Par Antonin Campana

 

Selon un sondage Ifop, dont on a beaucoup parlé, 74% des « Français musulmans » de moins de 25 ans font passer l’islam avant la République (et, quand même, ce n’est pas rien !, 25% des musulmans de plus de 35 ans !). Bref, en parlant vrai et puisqu’il est convenu de confondre la République et la France, 74% des « Français musulmans » de moins de 25 ans, d’une manière ou d’une autre et chacun à sa façon, « nique la France » !

Ne nous cachons pas la réalité : ces 74% correspondent globalement à la jeunesse délinquante des banlieues, celle qui fait vivre les quartiers grâce notamment au trafic de drogue. Ce constat n’est pas sans conséquences, car cette activité lucrative, mais complexe et dangereuse, nécessite, pour ceux qui s’y livrent, d’être armés, organisés, structurés et hiérarchisés. Les 74% en question ne sont donc pas des individus dissociés, comme le sont par exemple les Autochtones. Ils s’intègrent dans des structures de type mafieuses, quasiment militaires au niveau des hiérarchies, de la discipline, du contrôle du territoire, et, individuellement, n’existent pas en dehors d’elles. Pour le moment, ces 74% sont divisés en quartiers et se livrent parfois à de véritables guerres pour étendre leur territoire. C’est ici que les récents évènements survenus à Dijon au mois de juin doivent nous alerter.

Deux clans ethniques organisés, tous deux musulmans, les Tchétchènes et les Maghrébins, se sont alors affrontés pendant plusieurs jours. Pour trouver une sortie de crise, et un peu comme des enfants font appel à leurs parents dans une dispute, les caïds des deux groupes ont sollicité une instance supérieure incontestable : la Mosquée ! Ce faisant, ces caïds ont consacré le pouvoir du minaret et une sorte de prééminence de celui-ci dans les affaires « temporelles » : la Kalachnikov s’est tue devant le Coran !

 Les imams ont donc été les artisans de la « paix » entre communautés. Leur discours a été sans ambigüités : « Nous formons une seule communauténous sommes tous frères » affirme alors l’imam tunisien Mohammed Ateb, proche des Frères musulmans. L’autorité des imams dans les quartiers apparaît au grand jour et jette brutalement un autre éclairage sur cette proportion de 74%. Car ces 74% sont leur œuvre. La fréquentation des mosquées par les 18-24 ans a doublé en huit ans et l’imam est devenu une figure incontournable et respectée. Mais de quelle autorité dispose-t-il ? Autorité religieuse bien sûr. Mais aussi autorité politique. Car le traité de paix qui a été conclu à Dijon est d’abord un acte politique. Ne prenons pas cela à la légère : l’islam s’impose politiquement dans des zones de non-droit républicain où justement l’Etat s’efface politiquement. L’autorité des imams y est reconnue par tous, dans le même temps où l’autorité des représentants de la République y est bafouée. Si la force politique des mosquées est en rapport avec leur influence religieuse, alors une tempête s’annonce, une tempête au regard de laquelle les émeutes de 2005 feront figure de brise de printemps.

Revenons à ce qu’à dit l’imam tunisien à propos des Tchétchènes et des Maghrébins : « nous sommes tous frères ». Tous frères parce que tous musulmans, tous frères dans la Oumma ! Le message est donc sans ambigüité : la Mosquée ne veut plus de divisions dans la « communauté ». Elle ne veut plus de guerres fratricides sur fond de trafic de drogue. Elle veut l’unité des musulmans !

Le trafic de drogue est un facteur unificateur au niveau des quartiers mais diviseur au-delà. Chaque quartier à sa zone de chalandise et les conflits apparaissent sur les frontières. Une sorte de féodalité criminelle s’est installée et les petits seigneurs de la guerre ont des intérêts qui opposent davantage qu’ils ne rassemblent. D’un point de vue islamique, cela doit cesser (« Nous formons une seule communauténous sommes tous frères »). Pour autant, les imams ont-ils suffisamment d’influence pour imposer comme à Dijon une « trêve de Dieu » générale ? Sans doute pas, pour le moment, tant les intérêts en jeu (économiques et de pouvoir notamment) sont importants.

