Par Joseph Mercola

Bill Gates a déclaré que le Covid‑19 était la « pandémie n°1 ». La prochaine attirera vraiment l’attention de tous, a‑t‑il ajouté. De son côté, l’ancien vice‑président de Pfizer, spécialisé dans la pharmacologie respiratoire depuis 17 ans, prévient que nous pourrions être contraints d’accepter des vaccins « semblables à des voitures de course avec un accélérateur, mais sans volant ni frein ».

Le Dr Yeadon est l’ancien vice‑président et conseiller scientifique en chef de Pfizer. C’est aussi le fondateur et PDG de la société de biotechnologie Ziarco, aujourd’hui propriété de Novartis. Désormais, c’est un des critiques les plus engagés contre les décrets Covid et les vaccins. Dans une interview avec le présentateur radio britannique Maajid Nawaz, il explique pourquoi le narratif autour du Covid‑19 lui paraît faux et mis en place délibérément pour contrôler la société.

Diplômé en biochimie et en toxicologie et ayant étudié la pharmacologie respiratoire, le Dr Yeadon est particulièrement bien placé pour s’exprimer sur le sujet. Dernièrement, il a fait de nombreuses apparitions sur la Toile, mais cette interview est particulièrement éclairante, car émergent beaucoup d’éléments nouveaux et d’informations inédites pour le profane. Le Dr Yeadon est un des hommes les plus brillants dans son domaine, prendre le temps de l’écouter, c’est se donner les moyens de saisir les aspects les plus subtils de la situation.

« Je connais bien », explique‑t‑il, « l’intérieur des cellules et comment les cellules et les tissus parlent entre eux. Comment les produits chimiques dangereux peuvent affecter et blesser les humains et les autres ». [1] Le Dr Yeadon expose en quoi les injections Covid sont inefficaces et explique en détail pourquoi l’utilisation de la protéine spike dans le vaccin constitue une méprise « diabolique ».

« Premièrement, on nous a menti sur l’ampleur de la menace que représente cette entité appelée le SRAS‑CoV‑2 et sur la maladie de Covid‑19. On nous a menti à ce sujet, de toutes les manières possibles et imaginables… En résumé, on nous a trompé et c’était délibéré, ils le savaient, et aucune mesure n’était vraiment nécessaire, si ce n’est de rester chez soi si on était malade. » [2] D’autre part, la roue a peut‑être été mise en marche dès 2009, lors de la pandémie de grippe porcine.

La grippe porcine de 2009, « la dernière répétition générale avant le Covid »

À l’époque de la pandémie de grippe H1N1 (grippe porcine) de 2009, des accords occultes ont été conclus entre l’Allemagne, la Grande‑Bretagne, l’Italie et la France avec l’industrie pharmaceutique, et ce, avant le début de la pandémie de grippe H1N1. Ces accords stipulaient que ces pays achèteraient des vaccins contre la grippe H1N1, mais uniquement si une pandémie de niveau 6 était déclarée par l’Organisation mondiale de la santé.

Six semaines avant la pandémie de H1N1 en 2009, personne à l’OMS ne s’inquiétait du virus, les médias n’en exagéraient pas moins les dangers. [3] Puis, dans le mois précédent la pandémie de H1N1, l’OMS a modifié la définition officielle d’une pandémie, en supprimant les critères de gravité et de mortalité élevée et en définissant la pandémie comme « l’épidémie mondiale d’une maladie ». [4]

Ce changement de définition a permis à l’OMS de déclarer que la grippe porcine était une pandémie. Pourtant, seules 144 personnes en sont mortes sur l’ensemble du monde. En 2010, le Dr Wolfgang Wodarg, alors responsable de la santé au Conseil de l’Europe, a accusé les entreprises pharmaceutiques d’avoir influencé la déclaration de pandémie de l’OMS, qualifiant la grippe porcine de « fausse pandémie » mise en place par Big Pharma. [5]

Selon le Dr Yeadon, la pandémie de grippe porcine a été « un des plus grands scandales médicaux du siècle » [6] – et elle présente de nombreuses similitudes avec la pandémie du Covid‑19. [7]

« Il [le Dr Wolfgang Wodarg] était responsable de la santé publique et avait donc un pied dans la politique au moment la pandémie de grippe porcine en 2009. Et certaines choses très similaires à ce qui s’est passé dans le cas du Covid se sont produites en 2009. Il y a là une expérience très intéressante et je pense que 2009 a été la dernière répétition générale du Covid.

