilisation, confrontation avec la Chrétienté mais attention il est explicitement demandé dans les instructions officielles d’insister sur les échanges positifs avec bien sûr le mythe al-Andalus – les méchants croisés attaquent les musulmans tranquilles « chez eux » à Jérusalem et cette provocation est très mal vécue par l’islam…) ».

L’imprégnation culturelle est un vœu pieu car de moins en moins de jeunes de culture musulmane se sentent proches de la culture des Français, d’autant plus que la politique d’assimilation a été abandonnée sous les coups de boutoir de SOS racisme, du HCI durant la période d’influence de Wievorka apôtre du multiculturalisme, mais aussi de Roger Fauroux auteur du livre «  Nous sommes tous des immigrés » où il conseille aux Français de s’arabiser afin de lutter contre le vieillissement biologique de notre société et est persuadé que l’islam causera moins de tourments à la France que l’église catholique en son temps!

De plus cette immigration de peuplement s’accompagne d’une politique de logement où l’on encourage des concentrations communautaires où des modes de vie issus des pays d’origine se reproduisent dans une certaine forme de consanguinité culturelle.

Le métissage est en échec et n’existe pas ou de façon très exceptionnelle ; l’endogamie imposée aux femmes musulmanes interdit le métissage. Michele Tribalat a établi que l’endogamie musulmane était massive dans l’enquête « Trajectoires et Origines » de l’INED en 2008-2009 :

La proportion de mariages conclus avec un conjoint musulman parmi les musulmanes de 18 à 50 ans nées en France ou venues en France avant l’âge de 16 ans, s’élève à 91%. Les conjoints sont trouvés dans les familles immigrées en France ou de plus en plus souvent au pays d’origine.

L’obligation pour une musulmane de se marier à un musulman est une obligation issue de la charia et est le mur porteur de l’islam.

L’abandon du modèle d’assimilation a eu une conséquence importante, l’intensification de l’immigration puisque l’objectif de l’assimilation était un obstacle qui permettait de sélectionner les minorités aptes à s’assimiler. Ceux qui ne s’assimilaient pas, repartaient vers leurs pays d’origine. C’est cette exigence qui fit le succès du creuset républicain, respect du mode de vie français et de ses lois.

Sur 3,5 millions d’Italiens arrivés entre 1870 et 1940, 1,2 millions ont fait souche en France. Aujourd’hui c’est le contraire, ceux qui arrivent et refusent de s’assimiler restent et intimident ceux qui s’assimilent et les accusent de « faire leur Français », d’être des « harkis », des « bougnoules de service », des « bounty » !

Cela va jusqu’à faire fuir les Français de souche ou de branche de longue date des quartiers et villes où ils vivaient.

Les fameux « ghettos » sont d’abord le résultat de deux phénomènes : une immigration de masse rendant impossible à dessein toute assimilation, et la transposition de mœurs exogènes peu habitués dans leurs pays d’origine à l’altérité sauf dans la soumission.

On demande aux Français de devenir étrangers dans leurs propres quartiers, leurs propres villes, leurs départements comme en Seine Saint Denis. Pour en arriver là, il a fallu faire l’éloge de la diversité comme un enrichissement et criminaliser l’identité française comme étant un nazisme qui ne dit pas son nom.

On est passé par plusieurs stades : on a d’abord ringardisé le Français moyen, comme un Dupont Lajoie beauf réac et raciste pour dissuader quiconque de s’investir dans un processus d’assimilation.

La mise en valeur de la culture de l’autre s’est traduite par une régression, en 1993, 71% des jeunes d’origine maghrébine se sentaient plus proches du mode de vie et de culture des Français que du mode de vie de leur famille, 10 ans plus tard, le pourcentage tombe à 45%.

Parallèlement, en 1993, 35% des jeunes admettent que tout le monde parle Français à la maison, en 2003, ce chiffre tombe à 29%. Donc dans 71% des familles, on parle arabe à la maison.

De même l’endogamie ethnique est un frein à l’assimilation et souvent elle est brisée par la conversion à l’islam de jeunes d’origine européenne qui montrent ainsi patte blanche pour pouvoir se marier avec un ou une personne d’origine maghrébine et musulmane.

Parler de métissage d’une nation, quand on entretient le repli sur soi au nom de la mise en valeur de la culture de l’autre qui crée des désastres dans les pays d’origine et criminaliser l’identité d’un peuple et d’une nation deux fois millénaires qui a tant apporté au monde, est une folie suicidaire commise au nom du progrès, de l’antiracisme et des droits de l’homme. 

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