Cependant, ne nous faisons pas d’illusions, l’unité des 74% par-delà leurs divisions en « cités » est forcément dans l’agenda de la Mosquée ! Il ne peut en être autrement. Le plus gros du travail, celui de dresser au nom de l’islam la jeunesse musulmane contre la France, celui de séparer les « frères » des étrangers, n’a-t-il pas déjà été fait par les islamistes ? C’est un constat indubitable : dans les têtes, l’unité est déjà réalisée ! Reste cependant les divisions d’intérêt.

Qu’est-ce qui pourrait faire cesser ces divisions d’intérêts ? La fin du trafic de drogue bien sûr !

Qu’est-ce qui pourrait mettre fin au trafic de drogue ? Différents facteurs en fait : la répression d’Etat (mais celui-ci en aura-t-il le courage ? En a-t-il les moyens ?) ; la légalisation des drogues en question, et notamment le cannabis (les gens qui nous gouvernent sont trop lâches pour agir contre les trafics mais suffisamment stupides pour les légaliser) ; la fin du cash…  Peu importe : la fin du trafic de drogue (ou sa perturbation durable) assèchera l’économie parallèle des cités, appauvrira les masses musulmanes qui y vivent, et surtout fera disparaître le principal facteur de division entre les cités, les quartiers et les bandes ethniques. Bref, la fin du trafic de drogue affaiblira le pouvoir des caïds et ouvrira un boulevard à la Mosquée dont le discours politique unificateur (« Nous formons une seule communauténous sommes tous frères ») sera entendu et reçu sans être contredit par des luttes d’intérêts qui n’auront plus lieu d’être. Et puisqu’il faut s’opposer pour se poser, l’unité des 74% se fera, ressentiments aidant, contre l’Etat mécréant et la France, une France devenue Dar al-Harb, terre de guerre et prochaine proie désignée de la conquête musulmane.

Selon nous, l’islam évitera la guerre civile tant que la paix civile permettra les trafics, nourrira grassement la population des banlieues, et assurera le pouvoir des caïds. Après, c’est autre chose… Les Autochtones, quant à eux, sont totalement apathiques et seront prêts à toutes les compromissions pour un peu de tranquillité. Même se rassembler et s’organiser sur une base nationale-autochtone, comme nous le proposons et comme le font déjà toutes les autres composantes ethniques du corps social républicain, semble leur demander un effort dont ils ne sont plus capables. Or, pour qu’une guerre civile ait lieu, il faut au moins que deux parties soient en confrontation. Si une guerre civile doit nous opposer à l’islam, il faudra probablement que les hostilités soient déclenchées par l’islam. Et encore, il est presque certain que de nombreux Français se mettront sur le dos pour faire trois gouttes de pipi.

Ci-dessous, nous proposons à nouveau au lecteur un texte que nous avons placé sur ce blog, il y a déjà quatre ans. Nous envisagions alors la conquête musulmane d’une ville comme Grenoble, que nous connaissons assez bien, puisque nous y avons vécu plusieurs années. Ce scénario peut sembler irréaliste, mais, pour avoir consulté des gens qui ont servi dans un régiment dont une partie de l’entraînement consiste précisément à réaliser le type d’action que nous décrivons, nous soutenons que ce scénario est plausible… à condition toutefois que les services de renseignements de l’Etat soient défaillants ! Si un tel scénario se réalisait, à savoir une opération islamiste menée sur tout le territoire national à partir des banlieues, alors, en l’espace de quelques heures, le pays tout entier basculerait dans le chaos le plus total.

Il va sans dire que, pour nous, les villes ne sont pas « tenables » dans la situation que nous décrivons dans le texte qui suit. Une réaction, si réaction il y avait, pourrait se mener à partir des gendarmeries disséminées dans la France rurale. Celles-ci devraient agréger autour d’elles les anciens militaires, les conscrits des dernières classes ayant fait leur service militaire (l’instruction militaire, c’est comme la bicyclette…), ainsi que les personnes habituées au maniement des armes, comme les tireurs sportifs ou les chasseurs. Ces gendarmeries pourraient ainsi constituer des môles de résistance, dans un premier temps, d’où pourrait partir, dans un second temps, la reconquête du territoire national-autochtone. N’oublions pas que si les banlieues encerclent les villes, la France périphérique encercle les banlieues.