Ils ont abusé de la PCR (réaction de polymérisation en chaîne), ils ont surdiagnostiqué des cas, ils ont forcé les gouvernements du monde entier à payer des milliards de dollars pour des vaccins, et des antiviraux peu performants.

Et puis ils ont tous déguerpis. Et c’est le Dr Wolfgang Wodarg qui a réussi à faire remarquer lors de la deuxième saison qu’il s’agissait d’une pseudo‑épidémie faussement positive. Tout reposait sur de mauvais tests PCR. Et dès qu’ils ont fixé cette histoire de PCR, tout s’est dissipé. Tout a disparu. »

Des personnes saines désignées malades grâces aux PCR

Pour la première fois dans l’histoire, pendant la pandémie du Covid‑19, les tests PCR ont été déployés pour déterminer si une personne était saine ou malade. Si le test était positif, la personne était considérée comme malade et comptée comme un cas, même si elle ne présentait aucun symptôme.

Les tests PCR utilisés pour le Covid‑19 utilisent un processus d’amplification extrêmement fort qui les rend si sensibles qu’ils peuvent détecter les restes d’un virus mort, longtemps après une infection. [8]

Selon le Dr Wolfgang Wodarg, la pandémie du Covid‑19 « était une pandémie de ‘tests‘. Il ne s’agissait pas d’une pandémie virale ». [9] En effet, les tests PCR peuvent donner un résultat positif lorsqu’ils détectent des coronavirus attrapés 20 ans auparavant. [10] Les tests PCR n’étaient pas destinés à être utilisés pour des diagnostics cliniques, selon feu Kary Mullis leur inventeur, explique le Dr Yeadon. [11]

« Et la raison est … que le test PCR a théoriquement une limite inférieure, c’est‑à‑dire une quantité minimale qu’il peut détecter pour donner un résultat positif. Cette plus petite quantité est 1… un virus, un morceau de virus.

… Ensuite basiquement, chaque fois qu’on effectue un cycle de réaction en chaîne par polymérase, c’est comme si on actionnait une manivelle, [on créé un changement de température], ça passe du chaud au froid, du chaud au froid. Et globalement [la réaction] double, à chaque cycle, ça double, ça double…

Donc, en gros, au bout de 40 cycles, même s’il y a dans l’échantillon une quantité infinitésimale d’un morceau de virus, d’une séquence (qu’on déclarera prétendument être un virus), on peut obtenir un résultat positif [tant l’amplification est forte] – pourtant ce n’est ni assez pour rendre malade ni assez pour rendre infectieux. »

La même stratégie a été utilisée en ce qui concerne le Covid. Les décès ont été classés comme liés au Covid et ont été répertoriés fallacieusement grâce à des tests PCR positifs faits dans les 28 jours avant le décès. « Si on meurt d’une maladie qui n’a rien à voir avec le Covid, mais qu’on a été testé positif par PCR dans les quatre semaines avant, on est considéré comme décédé du Covid », a fait remarquer M. Nawaz. [12]

Quatre‑vingt dix pour cent de la réaction immunitaire au Covid non dirigée contre la protéine spike

Le Dr Yeadon précise qu’il y a des « erreurs de conception » dans les vaccins Covid. « Le principal problème est qu’il n’y a pas une seule dose [de ces vaccins] qui permettra de montrer des signes bénéfiques non accompagnés d’inconvénients. Ces inconvénients sont beaucoup plus importants au niveau de la population que tout bénéfice éventuel. » En effet, on sait depuis plus de dix ans que la protéine spike provoque des effets indésirables chez l’homme, créer des vaccins qui reposent sur la reproduction de la protéine spike est donc un choix peu judicieux. [13]

« S’il n’y a pas de vaccins basés sur les gènes sur le marché, c’est pour de très bonnes raisons. Et c’est un des problèmes. Voyons voir… La protéine spike, on peut la retirer, on peut l’isoler, on peut l’enlever. Pareil pour le gros du virus au centre. Mais quel morceau va‑t‑on donner aux gens ? … Ce qu’il faut faire, c’est se demander si la partie qu’on va donner aux gens est toxique.

