Par Antonin Campana

 

Autrefois, parlant des modes américaines, on disait qu’elles arrivaient en France avec dix années de retard. Ainsi en était-il du rock, du mouvement hippie ou des McDonald’s. Cela ne semble plus exactement vrai aujourd’hui. Ainsi, il n’aura fallu que quelques jours pour que l’affaire Weinstein se répercute en France et en Europe, et que quelques heures pour que le mouvement Black Lives Matter (BLM), qui semblait n’attendre que cela, ne déferle dans nos grandes villes. Cela traduit à l’évidence un alignement des psychologies et des préjugés ainsi qu’une référence aux mêmes mythologies des deux côtés de l’Atlantique. Autrefois, une lente éducation ou rééducation des populations européennes était nécessaire avant qu’elles acceptent les nouvelles productions de la sous-culture américaine. Aujourd’hui, une partie importante des populations européennes et américaines réagissent avec un faible décalage aux mêmes stimuli globalistes. C’est que ces populations sont désormais mondialisées et n’appartiennent plus spécifiquement ni à l’Europe, ni aux États-Unis.

 

Partant de ce constat, nous nous interrogions sur le temps qu’il faudrait à une guerre civile états-unienne pour se propager en Europe et notamment en France. Si la mort à Minneapolis d’un délinquant noir sous le genou d’un « policier-blanc » pouvait immédiatement causer des remous dans la plupart des grandes villes en Europe, qu’en serait-il, alors, si de violentes émeutes à Détroit, Portland ou Los Angeles se soldaient par la mort de quelques dizaines de personnes sous les balles de policiers-blancs ou de « suprémacistes blancs » ? Autrement dit : un début de guerre civile aux Etats-Unis ne pourrait-il pas, sorte de canari dans la mine, nous avertir d’un coup de grisou imminent en Europe ? Structurellement, les sociétés européenne et états-unienne se ressemblent désormais beaucoup : même oligarchie dominante, même population métissée, même gauchisme sociétal, même nationalité réduite à une catégorie juridique ouverte, même système politique représentatif, même discours médiatique, même problèmes d’intégration des « minorités », même système de légitimation de la classe au pouvoir (démocratie, droits de l’homme…), etc. N’est-ce pas justement ces ressemblances (récentes) de structures, d’organisation, de fonctionnement, selon les normes d’une même sous-culture mondialisée, qui permettent aux secousses sismiques qui agitent la société états-unienne de provoquer bientôt des répliques en Europe ? L’observation de l’état de santé du canari américain nous permettrait ainsi, avant même qu’il ne tombe inanimé, d’anticiper la guerre civile et peut-être même de nous y préparer.

Si l’on raisonne globalement, en se limitant aux grands traits, on dira que les états-uniens se divisent et interagissent sans trop se mélanger à l’intérieur de quatre grandes sociétés qui s’ignorent et se haïssent. Ces quatre sociétés obéissent à des problématiques qui leur sont propres. L’oligarchie forme une de ces sociétés, les minorités ethniques en forment une seconde (il y a en fait autant de « sociétés » que de minorités), les Blancs « zombifiés » une troisième, et les Blancs « conservateurs » une quatrième.

I. Les quatre sociétés

1. La société oligarchique

Il s’agit de la société dominante. Celle-ci contrôle l’État, la Police, l’armée, les médias, le complexe militaro industriel, les services de renseignements, l’idéologie politiquement correcte… La quasi-totalité des politiciens est à son service, ainsi que l’État profond.

Mais le vrai problème de l’oligarchie est le contrôle des populations. Jusqu’à présent, l’oligarchie s’enrichissait grâce à la délocalisation des usines et un système basé sur la dette qui permettait d’acheter des biens réels fabriqués ailleurs contre du papier monnaie imprimé ici. La population active, concentrée dans les services et le tertiaire, y trouvait largement son compte, et il n’était donc pas difficile de contrôler des gens satisfaits.