Nous l’avons dit, ce texte date donc de quatre ans. Le lecteur changera de lui-même les noms des quelques acteurs qui y sont mentionnés. Nous l’avions intitulé : « Joyeux Noël ! »

Joyeux Noël !

 

[Nuit de Noël 2016 : des bandes de « jeunes » des cités, métamorphosées en « groupes islamiques armés », attaquent à l’arme de guerre les casernes, les cantonnements et les postes de police. En quelques heures, ils sont maîtres de villes entières… Un scénario impossible ?]

Place Beauvau, vendredi 23 décembre 15 heures

Avec irritation, Bernard Cazeneuve repose sur son bureau les deux pages d’une note TTU (Très Très Urgent) du Directeur du Service central du renseignement territorial (SCRT). Cazeneuve répugne à prendre des décisions, c’est pourtant ce que lui demande Leonnet :

« Depuis plusieurs mois, écrit Leonnet, l’islam a transformé différents quartiers en territoires politiques interconnectés. L’ancien système du caïdat a semble-t-il laissé place à une hiérarchie radicalisée par la religion. Ces territoires regorgent d’armes et les « bandes » doivent désormais être considérées comme de potentiels « groupes armés » paramilitaires. Cela est d’autant plus dangereux que ces bouleversements rendent obsolètes les accords tacites passés entre nos services et les anciens encadrements mafieux des quartiers. Or, depuis plusieurs jours, nos renseignements font état d’une grande agitation dans plusieurs banlieues. Des djihadistes revenus de Syrie ont été signalés dans plusieurs villes comme Strasbourg, Marseille, Grenoble, Lyon… Il nous faut donc craindre des émeutes imminentes, comparables à celles de 2005, peut-être plus violentes encore. Dans ce contexte, il nous paraît donc nécessaire de procéder à des interpellations préventives… ».

Cazeneuve griffonne quelques mots sur la note et la tend à son Directeur de cabinet :

– Tenez  Strzoda, vous donnerez des instructions, je ne veux aucune émeute d’ici la fin du mandat !

Sur le papier, le ministre a écrit au stylo rouge et souligné : « pas de provocation, on temporise jusqu’aux élections !! »

Place Beauvau, samedi 24 décembre 10h00

Appel du Préfet de l’Isère au ministre de l’intérieur : des attentats semblent se préparer sur Grenoble :

– une rumeur sans doute, monsieur le ministre, mais bon, on ne sait jamais… Selon le Directeur du renseignement intérieur de l’Isère ces informations ne sont pas fiables à 100%, mais je pensais que…  De toute manière, les effectifs de police sont suffisants. Bien que la CRS 47 soit mobilisée sur Paris, il nous reste un Escadron de Gendarmes mobiles consigné dans sa caserne

– Dans ce cas, on s’en tient aux instructions décidées en haut lieu : pas de provocations inutiles !

Grenoble, Hôtel de police, dimanche 25 décembre, minuit passé de 15 minutes

50 « jeunes radicalisés » du quartier Mistral pénètrent dans l’Hôtel de police. Ils sont armés d’explosifs, de kalachnikovs, de pistolets-mitrailleurs Uzi et de RPG 7. Ils ne laissent aucune chance aux quelques fonctionnaires présents. Chaque étage, chaque bureau, chaque placard est visité. Ceux qui se défendent sont hachés par les balles des AK 47, ceux qui se rendent son égorgés. Deux voitures de police qui revenaient sirènes hurlantes sont disloquées par des roquettes.