La protéine spike est comme une mine marine flottant sur l’eau, avec des pointes qui dépassent. Comme je vous l’ai dit, nous savons depuis plus de dix ans que les pointes des virus [leurs protéines de pointe] ont une constitution biologique intrusive, elle peut provoquer la coagulation du sang, l’activation des plaquettes et la formation de caillots. C’est la vérité.

Et en sachant ces choses, on comprend sans peine que c’est probablement une mauvaise idée de donner de la protéine spike pour voir. »

D’autre part, ajoute le Dr Yeadon, après une infection, le corps humain développe une immunité naturelle bien plus élaborée que celle conférée par les vaccins : « En réalité, 90% de la réaction immunitaire au Covid réside dans deux parties du virus qui ne sont pas des protéines spike. Ce n’était pas la meilleure partie à administrer, selon moi, parce que ce n’est pas la chose à laquelle le corps a besoin de résister. » [14]

La protéine spike mute rapidement, annulant la protection des vaccins

En choisissant la protéine spike comme base des injections de Covid‑19, les scientifiques ont choisi une protéine connue pour être toxique pour les humains et qui n’est pas la partie du virus suscitant la meilleure réaction immunitaire. De plus, la protéine spike mute rapidement, ce qui annule pratiquement toute protection fournie par la piqûre peu après son administration. Tout cela résulte sur une série apparemment sans fin de vaccins et de rappels annuels.

Selon des recherches menées par le département de la Santé de l’État de New York, les vaccins Covid ont un taux d’efficacité lamentable tant il est faible : de 12% chez les enfants. [15] Chez les adultes, la protection contre une hospitalisation d’urgence due au Covid‑19 tombe rapidement à 66%, puis à seulement 31% au bout de cinq mois après le rappel [16]. Le Dr Yeadon explique [17] :

« Ce qu’il faut faire, c’est choisir les parties du virus qui sont génétiquement les plus stables. Je ne sais pas si nous le savions au début, mais maintenant, nous le savons avec certitude, ce qui subit la variation la plus rapide, c’est la protéine spike… En d’autres termes, on a choisi l’élément qui change le plus rapidement devenant inatteignable en évoluant vers un variant différent et le nouveau vaccin est presque instantanément caduc. »

De plus, comme la protéine spike présente des similarités avec « de nombreux brins chez l’homme », elle peut pousser le corps à déclencher une réaction immunitaire aux protéines humaines – « c’est ce qu’on appelle une réaction auto‑immune ». Pourtant, les scientifiques ont tout de même choisi la protéine spike – qui violait toutes les « règles » en termes de sécurité et d’efficacité. C’est pourquoi, le Dr Yeadon pense qu’il ne s’agissait pas d’une « méprise », mais bel et bien d’un choix intentionnel [18] :

« Donc, juste pour bien mettre les choses au clair, encore une fois, on élimine les éléments qui sont toxiques par nature, on choisit ensuite ceux qui génétiquement sont stables, et enfin ceux qui présentent le moins de similarité avec le corps humain. Ces trois points, signalés ensuite dans les brevets, nous font comprendre, nous indiquent, qu’il ne faut en aucun cas choisir la protéine spike.

Mais devinez quoi ? Moderna a choisi la protéine spike, tout comme Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson. Alors je pose la question… à mes collègues, aux scientifiques ou à toute personne avec un minimum de bon sens. Comment diable ont‑ils choisi ?

Aucune équipe dont j’ai fait partie n’aurait jamais désigné la dangereuse protéine spike pour ce vaccin. Et sachez le… quand bien même nous l’aurions fait, ça aurait été vraiment bizarre que les groupes concurrents le fassent aussi, tous les quatre, la même erreur. C’est impossible. C’est de la collusion et de la malfaisance. Ils l’ont fait exprès, en sachant que c’était nocif. »

