Olivier Py 2

   Fondé en 1947 par Jean Vilar, le Festival d’Avignon est aujourd’hui l’une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. Chaque année, en juillet, Avignon devient une ville-théâtre, transformant son patrimoine architectural en divers lieux de représentation, majestueux ou étonnants, accueillant des dizaines de milliers d’amoureux du théâtre de toutes les générations (plus de 130 000 entrées).

   Le meilleur y côtoie le pire et dans le pire c’est vers Môsieur Olivier Py, son directeur, qu’il faudra se tourner. Souvenez-vous, c’est lui qui « ne voyait pas comment l’évènement culturel pourrait vivre, défendre ses idées, avec une mairie Front national » !

   « Je voulais un festival politique, ouvert à la parole politique Nous y sommes: je suis d’accord avec ces membres du festival lorsqu’ils soulignent qu’il ne s’agit pas d’un combat corporatiste. Le festival d’Avignon aura bien lieu. Nous voulons qu’il ait lieu, (allusion à la grève des intermittents du spectacle) et que le public soit accueilli. Mais dans les bibles remises aux spectateurs, nous avons intégré le carré rouge.» et d’ajouter dans la très grande partialité qu’on lui connait: « Je dis à titre personnel qu’Aurélie Filippetti n’est pas responsable de l’accord du 22 mars. Et il me semble que l’on n’est pas assez attentif à ce qu’a dit Manuel Valls sur le maintien des budgets du spectacle vivant et de la culture en général. C’est très important cette sanctuarisation. »

   Mais ne nous y trompons pas, le festival d’Avignon appartient aux Avignonnais et non pas à cette masse de bobos qui quittent leur tour d’ivoire une fois l’an pour aller répandre leurs in-culture avec condescendance dans leur résidence d’été provençale à 500.000 € le pied à terre… Olivier Py d’ailleurs reconnait que le pourcentage de jeunes spectateurs est seulement de 16%…

   L’allégeance de ce parachuté envers le pouvoir étant sans faille, c’est donc en sa qualité de fayot de premier ordre, que nous vous invitons à boycotter sa comédie (pour ne pas dire son caprice) : en 2013, le Théâtre National de Grèce invitait Olivier Py à mettre en scène la dernière pièce de Yannis Mavritsakis : Vitrioli dans laquelle il exhorte la venue d’un monde nouveau et obscur qui doit correspondre à une nouvelle éthique… Tout un programme… Beurk !!

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