17 novembre

 

Communiqué de la ligue du Midi du 31/10/2018

 

Savez-vous que depuis le mois de janvier 2018, à la pompe, le gazole a augmenté de près de 50 centimes, soit une hausse de l’ordre de 50 % en 10 mois ?

Ça ne peut plus durer… Pour un automobiliste lambda de la France périphérique qui prend son véhicule pour aller travailler chaque jour, la dépense supplémentaire est de 120 euros par mois, soit près de 250 euros pour un couple. Dans ces conditions, nombreux sont ceux qui se demandent si ça vaut « vraiment le coup » d’aller travailler en ville, surtout si l’on rajoute l’usure du véhicule, le parking, les radars, la garde des enfants, la cantine, etc, etc…

Selon un sondage IFOP publié par le JDD, 77% des français jugent que leur pouvoir d’achat a diminué depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Aussi, le gouvernement qui sent la colère populaire gronder tente de se défausser en accusant l’augmentation des cours du pétrole, et prétend « Taxer la pollution plutôt que les travailleurs ». Foutaises… En fait, ils ne font rien contre la pollution –exemple du glyphosate ou du nucléaire-, mais ils sont en train de ruiner les travailleurs et plus généralement les couches populaires qui représentent la grande majorité de la population.

Ce gouvernement est en train de ruiner la France… Le « système » à la solde de Bruxelles et des multinationales a un besoin impératif de croissance qu’Il tente de trouver en finissant de livrer aux marchés les derniers pans du patrimoine commun : services publics, participations publiques, fonctions régaliennes, tout va y passer… MACRON n’est là que pour finaliser la « grande braderie », car les marchés n’ont pas besoin de travailleurs mais de consommateurs même insolvables. Leur consommation sera financée par la suppression de notre protection sociale et par la dette qui sera ponctionnée sur le patrimoine financier et foncier de la classe moyenne de souche. Un immense transfert social est en train de se produire, les classes populaires doivent être ruinées pour que les nouveaux venus puissent consommer et produire de la croissance.

Les automobilistes et motards sont d’autant plus en colère que l’État tente de les culpabiliser afin de les tondre un peu plus chaque jour : de nouveaux radars haute performance, capables de flasher 32 véhicules à la fois, des retraits de points en folie, des contrôles techniques angoissants…

Face à un État centralisateur aux mains des mondialistes qui stérilise tout contre-pouvoir et digère toutes les oppositions conventionnelles au parlement, seule la mobilisation de terrain peut être efficace. Rares sont les hommes politiques venus au renfort des aspirations du peuple. Le vide s’est fait entre le pouvoir et le peuple. Les partis électoralistes conventionnels sont aux abonnés absents. Des opportunités historiques vont se faire jour, il n’y a plus rien entre le peuple et ce pouvoir en phase de décomposition finale.

Car ce pouvoir malgré son arrogance est extrêmement fragile, son socle de légitimité est trop faible pour qu’il puisse contenir la poussée qui monte inexorablement… Qui dans l’administration ou dans la société civile le protègera contre un mouvement populaire de vaste ampleur ?

Souvenons-nous de la « révolution de jasmin » en Tunisie et le départ de BENALI, parce qu’un marchand à la sauvette s’était fait brutaliser par un policier à Sidi Bouzid. Des conditions analogues se présentent à nous. Un premier ballon d’essai nous est proposé : celui des actions à travers tout le territoire le 17 novembre qui pourraient tout emporter.

Qui peut savoir qui ou quel événement fera reculer ce régime ? Quelle sera la goutte qui fera déborder la coupe « trop pleine » ? Cette goutte sera peut-être celle du prix du gazole et des carburants qui prend à la gorge les familles d’ouvriers, de cadres, d’artisans, d’entrepreneurs…

Les identitaires et patriotes doivent venir en soutien et contribuer à la réussite de la mobilisation du 17 novembre. Nous devons tout faire pour développer ce mouvement et pour le faire déboucher sur ces questions vitales pour notre peuple qui sont celles du déclassement et de la paupérisation.

 

Consignes :

 

La 17 novembre : ne faire « aucun achat », n’aller dans « aucune banque », ne « pas se servir aux pompes » à essence, « aucun cinéma », « aucune dépense » de quelque sorte, pas « un seul centime », « aucune caisse en marche dans tout le pays », « ne pas prendre de transports en commun», pas de péages, parkings, autoroutes, là oui on bloque ce qui emmerde le plus le gouvernement c’est à dire « LE FRIC » …
 
En voiture, moto, scooter… amenez vos gilets jaunes !!!
Réunions de préparation et de coordination

 

Richard Roudier prendra la parole sur le thème :
 
« il faut sauver la France :
chassons les pourrisseurs »
 
  • Béziers : mardi 6 nov. 18h30
Allées Paul Riquet – lieu habituel
 
  • Nîmes : jeudi 8 nov. 18h30
Caissargues – lieu habituel
 
  • Montpellier : vendredi 9 nov. 20h30
Au local
 
  • Avignon : lundi 12 nov. 18h30
Villeneuve les Avignon – lieu habituel
 
 
D’autres réunions de préparation sont en projet sur Alès, Toulouse etc…

 

17 novembre
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