A mon sens (je l’explique ici), les Chinois se sont servis du Covid pour siffler une fin de partie sans risquer de déclencher un conflit brutal. Pourquoi la Chine, ayant maintenant aspiré toute la technologie occidentale, continuerait-elle à fournir des produits manufacturés contre du papier dont la valeur réelle tend vers zéro ? N’aurait-elle pas intérêt à se recentrer sur son immense marché intérieur, quitte à traverser quelques années difficiles ? N’’est-ce pas précisément ce qu’elle fait ? Ce bouleversement dans les échanges internationaux indique que la société de consommation est terminée, et cela d’autant plus qu’un gigantesque krach monétaire et bancaire arrive.

Un autre problème, pour l’oligarchie, tient dans l’épuisement des réserves énergétiques. L’industrie du pétrole de schiste américaine est en train de sombrer, le pétrole conventionnel a partout atteint son pic de production, le nucléaire n’a pas bonne presse et la production électrique des éoliennes ou autre panneaux solaires ne couvrira jamais la décroissance de l’extraction pétrolière. Moins d’énergie, c’est moins de production et c’est plus de chômage.

En fait, et pour faire court, l’oligarchie doit gérer un effondrement. Mais comment contrôler des populations dans un contexte d’effondrement ? Comment les contrôler de telle manière que ces populations ne se retournent pas contre les responsables de cet effondrement, c’est-à-dire les super-riches de l’oligarchie ?

2. La société « ethnique »

Les problèmes de la société oligarchique sont à cent lieues des préoccupations des sociétés ethniques. Ici, on ne cherche pas à contrôler les esprits mais un territoire.

Caricaturons un peu : les minorités profitent de l’aide sociale (welfare) et, retranchées dans des quartiers, se livrent pour survivre à diverses activités criminelles parallèles. Actuellement plus de 900.000 Noirs dorment en prison : soit environ un Noir sur 42… et un homme noir sur 8 ! De nombreux enfants grandissent sans père. 20% des Noirs vivent avec moins de 12 dollars par jour. Autrement dit, les populations noires, totalement marginalisées, vivent en dehors de la société, même si une classe moyenne a émergé.

Les sociétés ethniques, sont des sociétés dépendantes, donc facilement manipulables. En fait, le pouvoir oligarchique se sert des minorités pour endiguer l’Amérique blanche, arc-boutée sur les libertés individuelles et difficile à manœuvrer. Ce pouvoir manipule les minorités de plusieurs manières. Par l’aide sociale qui les rend dépendantes, par des politiques d’immigration qui « clientélisent » l’électorat hispanique, mais aussi par l’attribution de postes prestigieux. Ainsi, de nombreux Noirs bénéficient-ils de la discrimination « positive » dans les médias audiovisuels et, plus important pour notre sujet, dans la police.

Une autre façon de manipuler les minorités est de les entraîner dans des opérations type Black Lives Matter. On sait en effet que ce mouvement est largement financé par le corporate power et les fondations type Soros ou Ford. Les médias oligarchiques comme le New York Times ou le Washington Post apportent également une aide décisive dans la promotion du « produit » BLM. En alimentant le ressentiment des Noirs envers les Blancs, l’oligarchie divise la population globale et se « fait oublier ».

3. La société « zombie »

Les Blancs zombifiés sont des Blancs honteux d’être Blancs, qui se mettent à genoux pour se faire pardonner d’être Blancs et qui pensent avoir une dette morale immense et perpétuelle envers l’humanité non-blanche.

Ce sont d’ailleurs des Blancs zombifiés qui ont inventé le concept de « privilège blanc » (Peggy McIntosh), « d’oppression raciale » et de « suprématie blanche » (Theodore W. Allen) ou qui ramènent la « blanchité » à une sorte de souillure (Noël Ignatiev, Ruth Frankenberg, David Roediger, Jeff Hitchcock …). Significativement, l’idéologie des whiteness studies, qui forme la charpente « intellectuelle » du mouvement BLM (comme celui des indigénistes en France) n’est pas apparue dans une Afrique colonisée. Cette idéologie a été largement façonnée par des Blancs, dans une langue qui utilise des mots et des concepts issus de la culture blanche, dans une société bâtie grâce au labeur et au sens de l’organisation des Blancs. Les whiteness studies doivent beaucoup à une blanchitude dégénérée, et pas grand chose à la négritude.

