D’après Llorenç Perrié Albanell

 

Depuis 2017 le parti de la majorité (seulement) présidentielle LREM nous a habitué aux pires saloperies contre les gaulois : destruction du Code du travail avec les ordonnances Macron 2017 (loi travail 2, dans le droit fil de la loi travail de 2015), mise en difficulté financière des collectivités territoriales (suppression de la taxe d’habitation en 2017) et dénigrement des élus de proximité, répression brutale contre les Gilets Jaunes « première mouture », pacte de Marrakech (2018), réforme et destruction de la fonction publique (2019), loi insuffisante « ma santé 2022 », réforme des retraites, gestion calamiteuse de la crise sanitaire, inaction des pouvoirs publics en ce qui concerne la délinquance et l’ensauvagement de la société française, la liste bien entendu est non exhaustive.

La dernière en date des « marcheurs » le 22 avril dernier, est la saisine du Conseil Constitutionnel par 60 députés contre la loi Molac en faveur des langues régionales, dont voici le détail : 51 LREM, 7 MoDem (le parti godillot, des godillots de LREM), 1 LR et 1 Agir.

En effet le 8 avril 2021, l’Assemblée Nationale a adopté définitivement, et contre l’avis du Gouvernement la loi Molac de protection et de promotion des langues régionales de France. La loi Molac prévoit en effet d’en finir avec un cadre juridique insuffisant en termes de protection et de promotion des langues régionales. Précisons que si l’article 75-1 de la Constitution indique que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France », sa portée, et surtout sa contrainte juridique est nulle, ce qui représente en pratique une entrave sournoise par inertie quant à la protection, et surtout la promotion, de ce patrimoine immatériel, fruit de nos identités.

La loi Molac défini trois domaines d’action : le patrimoine, l’enseignement et les services publics. Notons par exemple le forfait scolaire pour les enfants scolarisés dans une école immersive au sein d’une commune autre que celle de résidence, ou encore l’orthographe des prénoms régionaux et les difficultés rencontrées lors de l’inscription à l’état civil.

 

Il est sans doute encore utile de rappeler aux naïfs que le parti mondialiste de l’actuel majordome de l’Élysée est le parti de la dissolution de ce que nous sommes.

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