Chronique de Paysan Savoyard

Les électeurs et militants LFI ou macroniens ont pour la plupart bien conscience qu’une part importante de la délinquance est imputable à l’immigration. Il leur faut pourtant trouver le moyen de le nier et plus généralement d’évacuer tout ce qui pourrait mettre en danger leur position de principe favorable à l’immigration et aux immigrés.

Pour ce faire ils utilisent différentes techniques d’intoxication. L’objet de cet article est d’en évoquer quelques-unes, qui varient en fonction de la gravité des actes : les actes de délinquance « courants », les crimes et les actes terroristes appellent respectivement un type d’explication différent. Le point commun des différentes techniques d’enfumage mises en œuvre par les immigrationnistes est qu’elles visent toutes à dédouaner les immigrés et l’immigration, mais aussi systématiquement à mettre en cause la responsabilité des Français, les « bons Français de souche », que les immigrationnistes haïssent.

  • La technique du passeport

La première technique, et la plus connue, consiste à utiliser le paramètre de la nationalité pour noyer le poisson de la délinquance immigrée. Pour les immigrationnistes les choses sont simples : dès lors que les actes de délinquance sont commis par des personnes de nationalité française, ils n’ont ipso facto aucun rapport avec l’immigration.

La technique, c’est son objectif premier, permet de nier le lien entre délinquance et immigration. Mais elle permet aussi, second intérêt, de mettre en cause les Français. Les immigrationnistes insistent en effet sur le fait que « les bons Français de souche » sont eux-aussi délinquants : délinquance en col blanc, fraude fiscale, fraude sociale, fraude aux normes sanitaires ou environnementales, travail dissimulé… Les immigrationnistes ajoutent que cette délinquance en col blanc a des conséquences bien plus lourdes sur le fonctionnement de la société que la délinquance de rue dont le beauf de souche rend l’immigration coupable.

Or l’argument fondé sur la nationalité des délinquants est évidemment bidon et il l’est doublement. Premièrement parce, bien sûr, être Français n’est pas d’abord une question d’état civil et de passeport. L’argument est bidon deuxièmement parce que, parmi les personnes de nationalité française, celles qui sont originaires de l’immigration sont évidemment bien plus délinquantes que les nationaux de souche européenne.

Quant à l’argument de la délinquance en col blanc, il est tout aussi fallacieux. La délinquance en col blanc et la fraude sont en effet pratiquées par les immigrés qui sont à la tête d’entreprises ou de commerces aussi fréquemment sans doute que par les Français de souche placés dans la même situation.

  • La technique du connard

La technique du connard est utilisée par les immigrationnistes pour les actes de délinquance « courante », qui n’ont pas entraîné la mort des victimes ni des blessures trop graves : incivilités, comportements de voyou sur la route, embrouilles, insultes, menaces, provocations, agressions « gratuites », vols avec ou sans violences, cambriolages… Les actes de ce type sont dans une très grande proportion commis par des personnes originaires de l’immigration, qu’elles soient ou non de nationalité française : la technique du connard est destinée à le cacher.

Cette technique est des plus simples : elle consiste pour les immigrationnistes à affirmer que ces actes délinquants ont été commis par « des connards ». On retrouve là encore les deux dimensions des procédés d’enfumage immigrationnistes. La technique vise d’abord à faire disparaître le lien entre délinquance et immigration : « Si le délinquant a commis ce vol, ce cambriolage ou cette agression, ce n’est pas parce qu’il est immigré mais parce que c’est un connard ». La technique a une seconde dimension : puisqu’il est indéniable qu’un certain nombre de Français de souche sont des connards et se comportent mal, la technique du connard permet de mettre en cause les Français de façon générale.

L’argument du connard est bidon, manipulateur et mensonger : il met en effet sur le même plan les comportements incivils et les actes de délinquances véritables, ce qui est évidemment infondé et malhonnête. Prenons un premier exemple. Les Français de souche qui font trop de bruit, jettent des papiers par terre ou ne tiennent pas la porte dans le métro ne sont pas rares. Dans le contexte de l’individualisme-roi, de l’effondrement des normes de savoir-vivre et de l’avachissement général, tous ces comportements sont effectivement de plus en plus répandus, chez les Français de souche européenne comme chez les immigrés. Mais il est évidemment malhonnête de mettre dans le même sac les comportements incivils et les actes de délinquance véritables, dont les conséquences sont évidemment bien plus graves et qui, eux, sont le plus souvent le fait des immigrés.