Les Blancs zombifiés se recrutent principalement dans les populations urbaines aisées, anti-Trump, lectrices de la presse-Système, démocrates, et LGBT compatible. Ceux qui constituent cette population délabrée, bien que protégés par la police qu’ils disent détester, sont des proies de choix pour la criminalité non-blanche. Ce « tandem raciste » (Bruno Gheerbrant), qui allie l’agression « classique » à l’agression raciste, une des pires expressions du racisme anti-blancs, ne heurte ni la conscience ni même la fierté de ces Blancs honteux. Souvent, ces masochistes se sentent moralement inférieurs, ce qu’ils sont sans doute, et aspirent à expier leur culpabilité leucoderme sous les coups. D’autres, pour la même raison, rejoignent les groupes antifas ou déboulonnent les statues.

A noter, sur les évènements en cours : images et vidéos, nous montrent que les Blancs zombifiés sont plus nombreux que les Noirs eux-mêmes dans les manifestations BLM. Voyez par exemple cette courte vidéo d’une récente manifestation à Portland. Les Noirs qui manifestent semblent être issus, quant à eux, de la classe moyenne noire, plus que des ghettos qui semblent pour le moment peu mobilisés.

4. La société conservatrice

Les Blancs conservateurs sont ceux qui ont construit « l’Amérique » qui faisait autrefois rêver, qui sont morts en Normandie croyant mourir pour la liberté de tous et qui ont fait marcher des hommes sur la lune.

Ces Blancs, de moins en moins nombreux, portent sur leurs épaules toute la société américaine, ou ce qu’il en reste. Ils sont ceux qui se lèvent tôt le matin pour travailler dur et donner leur pain quotidien aux parasites sociaux qui en retour leur reprochent d’être ce qu’ils sont. Ils honorent le drapeau, ne rougissent pas de leurs grands hommes, se disent chrétiens et votent plutôt républicain que démocrate.

Les Blancs conservateurs voient leur pays sombrer dans le chaos et en sont effarés. Ils voient les piliers du pays, la loi, l’ordre et la Constitution, vaciller sous l’action de minorités raciales et sexuelles mais aussi de zombies blancs qui dans leur vie n’ont jamais réellement travaillé. Ils acceptent difficilement l’effacement de leur culture, la dénonciation de leur religion et ce gauchisme culturel qui leur demande aujourd’hui de vivre plus à genoux que debout.

Point à noter, pour ce qui nous concerne : les Blancs conservateurs et patriotes ne sont pas contre les armes, moyen pour eux de défendre leur liberté, si besoin était. Beaucoup d’entre eux en possèdent donc. Les démocrates et la gauche sociétale leur en font grief et s’activent pour faire voter une loi anti-armes. Les Blancs conservateurs sont pour le moment tranquilles, mais y-a-t-il des lignes rouges à ne pas franchir ?

II. Des logiques différentes

Les quatre sociétés dont nous parlons ne raisonnent pas selon la même grille d’analyse, n’ont pas les mêmes intérêts et ne poursuivent pas les mêmes objectifs.

1. Les minorités ethniques se situent dans une logique raciale

Les membres des minorités noires ou hispaniques ont un fort sentiment d’appartenance à leur groupe d’identité. Ils ne se conçoivent pas comme des individus dissociés et sans attaches évoluant librement dans une société post-raciale ou post-identitaire. En bref, ils ont une conscience raciale, n’éprouvent aucun sentiment de culpabilité à exprimer des sentiments racistes, notamment envers les Blancs, voire à exercer à leur encontre une violence qu’ils pensent légitime, si ce n’est normale.