Grenoble, Caserne des Gendarmes mobiles, dimanche 25 décembre, même heure

50 « jeunes radicalisés » de la Villeneuve, rejoints par 50 autres de Teisseire, pulvérisent la guérite du garde et s’élancent vers les petits immeubles orange et gris où vivent les gendarmes et leur famille. Tous sont en train de fêter Noël. Pendant qu’un groupe investit le dépôt d’armes, le centre administratif et les hangars, un autre tire sur les façades au lance-roquette et à la mitrailleuse PKM. Avec un haut-parleur, un ancien de Syrie ordonne aux gendarmes de descendre au pied des immeubles avec leur famille. Puis, les femmes et les enfants sont enfermés dans les hangars. Les hommes sont parqués sur le terrain de tennis, où ils sont exécutés. A 1h30 du matin, l’escadron 24/5 n’existe plus.

Grenoble, cantonnement de la CRS 47, dimanche 25 décembre, même heure

50 « jeunes radicalisées » venus de l’Abbaye investissent un cantonnement presque vide si ce n’est le personnel de garde, vite égorgé. Armes, munitions et uniformes sont chargés dans des véhicules trouvés sur place.

Varces, Caserne du 93e RAM et du 7e BCA, dimanche 25 décembre, même heure

La caserne, située à une dizaine de kilomètres de Grenoble, est presque vide elle-aussi. Les officiers, les sous-officiers et de nombreux hommes de troupes logent à l’extérieur des bâtiments. Le personnel de garde n’est pas en nombre suffisant pour résister à l’attaque surprise de 150 « jeunes radicalisés » puissamment armés, partis des Essarts, de Surieux, des Arlequins et des Baladins. Tous les militaires présents sont égorgés ou abattus. Les djihadistes s’emparent alors des fusils d’assaut, des munitions, des mortiers, de missiles sol-air, de véhicules blindés, et des panoplies high-tech  « Félin ». Des gendarmes, venus en secours du village voisin, sont brûlés vif dans leurs véhicules. La prison qui fait face à la caserne est aussitôt prise d’assaut. Les prisonniers musulmans sont enrôlés dans le djihad, les gardiens sont exécutés.

Région de Grenoble, dimanche 25 décembre, entre 1 heures et 5 heures du matin

Toutes les gendarmeries et tous les bureaux de police sont pris d’assaut par les « jeunes radicalisés » des différents « quartiers ». Les gendarmes de Vif et de Pont de Claix sont massacrés. Ceux d’Eybens ou de Domène ne doivent leur salut et celui de leur famille qu’à leur repli sur Chambéry. La préfecture de l’Isère et la mairie de Grenoble sont brûlées. Au petit matin, il ne reste rien du pouvoir de l’Etat républicain sur Grenoble.

Grenoble, dimanche 25 décembre, 8 heures du matin

Les bobos grenoblois, de grandes âmes qui ont élu un maire écologiste, sont tétanisés dans leurs appartements. Toute la nuit, ils ont entendu des cris, des explosions, des rafales d’armes automatiques. Et le 17 qui ne répondait pas ! Dehors, des cadavres jonchent les trottoirs et les imprudentes qui osent sortir non voilées se font violer. Des engins blindés pavoisés aux couleurs de l’islam gardent les carrefours. Des voitures de la gendarmerie, bondées de « jeunes » des cités voisines, passent sirènes hurlantes : ils rejoignent les groupes armés islamistes. Chacun aura son FAMAS, gracieusement fourni par le 7e BCA et le 93e RAM.

Les nouvelles à la télévision ne sont pas rassurantes. Des évènements similaires se passent à Marseille, Lyon, Toulon, dans le 93 et même à Bruxelles.  Des politiciens parlent « négociation » et « partition du territoire ». Les zones islamiques seraient gérées par la charia et les zones républicaines resterait organisées sur le modèle de la société ouverte et du vivre-ensemble : « tout ce qui est à vous est à vous ; tout ce qui est à nous moitié chacun ». Cazeneuve, quant à lui, refuse de démissionner.

Et le pape François souhaite à tous un Joyeux Noël œcuménique !

Décryptage :

Ce scénario peut paraitre surprenant, il est pourtant tout à fait plausible.

  • Les armes tout d’abord :

On estime que 30.000 armes circulent dans les banlieues dont 4000 armes lourdes (kalachnikov, Uzi et autres). Le stock d’armes des principales banlieues est donc suffisant pour équiper convenablement dans chaque ville 300 à 400 aspirants au djihad (rien qu’à Grenoble, une quinzaine d’armes de guerre avec leurs munitions ont été saisies en janvier dernier).

