Discours de Nicole Mina lors de la Manifestation contre l’insécurité devant la Préfecture de Montpellier

Manifester contre l’insécurité, c’est défendre nos valeurs naturelles, et en particulier celle, première, du droit fondamental à vivre sans crainte dans son espace vital public quotidien, de jour comme de nuit.

En fait, la sécurité est la liberté essentielle qui doit imprégner un peuple aussi bien que les individus qui composent ce peuple.

Or chaque jour qui passe en France voit son lot d’agressions, souvent gravissimes. L’ami qui m’a précédée à la tribune a amplement développé ce point crucial.

Aussi, je voudrais compléter son propos sur une insécurité, insidieuse celle-ci, qui annihile nos valeurs naturelles que j’évoquais en préambule, et qui touche en conséquence à la procréation. Plus aucun territoire n’est épargné, même au sein des bâtiments institutionnels de la République le désordre, le chaos et l’agressivité règnent. Lycées, prisons, tribunaux sont les théâtres quotidiens de violences et menaces en tous genres.

A l’insécurité physique quotidienne s’ajoute une insécurité du travail, donc d’une insécurité financière induisant une crainte parfois inconsciente mais bien réelle, qui est celle de l’avenir.

Comment expliquer la dénatalité parmi les familles de notre peuple et son amenuisement démographique sinon par l’insécurité de l’avenir d’enfants qui seraient mis au monde dans une société chaotique et sacrifiée sur l’autel de la spéculation des mondialistes ? Avenir entaché par l’éventualité d’une école qui brûle, de harcèlement au collège ou lycée menant au suicide ? Même une crèche est menacée par les propos dits « artistiques » d’un rappeur qui incite à piétiner les bébés blancs. Quand ce n’est pas le trop connu « coup de couteau au cou ».

Voilà aussi d’où vient le désarroi d’une insécurité grandissante : nos maux sont édulcorés, aseptisés : ce « coup de couteau au cou » étant en réalité un égorgement que les médias aux ordres sont priés de passer sous silence. Le message devient clair : soyez sympas, les gars, laissez-vous tuer sans faire de vague.

Car cette confusion imposée a créé un communautarisme incluant délinquance migratoire et terrorisme islamiste, véritable état-cancer métastasé dans notre société.

Plus personne n’est exclu de la crainte d’être attaqué, volé, violé, tabassé par une racaille qui ne recevra devant les tribunaux d’une justice « aux ordres » qu’une peine minime, quand ce n’est pas une simple admonestation. Le terrorisme barbare est honteusement taxé de déséquilibre mental, et le « déséquilibré » échappe au tribunal pour l’hôpital psychiatrique.

La disproportion entre la magnanimité envers les délinquants et le mépris que l’on porte au traumatisme des victimes est flagrant et mérite qu’on combatte cet état de fait qu’on nous inflige.

Alors comment, dans ce climat d’insécurité générale, les jeunes générations pourraient-elles envisager sereinement de créer une grande famille et ainsi de faire perdurer notre idée de la France ? Comment mettre un enfant au monde avec la quasi-certitude de ne pas pouvoir le protéger ?

Devant cet état de fait, la réaction de nos dirigeants est lamentable. Le premier ministre qualifie de « bande d’imbéciles » d’authentiques criminels incendiaires menaçant les forces de l’ordre. Il est vrai que les nantis offrent à leur progéniture des chauffeurs qui les conduisent dans des écoles privées et détournent le regard de ceux qui sont obligés, faute de moyens financiers, de vivre dans des quartiers dits « sensibles » où la sensibilité s’exprime par des rafales de kalachnikov ou des guet-apens envers les forces de l’ordre, interdites de riposte.

Pire, la manifestation contre l’islamophobie, en réalité pour l’imposition de la charia, a été complaisamment médiatisée, se soldant cependant par un échec car 13 000 personnes à Paris, après une telle pub, c’est un échec qui nous donne raison ! Pour mémoire : 150 000 gilets jaunes partout en France le 24 novembre 2018.

Revenons aux fondamentaux des valeurs naturelles : il y a les innocents et les agresseurs, et toute société digne de ce nom se doit de combattre les agresseurs et de protéger les innocents. Ce concept basique est le seul garant d’un peuple digne de ce nom.

Ce que nous subissons n’est plus admissible et doit être dénoncé et combattu ! Il y va de notre sécurité individuelle, mais aussi de la survie de notre peuple, de notre civilisation, au nom de ceux qui au fil des siècles ont sacrifié leur vie pour nous bâtir une nation qui fut grande et admirée.

Nous rejoindre dans ce combat est devenu une nécessité et un devoir sacré.

Combattons pour la remigration.

Combattons pour la suppression des allocs aux soi-disant migrants ou immigrés de tous poils qui ne viennent pas en France pour travailler mais pour les allocations. A Toulouse, avant-hier, des « migrants » ont manifesté parce qu’ils ne pouvaient plus retirer d’argent, tandis que des retraités, étudiants et chômeurs Français font les poubelles pour se nourrir.

Combattons pour la suppression de la double nationalité et l’expulsion des délinquants avec interdiction de retour et emprisonnement en cas de retour.

En revanche, combattons pour l’encouragement à la natalité telle que pratiquée par Orban en Hongrie et Poutine en Russie avec des critères exigeants excluant les profiteurs de système, encouragement qui a immédiatement porté ses fruits.

Enfin, chacun de nous doit combattre sur son terrain par la création d’une liste municipale, ou sa présence sur une liste compatible avec nos idées.

Mes amis, l’avenir de la France est dans nos mains, et dépend de notre engagement à le construire !

Combattons !

Nicole MINA

Nicole MINA

Conseillère régionale

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