La minorité afro-américaine des « ghettos » est travaillée de longue date par les partisans de Louis Farrakhan et de Nation of Islam. Nation of Islam, organisation à la fois politique et religieuse, est extrêmement populaire chez les Noirs des couches populaires, qui composent 80% de la population noire. Son influence est énorme. Pour montrer sa force, Nation of Islam a réuni à Washington, en octobre 1995, plus d’un million d’hommes noirs (la manifestation était interdite aux femmes et aux Blancs). Le programme de Nation of Islam tient en quelques points radicaux : pas de mariage mixte, rejet des Blancs et des Juifs, unité et sécession de la communauté noire, rejet du christianisme, voire création d’un Etat noir indépendant, etc.

Nation of Islam, s’est dotée d’une « branche sécurité », véritable structure militaire : Fruit of Islam. Cette « branche sécurité » recrute d’anciens détenus et loue directement ou indirectement ses services à certaines villes états-uniennes (Dallas, Washington, New York, Los Angeles…), notamment pour patrouiller dans les zones sensibles. Les membres de l’organisation paramilitaire portent un uniforme, s’astreignent à une stricte discipline et se veulent « combattants courageux pour Allah ».

Signe d’une certaine nervosité, une autre milice noire (Not F**king Around Coalition- NFAC), présentant une idéologie très proche de celle de Nation of Islam (une excroissance de Nation of Islam ?), vient de faire parler d’elle (sauf dans la presse-Système !) en défilant en nombre et en uniforme, armés de fusils d’assaut, près du Mount Rushmore, haut lieu de la mémoire sudiste (4 juillet). L’objectif ? : provoquer les milices blanches ! (une vidéo de ce défilé ici). Plusieurs centaines de paramilitaires NFAC en treillis noirs ont de nouveau manifesté en armes à Louisville (25 juillet). Cette fois des milices blanches étaient présentes, obligeant la police à barrer les rues. Trois NFAC ont été blessés par balles (accidentellement, par un NFAC qui manipulait son arme ! Voyez cette courte vidéo).

2. Les Blancs zombifiés ont une logique idéologique

Si la problématique des minorités ethniques est essentiellement raciale, celle des Blancs zombifiés est uniquement idéologique.

Les Noirs et les Hispaniques ont une conscience raciale ou ethnique. Il est naturel pour eux de défendre l’honneur de leur peuple, ce qui explique le succès d’une organisation comme Nation of Islam. Les Blancs zombifiés, quant à eux, pourfendent leur propre peuple qu’ils accablent de toutes les tares. Ils ne cachent pas leur volonté de le faire disparaître par le métissage, l’homosexualité ou l’idéologie no child. Ils aspirent à un monde enchanté dans lequel les frontières auraient disparu, les races se seraient mélangées, les cultures auraient fusionné, les femmes seraient devenues comme les hommes, et les hommes comme les femmes ; un monde où les Noirs seraient des Blancs à la peau foncée et les Blancs des Noirs à la peau claire ; un monde où l’on pourrait choisir son « genre », son sexe et en changer ; un monde de « dégénérescence sexuelle », pour reprendre une expression appropriée de Louis Farrakhan ; un monde où tout serait permis, sauf le suprémacisme blanc, et rien ne serait interdit, sauf le suprémacisme blanc.

Les Blancs zombifiés veulent un monde unifié dans lequel régnerait, grâce à un nivellement universel forcé,  le standard et l’interchangeable. A l’évidence, ils servent l’oligarchie : celle-ci n’aspire-t-elle pas à effacer les groupes d’identité qui posent des frontières, et donc s’opposent au global ? La classe des Blancs zombifiés rassemble l’essentiel de la jeunesse bourgeoise des villes, les mouvements LGBT+, les mouvements féministes, antiracistes, antispéciste, vegan, no child, pro-avortement et antichrétien. Le « bras armé » des Blancs zombifiés est l’organisation « Antifa ».