  • L’attaque des casernes, cantonnements et hôtels de police

Aucun de ces lieux n’est conçu pour résister à une attaque surprise de type militaire. Les chiffres que je donne concernant le nombre de djihadistes participant à ces attaques est bien supérieur au nécessaire. Il est probable qu’en quelques minutes les hommes de garde seront neutralisés et les points sensibles (centre de commandement, armurerie, dépôt de munitions…) conquis ou détruits. Dans chaque ville, la force armée de l’Etat est concentrée en cinq ou six points qui ne se disposent pas comme s’ils étaient dans une zone de guerre. C’est une erreur manifeste. Il s’ensuit un défaut de protection qui les rend facilement neutralisables par des forces relativement peu importantes et peu entraînées, mais dotées d’armes de guerre. Cette neutralisation des forces armées et de police dans les principales villes livrerait le pays à l’islam.

  • Les « jeunes radicalisés »

C’est le point faible du scénario, car pour qu’une telle opération soit possible il faudrait que les bandes criminelles qui encadrent les cités, bandes déjà armées et agissant pour leur propre compte et pour le crime, se muent en « groupes islamiques armés » agissant pour le djihad. Cette métamorphose n’est toutefois pas impossible. On sait que les allogènes des cités sont déjà très largement islamisés et qu’il existe de nombreuses passerelles entre délinquance et islamisme (« islamo-délinquance »). Les prisons sont depuis longtemps un lieu de recrutement pour les islamistes. Les GIA algériens ont d’ailleurs parfaitement réussi à recycler les membres de la pègre algérienne pour en faire des agents actifs du djihad. La métamorphose des « bandes » en « groupes islamiques » n’est donc pas impossible. Et c’est cette mutation qu’il faut observer : lorsqu’elle sera arrivée à son terme (si ce n’est déjà le cas), une action soudaine et brutale telle que nous l‘avons exposée ci-dessus entrera dans le champ des possibles, voire des probables.

  • Le pouvoir politique

C’est le ventre mou du pays. Il est pour l’heure à mille lieux d’imaginer un tel scénario (protège-t-il seulement ses casernes ?). L’incompétence, la veulerie et les craintes carriéristes de ceux qui nous gouvernent empêcheront toute action préventive et proportionnée à la menace (engagement militaire dans les cités, style « bataille d’Alger », arrestations, fouilles systématiques, déplacements de population mais aussi droit pour les militaires de garder leur arme personnelle chez eux, etc.). En s’interdisant de pénétrer dans les quartiers « sensibles », le Pouvoir s’interdit de voir. Il ne sera donc pas en capacité d’évaluer correctement une agitation qu’il percevra à peine, d’autant que seul un cercle restreint connaitra les objectifs et le timing de l’opération djihadiste à venir. Sur le papier, le rapport de force est certes en faveur de l’Etat, mais une attaque surprise telle que nous l’énonçons changerait complètement la donne. Si les islamistes métamorphosent les bandes criminelles armées en groupes islamiques armés, le premier qui appuiera sur la gâchette l’emportera.

  • Le jour d’après

Le jour d’après ce sera soit la reconquête, c’est-à-dire Mossoul et Alep (la reconquête, mais aux ordres de quel pouvoir d’Etat, avec quels soldats, de quelles casernes épargnées ? Ceux des OPEX qu’il faudra rapatrier en vitesse ?), soit l’acceptation du fait accompli, c’est-à-dire la partition territoriale. Vu les politiciens qui sont les « nôtres », il est préférable de n’avoir aucune illusion. Nous nous orienterons donc probablement vers une partition du territoire (selon Philippe de Villiers, il existerait déjà un « plan de partition territoriale »). Donc, si vous habitez près d’une ville (à fortiori dans une ville), le mieux, puisque les Autochtones sont incapables de s’organiser en Communauté pour se défendre, est de préparer un sac à dos et de se tenir prêt. Et si vous êtes gendarme, éloignez votre famille…

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