Deuxième exemple. Un certain nombre de Français de souche se comportent comme « des connards » sur la route : en ne respectant pas les inter-distances, en se rabattant trop précocement, en se mettant en colère contre le conducteur qui ne va pas assez vite, en ne respectant pas les passages piétons : tout cela est indéniable. Les comportements de voyou caractérisés sont en revanche rares chez les Français de souche. La conduite agressive, le « collage » des autres conducteurs destinés à les intimider, les queues de poisson délibérées, les collisions délibérément provoquées par une queue de poisson suivie d’un freinage, la fuite après l’accident, tous ces comportements de délinquance routière constatés quotidiennement dans les grandes villes, ne sont qu’exceptionnellement le fait de Français, fussent-ils des connards. Ils sont presque toujours des comportements d’immigrés, souvent au volant de véhicules volés.

Une variante de la technique du connard est celle de la « mauvaise éducation ». Une proportion non négligeable de jeunes ou de moins jeunes sont aujourd’hui mal élevés, Français de souche ou non, la chose est indubitable. Les parents de ces jeunes mal élevés sont souvent insuffisamment présents et actifs auprès de leur progéniture, voilà qui là encore ne souffre guère de contestation. Les immigrationnistes profitent de cette situation déplorable pour mettre les actes de délinquance commis par des immigrés sur le compte de la mauvaise éducation et des parent négligents ou dépassés. On retrouve là encore le double effet des techniques argumentaires immigrationnistes. L’argument de la mauvaise éducation, à l’instar de l’argument du connard, permet à la fois d’occulter le lien entre immmigration et délinquance et d’incriminer les Français de souche au passage.

Ce qu’il y a de fascinant, c’est que les immigrationnistes utilisent ces arguments destinés à nier le lien entre immigration et délinquance lorsqu’il leur arrive d’être eux-mêmes les victimes de la délinquance immigrée (laquelle, malheureusement pour eux, ne touche pas exclusivement les « bons Français d’extrême droite »). En utilisant ces arguments de mauvaise foi, les immigrationnistes savent bien qu’ils se mentent à eux-mêmes : mais ce mensonge est indispensable à leur équilibre psychologique. L’essentiel pour eux, au-delà de l’humiliation subie lors de l’agression ou du vol plus ou moins violent, est de ne pas mettre en danger leur identité immigrationniste et leurs convictions progressistes.

  • La technique du déséquilibre

Cependant, la technique du connard, ou sa variante la technique de la mauvaise éducation, ne peuvent s’appliquer avec efficacité qu’aux actes de gravité moyenne. Si les actes de délinquance ont entraîné des blessures graves de la victime ou a fortiori son trépas, ces procédés de noyage de poisson deviennent alors difficilement utilisables : même quand on est un gros connard mal éduqué, on n’égorge pas son voisin au couteau, on ne découpe pas les passants à la machette, on ne les défonce pas à coup de battes de base-ball. Dès lors qu’il s’agit de crimes, les immigrationnistes doivent donc, pour couper le lien avec l’immigration, trouver autre chose. Il se trouve que les immigrationnistes ne sont pas dépourvus de ressources rhétoriques : ils passent alors à la technique du déséquilibre. Le criminel n’est plus un connard : c’est un déséquilibré, un malade, un fou.

Le bénéfice de l’argument psychiatrique, une nouvelle fois, est double. Il permet d’une part de nier le lien avec l’immigration puisqu’il existe bien entendu des déséquilibrés et des fous dans toutes les franges de la population. Dans le contexte des ravages commis par certains des aspects les plus caractéristiques de la société moderne (familles décomposées, usage maladif des écrans, drogue, oisiveté, assistanat…), on trouve effectivement un nombre significatif de Français de souche schizophrènes ou dépressifs profonds : la folie n’étant donc pas réservée aux immigrés, l’argument du déséquilibre permet de gommer le lien entre le crime et l’immigration. L’argument psychiatrique permet également de mettre en cause les Français à un autre titre : les immigrationnistes en profiteront en effet pour insister sur le fait que les Français ont une responsabilité dans les actes commis par des fous puisque les gouvernements élus n’ont pas accordé suffisamment de crédits à la psychiatrie et fermé de nombreux lits hospitaliers. Le débat passe ainsi du terrain de l’immigration à celui des politiques de santé et le tour est joué.

Bien entendu cette rhétorique fondée sur la thématique de la santé mentale est, elle-aussi, malhonnête. Certes, parmi ceux qui commettent des crimes horribles, certains, qu’ils soient fous ou non, sont « bien de chez nous » et les médias se font dans ce cas un devoir de le souligner abondamment. Il n’en reste pas moins que la grande majorité des actes criminels (c’est-à-dire les homicides mais aussi les actes de torture, les enlèvements et séquestration, les attaques avec arme ou le trafic de drogue d’une certaine importance) sont commis par des immigrés.

