Le billet de Thierry Lafronde

 

Un RDV annuel qui s’ancre et s’amplifie : dimanche 20 janvier a eu lieu à Paris, entre la Porte Dauphine et le Trocadéro, la « marche pour la vie ». Il s’agissait de la 13ème édition de cet événement désormais bien ancré dans le calendrier réactionnaire.

 

 

A nouveau des milliers de sympathisants venus en famille ou entre amis, 50.000 selon les organisateurs, 7.500 selon la préfecture menteuse de Paris, ont arpenté le bitume parisien avec fougue et détermination pour clamer leur amour de la vie, de sa conception naturelle à sa mort naturelle, du respect dû aux plus fragiles et aux plus faibles (« défendre le plus faible, ça c’est fort ! »), notamment les embryons qui partent à la poubelle au nom du « mon corps m’appartient » des pseudos féministes, du refus des procréations artificielles, Procréation Médicale Assisté (PMA) et Gestation Par Autrui (GPA), qui privent de facto un enfant de père ou de mère et autres revendications sociétales ancrées sur le bon sens et la défense de la loi naturelle.

Notons que la tendance de la participation est bien à la hausse puisque l’édition précédente était de 35.000 participants pour les organisateurs… Avec des motivations à rebrousse-poil de la bien pensance et du politiquement correct hors course.

Il est surprenant qu’à l’heure où l’écologie est prônée comme une valeur primordiale on s’acharne à rabaisser l’être humain tout en défendant bec et ongle le petit chimpanzé ou la grenouille verte des étangs !

Cette année la clause de conscience pour les médecins et le personnel soignant opposés à l’avortement était revendiquée avec aplomb. Le serment d’Hippocrate, 4 siècles avant Jésus Christ, consistant à défendre la vie avec honneur et probité est devenu chez certains un serment hypocrite.

Il parait paradoxal que les avortements restent autour de 220.000 par an en France alors que la loi Veil prétendait les réduire par une meilleure éducation sexuelle et une meilleure pratique de la contraception. Ainsi sur 800.000 naissances annuelles en moyenne, cela fait plus de 1 enfant sur 5 qui est sacrifié chaque année depuis plus de 40 années. On pourrait parler de génocide mais celui-là est justifié voire exigé par la caste politico médiatique au pouvoir.

Notons que l’Italie a vu réduire son nombre d’avortements l’année dernière de 40.000 à 28.000 grâce à une meilleure politique familiale. La Russie de même qui est passée de plus de 2 millions d’avortements par an, du temps du sinistre régime communiste désespérant, à environ 800.000 désormais et la tendance à la décrue se poursuit grâce, là aussi, à une politique familiale volontariste du président patriote Poutine. Pendant ce temps en France un député « vert » (Cochet) prône la limitation des naissances des petits Gaulois disons de souche pour mieux accueillir des migrants. On marche sur la tête et on le pérore.

Parmi les marcheurs pour la vie, de très nombreux jeunes décomplexés et enthousiastes. Certains slogans scandaient des mots d’ordre un brin provocateur : « plus d’enfants, moins de migrants », « et tout le monde déteste l’IVG », « Macron, touche pas aux embryons ». On a pu observer la présence de plusieurs Gilets Jaunes éparpillés dans le cortège, attestant que ce vaste mouvement populaire n’avait pas que des revendications relatives au prix du carburant à la pompe comme voudrait s’auto convaincre la clique des malfaisants « En Marche » au pouvoir.

L’avenir appartient aux audacieux et à ceux qui font des enfants. Nul doute qu’il appartient plus aux marcheurs pour la vie qu’aux marcheurs pour Macron, définitivement coupés du Peuple de France.

Rendez-vous est pris pour la prochaine édition, le 19 janvier 2020, pour être encore plus nombreux et déterminés. C’est bien vital !

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