D’après Breizh-Info

 

Un rapport parlementaire sur la question des migrants dits « mineurs non accompagnés » vient de rendre ses conclusions : les individus d’origine maghrébine sont surreprésentés parmi les clandestins déférés devant la justice française tandis que beaucoup d’entre eux mentent sur leur âge et sont en fait majeurs.

Migrants « mineurs » : un rapport parlementaire éloquent

Une mission d’information menée par les députés Jean-François Eliaou (LREM) et Antoine Savignat (LR) « sur les problématiques de sécurité associées à la présence sur le territoire de mineurs non accompagnés » a donné lieu à la rédaction d’un rapport parlementaire qui a été présenté le 10 mars dernier.

Le rapport indique notamment que, sur les 17.000 MNA (mineurs non accompagnés) nouvellement recensés en France en 2019 et « principalement originaires de la Guinée, du Mali et de la Côte d’Ivoire », environ 10 % auraient commis des actes de délinquance dans le pays avec 2.000 à 3.000 cas recensés par le ministère de la Justice. Quant à ces 17.000 individus venus enrichir les fichiers de l’administration en 2019, n’oublions pas de préciser qu’ils s’ajoutaient alors aux 41.000 autres déjà présents sur le territoire et dénombrés par l’Assemblée des Départements de France à la fin de l’année 2018. Avec un coût évalué à 50 000 € par migrant et par année…

Dans l’introduction du document, les rapporteurs assurent qu’ils ont pris conscience de l’importance de cette délinquance migratoire lorsqu’ils écrivent que, « depuis plusieurs années, la multiplication et l’aggravation des faits de délinquance commis par certains mineurs non accompagnés, et la réponse qui y est apportée par les pouvoirs publics, deviennent un sujet de préoccupation majeur pour les citoyens et les élus des villes particulièrement concernées par ce phénomène. »

Des pouvoirs publics qui ont toutefois attendu 2021 pour analyser ce sujet des migrants « mineurs » quand, sur Breizh-Info, nous évoquons cette question depuis de nombreuses années, à travers le prisme de l’insécurité dont sont responsables certains de ces « MNA » mais aussi celui de la charge financière qu’ils représentent pour les contribuables français .

Le Maghreb surreprésenté chez les délinquants

La mission d’information a également tenté de faire la lumière sur la nationalité des migrants délinquants prétendument mineurs. Il s’avère que, pour l’année 2019 à Paris, « les mineurs non accompagnés algériens, marocains et tunisiens représentent plus de 75 % des MNA déférés et, à eux seuls, les mineurs se déclarant algériens représentaient en 2019 quasiment 50 % des mineurs déférés ».

Source : assemblee-nationale.fr

Cette tendance ne concerne pas la seule capitale française puisque la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Gironde précise, dans sa contribution écrite au rapport, que « les MNA marocains mis en cause représentent 45,5 % de la délinquance commise par des MNA en 2020, tandis que les MNA algériens représentent une proportion plus faible de 31,7 %. L’essentiel du « reliquat » concerne des faits commis par des mineurs d’origine libyenne, puis tunisienne ».

Plus de 90 % des clandestins « mineurs » … ne seraient pas mineurs

Outre la forte proportion d’individus d’origine maghrébine parmi les MNA délinquants, les rapporteurs semblent découvrir une information qui n’a rien d’une nouveauté pour les lecteurs de la presse alternative : le mensonge d’une grande partie de ces migrants sur leur prétendue minorité.

La mission d’information cite ainsi Rémy Heitz, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Paris, et Aude Groualle, vice-procureure, cheffe de la section des mineurs au parquet de Paris, lesquels précisent qu’« il existe, en nombre bien plus important, des individus majeurs qui entendent se prévaloir du régime protecteur de l’ordonnance de 1945, en se faisant passer pour mineur ».

À Paris toujours, une expérimentation menée par le parquet en 2019 a conclu que, pour 154 jeunes formellement identifiés, 141 étaient majeurs, soit 91,6 % d’entre eux. Par ailleurs, selon les chiffres communiqués à la mission d’information par le tribunal judiciaire de Bobigny, 75 % des MNA poursuivis devant le tribunal pour enfants de cette juridiction étaient âgés (supposément) de 16 ou 17 ans en 2020.

Aussi, pour la directrice de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne Valérie Martineau, il « n’est pas exagéré d’imaginer qu’a minima la moitié des MNA qui se prétendent [âgés de 16 ou 17 ans] dans l’agglomération parisienne sont en réalité âgés d’au moins 18 ans et mentent sur leur âge, comme ils le font à propos de leur identité, pour bénéficier de la clémence de la justice des mineurs. Cela représente, encore une fois grandement sous-évalué, au moins 2 500 mis en cause pour 2020 ».

NDLR :

Lengadoc-info, Actu.metropolitain  et la Ligue du Midi ont abordé ce thème à de nombreuses reprises

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