L’organisation terroriste Antifa est protégée par l’État profond et exerce impunément ses violences « contre le suprémacisme blanc » et pour le « droit des minorités », notamment dans les manifestations BLM. Wikipedia signale que les « suprémacistes » blancs, mais aussi noirs, s’opposent aux antifas. Cependant, si l’organisation Antifa agresse les uns, elle prend soin d’ignorer les autres.

3. La logique des Blancs conservateurs se racialise

Les Blancs conservateurs entendent sauvegarder l’identité américaine, telle qu’elle s’exprime à travers la Constitution, la famille, les traditions et un mode de vie qu’ils estiment à juste titre en danger.

Plutôt ruraux, non diplômés et faisant partie de la working class qui nourrit le pays, les Blancs conservateurs subissent la disparition des emplois industriels, la stagnation des revenus et la sous-représentation politique. Boucs émissaires des problèmes raciaux des Etats-Unis, ils éprouvent de plus en plus de ressentiments envers les minorités raciales et les super-riches qui les manipulent.

Par la force des choses, étant désignés comme « Blancs » et, en tant que tels, remis en cause et stigmatisés, les patriotes et conservateurs américains adoptent une position à la fois racialisée (qui est dans l’air du temps) et anti-Système. Ainsi, d’un côté ils exigent la fin de l’immigration, notamment hispanique, et accusent les membres des minorités ethniques d’être des assistés ; et de l’autre ils demandent la mise au pas de Wall Street et du Big Business.

Certains Blancs conservateurs adhèrent à des milices. Il y en aurait plus de 270, regroupant 100.000 membres dans 40 États des États-Unis.  Citons les Oath Keepers (Gardiens du Serment) qui revendiquent 35 000 membres, les Three Percenters ou le mouvement Boogaloo. Ces milices sont en partie constituées d’anciens militaires, notamment de nombreux Marines. Elles pourront sans doute, si les choses tournaient mal, compter sur le soutien de quelques-uns des 6 millions de membres de la National Rifle Association. Ajoutons que la Garde nationale est à 85% composée de Blancs (14% de Noirs).

4. L’oligarchie a une logique de pouvoir

La problématique oligarchique n’est ni raciale, ni idéologique. Elle tourne toute entière autour du contrôle des populations. L’oligarchie doit, dans un contexte d’effondrement global (énergétique, économique, monétaire… mais aussi civilisationnel), réinitialiser la société (« great reset ») de telle manière qu’elle conserve, voire accentue, sa domination.

L’oligarchie pense pouvoir compter sur la police. Cependant 65.5% des officiers de police sont des Blancs (12.8% sont des Noirs), généralement conservateurs, ce qui représente un danger. Pour neutraliser ce danger, l’oligarchie a pris soin de faire nommer des Noirs, et notamment des femmes noires, à la tête des polices des principales grandes villes. Ainsi par exemple (liste non exhaustive) de Philadelphie, de Dallas, de Santa Monica, de Portland, de Portsmouth, de Sacramento, de Ferguson, de San Francisco, de Détroit, de Chicago, de La Nouvelle Orléans, etc.

L’oligarchie pense aussi pouvoir compter sur l’armée. L’État major et le Pentagone lui sont acquis et les Blancs ne représentent que 53% des effectifs. Cependant, le niveau général du soldat américain est plutôt faible et en baisse constante. Fred Reed, journaliste spécialiste des questions militaires écrit à ce propos :

« Jusqu’au Vietnam, les guerres américaines ont été menées par des jeunes hommes coriaces, souvent issus de milieux ruraux, connaissant bien les armes à feu et le travail physique pénible. (…) Les exigences physiques étaient élevées (…). Aujourd’hui, l’Amérique a une armée corrompue et sabordée par une prétendue politique de « justice sociale ». Les recrues ne sont plus des taillés comme des bûcherons. L’obésité est commune. Le Pentagone a abaissé ses standards physiques, caché les problèmes raciaux, assoupli son entraînement. Les officiers ont peur du nombre grandissant de femmes militaires au sein des unités de combat. Une plainte sur le sexisme et c’en est fini de votre arrière ».

