Communiqué Ligue du Midi – 11/03/21 –
En perdition après avoir essuyé un rejet de son idéologie de la part des classes populaires dans l’affaire du squat Roland à Toulouse, la mouvance anarchiste vient d’entrer dans un cycle de radicalisation et dans une dangereuse escalade qui tente de se propager à nos portes, en Cévennes, jusque dans les zones rurales de la Lozère et du Gard à Saint-Julien-des-Points.
Entre temps à Toulouse un individu appartenant à la mouvance anarchiste tentait d’incendier 3 véhicules dans les locaux de la Dépêche du Midi. Un acte criminel, prémédité et annoncé sur le site site IAATA « À bas la Dépêche, vive les Squatteureuses » (sic) et immédiatement revendiqué sur le site infolibertaire.net.
Une première manifestation de soutien aux propriétaires de l’Hôtel avait réuni le 5 mars une centaine de personnes, alors que la date n’était pas particulièrement propice pour les travailleurs ; pourtant les classes populaires du voisinage s’étaient mobilisées pour exprimer leur rejet de l’idéologie du squat et de la déconstruction du droit de propriété. Immédiatement une pétition était lancée sur place ainsi qu’un appel à la mobilisation populaire contre ces provocateurs qui se distinguent par leur comportement ultra-violents dans les manifestations.
Des associations, de motards en particulier, appellent à un rassemblement samedi à 11 heures devant l’hôtel qui sera suivi par un pique-nique convivial afin de demander une dernière fois « à ces indésirables de repartir de là où ils viennent ».
La Ligue du Midi renouvelle son soutien à la population locale, aux propriétaires de l’hôtel et aux voisins qui se sont élevés en nombre contre cette provocation. Elle condamne la radicalisation violente de la mouvance anarchiste ainsi que sa dérive criminelle.
Elle en appelle solennellement aux pouvoirs publics pour qu’ils fassent immédiatement cesser cette occupation. En effet, le risque court, d’ores et déjà, de graves troubles à l’ordre public, de la réitération de nouveaux actes intolérables et d’un risque de contamination dans nos campagnes.