Pour la prochaine pandémie : admettre que les vaccins ne sont pas la solution

Bill Gates a clairement indiqué qu’une prochaine pandémie est inévitable. Il a déclaré publiquement que le Covid‑19 était la « pandémie n°1 » et que la « pandémie n°2 » est à venir. « Nous devrons nous préparer à la prochaine. Cette fois elle retiendra vraiment l’attention de tout le monde », a‑t‑il expliqué – le sourire aux lèvres. [19] L’implication est que « la prochaine fois », une autre injection expérimentale d’ARNm sera disponible beaucoup plus rapidement et pourra être injectée à la population. Le Dr Yeadon espère voir les gens tirer les leçons du Covid‑19 et s’éveiller au fait que les vaccins ne sont pas la solution [20] :

« Il est vraiment important que vous m’écoutiez. S‘il y a un autre virus respiratoire, il faut que vous sachiez cette fois que, peu importe la façon dont il sera conçu, ce satané vaccin ne sera pas la solution. Ce sera une mauvaise idée de le prendre pour de nombreuses raisons. La première est que cela générera une réaction immunitaire dans le sang qui n’atteindra pas l’infection, peu importe ce que ce sera, cela n’aura aucun impact sur l’infection.

Deuxièmement, si le vaccin est conçu en utilisant la protéine spike d’un autre virus, alors s’il a la même propriété de provoquer une toxicité, il provoquera une toxicité. En effet, lorsque vous injectez ces vaccins basés sur des gènes, c’est comme de lancer une voiture de course qui a un accélérateur, mais pas de volant ni de freins… Il n’y a rien dans la conception de ces vaccins qui limite leur destination.

Une partie ira dans le cerveau, l’arrière des yeux, les ovaires ou les testicules, les vaisseaux sanguins ou le cœur. On ne peut pas développer des vaccins en un clin d’œil, puis les administrer à des milliards de personnes, car on ne disposera jamais de suffisamment de données de sécurité pour savoir si c’était un bon pari ou non. Et sans ces données, c’est imprudent. On ne devrait pas le faire. »

Ce que le fiasco du Covid‑19 nous enseigne encore, poursuit le Dr Yeadon, c’est que les interventions non pharmaceutiques (INP) – des mesures comme le port du masque, le confinement, la clôture des frontières et les tests de masse – ont toutes été inutiles pour enrayer la propagation de la maladie. Ceci, les dirigeants mondiaux le savaient depuis 2019. En effet, des recherches menées par les scientifiques de l’OMS avaient démontré que la plupart des INP étaient inefficaces pour arrêter la propagation des virus respiratoires.

« Par contre, bien sûr, beaucoup d’entre elles ont des effets collatéraux vraiment graves sur l’économie, la psychologie, les relations sociales, etc. » [21]

Preuve d’une coordination supranationale

« Les responsables de la santé publique étaient parfaitement au clair concernant le fait que ces produits ne fonctionnaient pas », le fait que pratiquement tous les pays du monde ont suivi le mouvement indique néanmoins un effort coordonné. « Je pense que c’est la preuve la plus solide d’une coordination supranationale, quelque chose au‑dessus du niveau des pays », insiste le Dr Yeadon qui espère faire passer le message [22] :

« Ils ont suivi parce qu’il y a eu des pressions… Personne ne s’est opposé à ce qui s’est passé. C’est la chose la plus décevante et la plus effrayante. Pourquoi, pourquoi aucun des scientifiques d’Allemagne, de Hollande, de Belgique, de France, d’Espagne, du Portugal, de Grande‑Bretagne, pourquoi aucun d’entre eux n’a dit ‘vous savez, c’est absurde’ ?

‘Je ne vais pas faire ça. Et si vous le faites, je démissionne, et ensuite, j’irai voir les médias’. Soit, ils n’ont rien fait, soit ils ont essayé, mais la BBC… a rétorqué : ‘Eh bien, nous ne voulons pas vous écouter‘. C’est possible.

… Il y a eu un accord supranational ou une pression pour atteindre un tel résultat. Je ne sais pas si cette pression a été déployée au printemps 2020, ou si tout le monde s’était déjà plus ou moins rallié quelques mois avant, mais dans tous les cas, personne n’a parlé. Et pour autant que je sache, personne n’a démissionné, même si ce qui était imposé à tous ces pays était … inefficace et allait dévaster leurs économies, pour le dire gentiment. »

Article original sur Mercola.com

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