Un fait révélateur à ce sujet : Plus le niveau exigé dans les unités de combat augmente, plus la proportion de Blancs augmente. Les Blancs constituent 53% des effectifs, toutes unités confondues, mais plus de 80% du corps des Marines. Et si l’on monte encore d’un cran, au niveau des forces spéciales, les minorités sont quasiment absentes. Ainsi, il n’y a que 8 Noirs dans les Navy Seal (chiffres 2015), une chose que le Pentagone veut évidemment changer par la discrimination « positive », et au nom de la « justice sociale » dont parle Reed.

L’oligarchie peut enfin compter sur les Blancs zombifiés et les milices antifas. Ces groupes de Blancs oligarchiquement dominés par la honte apparaissent bien plus fiables que la police ou l’armée. Nul besoin d’y introduire des minorités pour s’assurer de leur soutien et au besoin les neutraliser. Totalement conditionnés et aliénés, les Blancs honteux peuvent être considérés comme d’indéfectibles larbins des super-riches.

III. Extrapolations

 

1. Les rapports de force en cas de guerre civile

Les milices blanches sont plus nombreuses et surtout plus compétentes militairement que les milices noires. La milice noire NFAC prétend être constituée d’anciens militaires. Pourtant, l’accident de tir de Louisville montre que l’instruction militaire de base n’a pas été acquise. Les milices noires auront sans doute d’énormes difficultés à sortir des quartiers noirs pour s’infiltrer dans les territoires ruraux. Elles pourront par contre facilement investir les centres des métropoles, territoires des Blancs zombifiés. Elles ne manqueront pas alors d’éradiquer les groupes antifas. C’est ici sans doute, tout dépendra de l’attitude des forces de police et de l’armée, que les minorités peuvent espérer gagner leurs premières batailles.

Si une guerre civile se déclenche, il est probable que la police et l’armée se fractionneront. Les membres des bons régiments de combat, majoritairement composés de Blancs d’origine rurale (« des jeunes hommes coriaces, souvent issus de milieux ruraux »), rejoindront l’Amérique conservatrice. Les autres, moins ou pas du tout opérationnels, retrouveront eux-aussi leurs communautés d’origine. Il est tout aussi probable que les « policiers-blancs » se souviendront de la manière dont ils ont été traités. De combien de « divisions » disposera alors l’oligarchie ? Difficile de le dire à ce stade, mais tout porte à croire que le fractionnement de la société américaine se répercutera dans l’armée et la police américaines, privant ainsi l’État profond de ses meilleures troupes. Dans cette éventualité, la classe des super-riches sera contrainte de se réfugier dans quelques ilots protégés… en attendant peut-être son heure.

2. Qui remporterait une éventuelle guerre civile ?

A notre sens, à l’heure où nous écrivons, le rapport de force joue incontestablement en faveur des Blancs de l’Amérique conservatrice. Une sorte de partition territoriale va sans doute se dessiner. Les antifas risquent de se faire éradiquer par les Noirs des quartiers, qui les méprisent, mais aussi par les Blancs ruraux qui ne leur pardonneront pas leur trahison. Peu nombreux, ils n’existent aujourd’hui que par la bienveillance de l’État profond. Les Blancs zombifiés, quant à eux, trop féminisés, pacifistes et bizounours, vont rapidement être soumis par des bandes ethniques organisées. Ils n’auront de cesse de s’échapper de l’enfer des villes pour se jeter dans les bras des ruraux qu’ils dédaignent aujourd’hui.

