Le billet d’Erick Cavaglia
Les lecteurs assidus du Seigneur des Anneaux auront pu avoir l’étrange sensation de se retrouver immergés dans l’œuvre monumentale de JRR Tolkien en ce samedi 16 avril. En effet, le Pape François s’est rendu à Lesbos dans un camp de migrants en un lieu appelé Moria. Là, il a rencontré des réfugiés, a longuement discuté avec eux, a pris une collation et les a assurés de son indéfectible soutien, non sans avoir asséné quelques contre-vérités dont il a le secret, et avoir sommé les Européens de se montrer toujours plus accueillants et généreux vis-à-vis des masses de migrants qui ne cessent de se déverser sur leur territoire. Il a ensuite invité des familles syriennes musulmanes à s’installer au Vatican et s’en est retourné content de son effet.
En suivant le pape François suintant d’amour pour tous les hommes souffrants pourvu qu’ils ne fussent ni blancs ni chrétiens (il n’a invité aucune famille de Syriens chrétiens à s’installer chez lui), on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec Saroumane-le-Blanc, supérieur de l’ordre des magiciens qui, par aveuglement , ambition et naïveté a cru qu’il pourrait s’acoquiner avec les puissances maléfiques, afin de mieux les manipuler et qui a finalement été déchu, non sans avoir mis en péril l’existence même des peuples libres de la Terre du Milieu qu’il était initialement chargé de protéger.
On peut ainsi méditer sur la mission de tous ces successeurs de Saint- Pierre qui ont participé à l’élaboration d’une civilisation originale, pétrie d’hellénisme, de latinité de paganisme agrégés par le catholicisme romain et au rôle bien trouble assumé par la lignée des papes post-conciliaires qui participent pieusement à la destruction totale et radicale de cette même civilisation. Ces tristes sires là, comme il est spécifié dans les Évangiles, recevront leur récompense sur terre ! Les commentaires dithyrambiques de la presse aux ordres de la finance mondialiste internationale sont là pour l’attester. Mais le long calvaire des peuples européens, lui, ne fait que commencer. Parmi les artisans les plus acharnés du grand remplacement, le pape François tient désormais un rôle éminent : il donne une caution morale à toutes les basses œuvres qui s’acharnent sur le Vieux Continent et dont la submersion migratoire n’est que l’aspect le plus dramatiquement visible. Une seule consolation au regard de notre longue Histoire demeure : ce n’est pas la première fois que les instances dirigeantes terrestres de l’Eglise catholique sont complètement dévoyées. L’Europe s’en est toujours relevée.
Ce François là – dont on se demande s’il vaut plus que l’autre, Son Enflure Pignouf 1er – mettrait-il en pratique le “aimez vos ennemis” du sermon sur la montagne (Matthieu 5) ??? En tout cas ce pape de l’église catholique romaine (si peu chrétienne et tellement romaine) me paraît oublier que, comme l’a démontré Ellul (la plus brillante et la plus achevée des démonstrations de ce genre selon moi), christianisme rime avec anarchie, donc libéralisme intransigeant.