  • La technique de l’opium

Dans leur entreprise de déni et d’enfumage, les immigrationnistes doivent également prendre en compte la question des attentats. En matière d’attentats, il va de soi que certains des arguments qui viennent d’être recensés sont tout à fait inopérants, qu’il s’agisse de la technique du passeport ou de celle du connard.

Heureusement pour les immigrationnistes, le terrorisme musulman a ces dernières années connu une évolution bienvenue : la plupart des attentats sont désormais commis, à coups de couteau, de machette ou de véhicule lancé dans la foule, par des individus isolés. Il est donc assez aisé pour les immigrationnistes de mettre ce type d’actes sur le compte du déséquilibre mental, en utilisant ainsi la technique évoquée dans le paragraphe précédent. Certes il n’est pas rare que des témoins d’une attaque croient avoir entendu son auteur crier « Allah Akbar ». Mais les journalistes ont soin de préciser que l’auteur était au moment des faits sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool et/ou avait effectué dans le passé des séjours en hôpital psychiatrique. L’argument du déséquilibre reste donc, dans des attentats de ce type, utilisable et plus ou moins présentable.

Reste tout de même le cas des attentats plus structurés, commis à plusieurs, organisés et dûment revendiqués, qui n’ont pas encore tout à fait disparu et pour lesquels l’argument de la folie ne tient plus. Jamais à court de ressources enfumatoires, les immigrationnistes dégainent alors cet argument imparable : « le problème c’est les religions. Sans cet opium du peuple, il n’y aurait plus d’attentats, et en outre beaucoup moins de guerres ».

L’argument de l’opium du peuple recèle lui aussi les deux ressorts que nous connaissons bien désormais. Il permet d’une part de dédouaner l’immigration puisque le problème n’est pas l’islam mais les religions de façon générale. Les immigrationnistes ajoutent cette nuance : c’est surtout la version intégriste des religions qui est dangereuse, précisent-ils, en s’empressant de souligner que « l’immense majorité des musulmans sont pacifiques et bien intégrés ». L’argument de l’opium du peuple a comme les autres son deuxième intérêt : il permet bien entendu d’attaquer les Français et leur religion catholique, « responsable de tant de crimes, des croisades à la colonisation en passant par l’inquisition, la pédophilie des prêtres et l’antisémitisme ». L’argumentaire immigrationniste est ici le reflet des positions athées ou plus exactement anti-catholiques qui sont celles de la classe dominante depuis la révolution française.

L’argument de l’opium du peuple utilisé pour noyer le poisson des attentats est évidemment tout aussi bidon que les précédents. N’en déplaise aux athées, le christianisme a été évidemment pour l’Europe un puissant facteur de civilisation et l’Eglise un cadre structurant majeur. Ajoutons également que les deux grands systèmes criminels du XXe siècle, le communisme et le nazisme, n’avaient aucun rapport avec le christianisme puisque l’un était athée et l’autre païen.

  • La technique de l’inversion

Reste un dernier registre de la délinquance immigrée pour lequel les immigrationnistes doivent consentir un nouvel effort d’imagination manipulatoire : les actes émeutiers. On peut rapprocher des émeutes les déclarations de haine anti française, qu’elles prennent la forme du rap ou des menaces ou insultes de rue, qui ont toutes la même motivation : la haine des Blancs.

Pour ce type d’actes délinquants, les immigrationnistes ne peuvent utiliser les autres arguments évoqués plus avant. L’argument du passeport ou la technique du connard ne fonctionnent pas car les Français de souche émeutiers (ou rappeurs) sont rares. De même on peut difficilement mettre les actes émeutiers, qui sont quotidiens, commis en bande et organisés, sur le compte de la folie. Il serait également aventureux pour les immigrationnistes d’utiliser l’argument de l’opium du peuple, dans la mesure où les catholiques sont encore plus rarement émeutiers ou rappeurs que les Français de souche de façon générale.

L’immigrationniste n’est pas pour autant à bout de ressources et détient une ultime arme secrète et imparable : « Les émeutiers et ceux qui crient leur haine de la France sont en réalité des victimes : les vrais responsables sont les Français ».