Les villes à majorité afro-américaine comme Détroit, Miami, Baltimore ou Washington DC, constitueront les principaux bastions des milices noires. Il sera militairement très difficile de les investir. Le coût humain serait trop important. Certains États comme le Texas, la Californie et le Nouveau-Mexique, dans lesquels les Blancs sont désormais minoritaires, seront des proies toutes désignées pour les Hispaniques et s’orienteront probablement vers la sécession. Les petites villes à majorité blanche ainsi que les comtés ruraux autour des métropoles resteront au pouvoir des Blancs conservateurs. Les plus grandes villes, doivent être considérée comme perdues pour les Blancs conservateurs, dans un premier temps tout au moins (les Blancs non-Hispaniques sont faiblement majoritaires dans seulement 3 des 15 plus grandes villes des Etats-Unis : Jacksonville, Indianapolis et Columbus). Ces grandes villes, y compris New York ou Los Angeles, seront sans doute territorialisées par les bandes ethniques et il ne fera pas bon s’y trouver.

Au final, s’il fallait faire un pronostic, on peut considérer que, dans l’état actuel des choses, les Blancs conservateurs, mieux armés, mieux préparés et plus nombreux, remporteraient cette guerre civile même si, dans un premier temps, il leur faudrait abandonner les villes à leur sort. Considérons aussi que les territoires ruraux entourent les villes et les alimentent, au sens propre du terme. Combien de temps survivrait une ville « démocrate » comme Atlanta, coupée du monde et entourée de comtés agricoles dont certains ont voté à 90% pour Trump ?

3. Qui pourrait déclencher la guerre civile ?

L’intérêt de l’oligarchie est de maintenir une forme de guerre raciale froide qui lui permette de diviser le pays pour mieux le contrôler dans sa phase d’effondrement. Une guerre raciale chaude, trop destructrice, irait à l’encontre de ses intérêts. Mais la frontière est étroite entre le froid et le chaud. Le jeu oligarchique est un jeu dangereux.

Les minorités, quant à elles, profitent moralement de la vague BLM. Elles se hissent dans la hiérarchie raciale du Système et engrangent des bénéfices. Elles n’ont donc aucun intérêt objectif à déclencher maintenant une guerre raciale. Pour la communauté noire ce serait la fin de l’assistanat dont elle bénéficie largement. Pour la communauté hispanique ce serait la fin de la submersion migratoire qui la renforce en nombre. Sans même bouger, le poids moral, territorial, démographique et politique des minorités augmente, alors que celui des Blancs, qu’il s’agit de refouler, diminue. Les minorités, pour peu qu’elles se tiennent tranquilles (mais en sont-elles capables ?) peuvent gagner leur « guerre » sans même avoir à la mener.

Les Blancs zombifiés et autres antifas ressemblent quant à eux à des poulets sans tête. Ils vont dans tous les sens, à genoux ou couchés, soutenus par le parti démocrate qui veut la peau de Trump à n’importe quel prix, dût-il faire exploser les États-Unis. Ils taquinent les Blancs conservateurs, comptant sur les « policiers-blancs » pour les protéger. Les Blancs zombifiés craquent des allumettes sur un baril de poudre, sans même avoir conscience de ce qu’ils font. Ils représentent un facteur important de désordre et pourraient, à force de provocations, être le facteur déclenchant d’une guerre civile.

Les Blancs conservateurs de leur côté voient leur situation démographique, économique et surtout morale se détériorer d’année en année. On les traite désormais en citoyen de second ordre, voire en hommes inférieurs (Cf. Le New York Time qui met une majuscule à « Noir » mais pas à « Blanc » ! ), on piétine le drapeau de leur pays, on brûle leurs églises, on décapite leurs statues, on débaptise les lieux, on les chasse et on prétend annuler leur culture. Ces Blancs, dont le seul privilège est de porter tout le pays sur leurs épaules, restent pour l’essentiel silencieux, même si quelques sautes d’humeur ici ou là pourraient suggérer que la bête est en train de se réveiller. En fait, vue la dégradation inexorable de leur situation, les Blancs conservateurs pourraient être les seuls à avoir objectivement intérêt à renverser la table pour commencer une autre partie sur d’autres bases, avant qu’il ne soit trop tard.

