Communiqué de la Ligue du Midi

 

Bientôt déjà un an, qu’une énième crise politique frappe notre nation, un an bientôt que des milliers de Français meurent dans l’indifférence de nos dirigeants. Car le COVID 19, cette arme politique capable d’éradiquer certains aspects de la constitution n’est pas le seul à tuer des citoyens.

La détresse de nos commerçants

Suicide de commerçants ayant perdu le futur de leur vie qu’ils avaient mis de nombreuses années à construire et à maintenir, des taxes toujours en hausse, une concurrence toujours plus féroce, des aides qui tardent à arriver durant des mois pour survivre chichement, des promesses de soutien jamais tenues, des protocoles sanitaires stricts très onéreux et peu fiables, des plages d’ouvertures très contraignantes. La dynamique et la diversité de nos communes s’en trouve menacée.

L’abandon de la dignité pour nos proches

Suicides aussi de particuliers, de toutes générations, se laissant mourir de solitude et d’inutilité, décomptés dans les morts dus au coronavirus plutôt que de les imputer à la responsabilité du gouvernement. Même décédés, leur mémoire est dépouillée par les charognes carriéristes. Ils font parfois preuve de discernement, mettant en avant la détresse de nos étudiants, par une personnalité insignifiante qui n’étonne guère personne en s’appropriant cette cause. Il est à rappeler que les jeunes étudiants notamment mineurs, sont une préoccupation vitale pour la dame de l’Elysée.

L’esprit français en danger

Mais la mort touche également d’autres secteurs de la vie sociale… la vie culturelle, l’esprit français, le mental, sont aussi les grandes victimes de ces temps troubles. Combien est-il facile de diviser une nation en lui imposant une culpabilité vicieuse et mal dissimulée, en lui faisant payer au prix fort les sacrifices dont elle s’est acquittée. Dans certaines contrées de notre pays l’amour de la France n’a plus qu’un impact minoritaire, face à ceux qui font la promotion du laxisme, du racisme communautaire et qui par clientélisme se sont exonérés de l’effort national. Il est urgent de lutter ensemble, faisant fi de nos étiquettes politiques, et de nos divergences aussi multiples que dérisoires qui ouvrent la brèche à des dirigeants insanes.

L’avènement de « l’uberisation » et son impact local

En ces périodes de restrictions, le modèle économique, tant déifié par le chef de l’état sur notre territoire est à son apogée. Les restaurants ne reçoivent plus de public mais peuvent compter sur les armées de travailleurs en galère se livrant une concurrence sans merci pour obtenir un maximum de commandes. Leur maigre pourcentage de gains leur revenant après de multiples ponctions (de plateformes étrangères et des administrations françaises) les obligent à risquer leur vie et celles des autres pour des livraisons toujours plus rapides. Et le nombre de ces salariés surexploités déguisés en micro entrepreneurs par les UBER EATS, DELIVEROO, JUST EAT pour ne citer qu’eux, ne cesse de s’accroitre, permettant à ces multinationales de pressurer la marge de leurs faux collaborateurs. Les restaurants traditionnels deviennent des établissements de vente à emporter, pour ceux qui peuvent mettre en place cette logistique qui n’est pas toujours rentable. Dans certains cas, des cuisines collectives sont utilisées afin de préparer ces fameux plats que les consommateurs s’imaginent élaborés dans les cuisines de leur restaurant préféré, contraint de délivrer de la restauration rapide à prix d’or.

Comble de la réputation de la gastronomie française, les grandes chaines de Fast- Food américaines se voient attribuer des étoiles au guide Michelin. Les effets de ce modèle économique ne sont pas sans conséquences néfastes au plan local. Beaucoup de clients, par peur d’une éventuelle contamination ou bien encore séduits par la facilité de commander leur repas ou même leurs courses dans une épicerie de proximité, avec des prix de plus en plus attractifs (même s’il s’agit d’un trompel’œil), utilisent régulièrement voire quotidiennement ces services.

De fait, qu’est ce qui pourrait encore contraindre le gouvernement à rouvrir les restaurants alors que l’on instille l’idée que des métiers tels que cuisiniers, serveurs, chefs de rangs et même plongeurs deviennent obsolètes. Comment voulons nous dynamiser et faire évoluer nos cantons, nos villes et villages, nos régions, lorsque des millions de gens se retrouvent dépendant des aides sociales tirées vers le bas, qui ne leur permettent en aucun cas d’honorer leurs crédits à la consommation, leurs besoins immobiliers et de mobilité.

Un confinement périodique jusqu’en 2022 ?

Au vu des évènements actuels et des improvisations télévisées des porte-parole de la machine EN MARCHE, on peut désormais s’attendre à un confinement renouvelé périodiquement jusqu’à une hypothétique parenthèse des supplices que l’on subit depuis bientôt 11 mois quand aura lieu l’élection présidentielle de 2022. Ceci étant, rien n’est moins sûr, car ces apprentis magiciens qui préfèrent s’engager auprès de dictatures africaines qu’auprès de ceux qui les ont élus, pourraient encore nous sortir du « chapeau à illusions » quelques surprises dont ils sont coutumiers. Les multiples manifestations de colère inorganisées et pauvrement rassembleuses mettent en lumière l’impuissance du peuple face à « l’appareil d’état ». Se résoudre à leur laisser décider de nos lendemains n’est pas une option pour la Ligue du midi et tous ceux qui la rejoignent…

Soutenez-nous, rejoignez-nous et traçons le chemin… ensemble notre voix sera plus forte, et souvenez-vous qu’à rester trop longtemps muets, votre cri pourrait devenir silencieux.

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