Benjamin Griveaux

 

Le billet de Nicole Mina

 

Les Gilets Jaunes n’ont pas envahi un lieu sacré, mais sont entrés dans un bâtiment qui leur appartient, dont ils paient l’entretien avec leurs impôts.

On connaissait le rat des villes et le rat des champs. Il nous faut désormais valider une nouvelle espèce : le rat de ministère ripoux-blicain. Gras ou mince, poussif ou sémillant, il a la particularité de se nourrir et thésauriser sur le dos de ceux qu’il méprise, injurie et humilie.

Ainsi le rat de ministère GRIVEAUX a claironné sa haine des Français qui endossent le fameux Gilet Jaune pour exprimer leur souffrance. Il a plastronné, vitupéré, bien protégé par une quinzaine de policiers dans ce qu’il considérait comme son fief.

Et voilà que les gueux, les prolos, le peuple, en un mot ceux qu’il traitait plus bas que terre, ont décidé de le déloger de son repaire pour lui faire connaître, en vrai, le fumet de la révolte des humiliés.

Bien entendu le rat, c’est bien connu, n’affronte pas ses adversaires. Il les fuit honteusement dans un dédale salvateur. C’est ce qu’a fait Griveaux, se faufilant piteusement dans les jardins privés qui jouxtent ses murs habituels pour déboucher dans une ruelle, étroit symbole de toute retraite humiliante.

Mais voici que ledit rat, rapidement requinqué par la présence policière, se redresse, s’époussète et derechef éructe contre ceux qu’il n’a pas eu le courage d’affronter, et même se pare de la cape de l’orgueil mégalomaniaque.

« Ce n’est pas moi qui suis visé, c’est la République », dit-il, confondant sa méprisable personne avec l’institution qui lui a conféré provisoirement sa charge.

Parlant des Gilets Jaunes avec lesquels il n’a pas eu le front d’entamer un dialogue, il dit : « C’est inacceptable et j’espère que les vidéos permettront d’identifier et de poursuivre les auteurs, et qu’ils seront très… très durement condamnés. Ce qu’ils ont cassé aujourd’hui ce n’est pas mon ministère, ils ont cassé un bâtiment qui appartient aux Français. Ce n’est pas moi qui suis propriétaire de ma charge, ce sont les Français ».

Parce que la morgue du rat de ministère n’a pas de limite, sa vision ne lui permet pas de comprendre que ces Français en colère sont entrés DE PLEIN DROIT dans un bâtiment qui leur appartient, parce que ce sont leurs impôts qui paient son entretien. Sa vision ne lui permet pas non plus de concevoir que ce sont ces mêmes impôts qui font de lui leur employé, leur obligé. L’énarquie lui a inculqué les principes de la dictature par la manipulation, mais ne lui a pas appris les lois humaines. En particulier celle qu’un responsable est beaucoup plus redevable que commandeur envers ceux qui lui ont conféré une charge.

J’espère que d’autres rats de ministère ont conscience qu’ils seront délogés à l’avenir, que leurs jours de gloire sont comptés. Et qu’ils ne dormiront pas tranquille. Comme les milliers de gueux français qui ne savent pas s’ils pourront nourrir décemment leurs enfants.

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