Autrement dit, la guerre civile n’est dans l’intérêt objectif ni des minorités, ni des zombifiés, ni des super-riches, mais indéniablement dans celui des Blancs conservateurs. Cela signifie que la guerre civile commencera quand les Blancs conservateurs, fatigués de servir de punching ball, auront décidé qu’il est temps de mettre fin à cette situation. Pas avant.

Risquons une date : les élections du mardi 03 novembre 2020, si elles ont lieu, verront soit la victoire de Trump, soit sa défaite. Si Trump l’emporte, jamais les progressistes sociétaux, le parti démocrate et l’Etat profond ne l’accepteront. Ce que nous connaissons actuellement autour du mouvement BLM sera multiplié par dix. Le gauchisme culturel et sociétal pourrait alors pousser les Blancs conservateurs dans leurs derniers retranchements, provoquant ainsi le début d’un conflit armé. Si Trump est battu, alors ce sera pire, car le gauchisme culturel et sociétal arrivera au pouvoir et se servira de l’appareil d’Etat pour refouler encore davantage les Blancs conservateurs (pour les désarmer par exemple), provoquant ainsi une résistance et un conflit armé.  Dans tous les cas, même si l’Histoire nous ménage toujours des surprises, le mardi 03 novembre 2020 pourrait rester dans les annales comme le jour où a débuté la seconde guerre civile américaine.

En conclusion

Nous avons traité de la situation états-unienne, mais le lecteur conviendra que la situation européenne n’est guère plus brillante. Ici comme là nous reconnaissons les mêmes répartitions spatiales : Blancs zombifiés au centre des grandes villes, minorités dans les quartiers, Blancs conservateurs dans les périphéries rurales, oligarchie invisible au-dessus de la mêlée qu’elle a fabriquée. Ici comme là, nous reconnaissons la même remise en cause de l’identité européenne, par les églises que l’on brûle, les Saints ou la Vierge que l’on décapite, la blanchité que l’on pourfend, la « reductio ad racismus » qui nous infériorise. Ici comme là, il y a des antifas protégés, des minorités armées, des « policiers-blancs » stigmatisés, une armée métissée. Ici comme là, tireurs sportifs ou chasseurs, il y a des Blancs conservateurs armés, qui pour beaucoup ont fait leur service militaire. Ici comme là, plus ici que là d’ailleurs, il y a un islam militant et l’assistanat, et des gens qui travaillent (les méchants), pour faire vivre ceux qui ne font rien (les gentils). Ici comme là, la pression monte. Qui tirera le premier coup de feu ?

Il y a pourtant une différence importante ! Les patriotes américains sont soucieux de défendre leurs libertés fondamentales face au pouvoir central. De là, cette défense opiniâtre de la Constitution et du second amendement sur le droit de posséder des armes. Les Français, quant à eux, ont subi deux siècles de despotisme républicain d’une violence inouïe. Selon certaines sources, la dernière « épuration » républicaine a fait plus de 100.000 morts, entre 1944 à 1947. Cela fait réfléchir. Autrefois, le Bataclan se serait traduit par une Saint-Barthélémy sur tout le territoire national.  Aujourd’hui, les terroristes, hilares, sont punis en étant privé de notre haine, alors que nos cathédrales partent en fumée dans l’indifférence générale. Il faudra plus qu’un coup de pied au c… pour faire réagir les Français !

Une guerre civile peut donc être déclenchée par des patriotes américains n’ayant plus d’autre solution, mais en aucun cas par des Français totalement soumis. Par contre, si une telle guerre civile commençait aux États-Unis, il est probable qu’elle aurait, comptez en cela sur les antifas et les indigénistes, immédiatement des répercussions en France. A ce moment, les Français auront le choix entre continuer à vivre couché ou se dresser eux-aussi pour défendre leur liberté. L’Histoire est imprévisible. Mais n’oublions pas que dans « Français » il y a « Franc » et que « franc » veut dire « libre ».

En attendant, surveillons le canari !

Faites connaitre notre site, partagez !