Selon les immigrationnistes en effet, les Français, et les Occidentaux de façon générale, sont coupables des trop grandes inégalités existant entre les pays, coupables de l’aide insuffisante apportée au tiers-monde et coupables de leur soutien aux dictateurs, tous ces facteurs étant pour une bonne part, selon-eux, à l’origine de la pauvreté des pays du Sud et de l’immigration qui en résulte. Les Occidentaux sont également coupables de leur mode de vie et de leur richesse, qui encouragent l’immigration et créent en outre le phénomène des réfugiés climatiques. Ils sont coupables du racisme, de la xénophobie et des discriminations, qui provoquent en retour la haine des immigrés. Ils sont coupables de la ghettoïsation des immigrés dans les quartiers de relégation. Dans l’esprit des immigrationnistes toutes ces explications viennent fortement atténuer la responsabilité des immigrés, qu’ils soient émeutiers, délinquants ou simplement haineux.

Bien entendu ces arguments sont tous de mauvaise foi. Tout est faux dans cet argumentaire victimaire et complaisant. Le mauvais fonctionnement des pays du tiers-monde n’a rien à voir avec l’attitude des Occidentaux à leur égard et résulte intégralement du comportement des populations concernées (indolence, racisme, tribalisme, violence, absence de contrôle démographique, absence d’Etat efficace…). De même les comportements émeutiers ou délinquants n’ont aucun lien avec la pauvreté : ils sont plutôt directement liés au trafic de drogue et à la volonté de faire fonctionner les quartiers comme des enclaves étrangères. De même encore, les immigrés nous haïssent, non pas à cause de notre prétendu racisme, mais en raison de leur racisme à eux, sans commune mesure avec le nôtre, ainsi qu’en raison de leur volonté de revanche et de conquête. L’argument de la ghettoïsation est tout aussi grossièrement infondé : les Français ont depuis cinquante ans déversé des milliards dans le financement de ces quartiers, où les immigrés sont le plus souvent logés gratuitement, et dans les subventions et aides distribuées à leurs habitants.

S’il faut une preuve de l’inanité de l’argument du ghetto, on peut aisément constater que les immigrés se montrent tout aussi délinquants, émeutiers et haineux quand ils habitent les HLM des centres-villes ou les petites bourgades de la France profonde dans lesquelles l’Etat collabo-immigrationniste les dissémine.

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Il va sans dire que les immigrationnistes sont fortement aidés dans leurs efforts rhétoriques par les médias, qui ne délivrent que des informations soigneusement filtrées, expurgées, déformées, voire purement et simplement construites de toute pièce. Les techniques médiatiques de base consistant à cacher 99 % des « faits divers » et à ne pas communiquer les noms des délinquants lorsqu’ils sont immigrés apportent ainsi à l’enfumage immigrationniste une contribution considérable.

Les immigrationnistes sont donc de gros menteurs et de grossiers faussaires. Précisons d’ailleurs qu’une partie d’entre eux en ont tout à fait conscience : ils savent parfaitement que leurs arguments sont de mauvaise foi. Mais leur bonne conscience n’en est pas pour autant entamée : leurs arguments, même délibérément malhonnêtes, sont en effet, dans leur esprit, au service du Bien, le monde meilleur, sans frontières et sans races qu’ils appellent de leurs vœux. C’est aussi pourquoi tout est bon et tout est légitime dès lors qu’il s’agit de combattre les serviteurs du Mal, les fachos, les racistes, les nationalistes, les réacs, les passéistes. « Pas de liberté pour ces ennemis de la liberté », comme disaient les révolutionnaires de 1789.

Ajoutons que la mauvaise foi immigrationniste a une autre motivation, plus psychologique. Comme nous l’esquissions dans un paragraphe précédent, les immigrationnistes n’ont pas le choix en effet : ils doivent à tout prix défendre leur identité immigrationniste et progressiste, la position sociale qui lui est attachée ainsi que l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Reconnaître la fausseté de leurs arguments conduirait en quelque sorte les immigrationnistes à se nier et à perdre leur identité, ce qui serait pour eux bien plus difficile à endurer que les affres du mensonge.

Terminons. Le ressort principal de la personnalité, de la psychologie et de l’identité des immigrationnistes est bien entendu la haine de soi, le diagnostic a été posé de longue date par les meilleurs analystes de notre société décadente : haine de leur propre pays, haine de leur propre passé, haine de leur propre civilisation, de leur propre peuple, de leur propre race, de leur propre famille. C’est la haine révolutionnaire, à l’œuvre depuis plus de deux-cents ans. Consumés par la haine, les immigrationnistes n’ont évidemment pas pour souci de rechercher la vérité ni de respecter les canons de l’honnêteté intellectuelle : leur objectif est de détruire, afin de pouvoir ensuite édifier le monde meilleur.

Puisqu’elle est sublime et sacrée, cette fin justifie pour eux l’usage de tous les moyens.

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