Le billet d’Elisabeth Amigue

 

Les antifas montpelliérains en pleine débandade devant la vigueur et la montée des populistes tentent de mobiliser les forces de dissolution. Aussi, le 15 mars 2018, une certaine Catherine, publiait un appel à la « solidarité syndicale de l’ensemble du mouvement syndical et ouvrier de l’Hérault et du Gard » pour soutenir l’infortunée Cécile Fortunato qui avait tenté de nuire à la Ligue du Midi en faisant pression sur les autorités préfectorales et judiciaires de l’Hérault à maintes reprises, revendiquées publiquement. Ceci en vain… Madame Fortunato est employée à la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) ; on doit admettre que la multiplication de la misère et du déracinement garantissent son emploi ; il est certainement plus intéressant pour un PJJ de prêcher pour sa paroisse que de défendre l’intérêt général. C’est hélas bien humain…

Il semble que cette déléguée régionale du syndicat SNPESPJJ/FSU, s’estime martyrisée par une « association de délinquants politiques avérés ». L’appel en question est signé d’un retraité PJJ syndiqué du département de la Saine-Saint Denis, Claude Marill. Il faut être dans une sacrée gadoue -c’est un euphémisme- pour faire appel au 93, non ? On dirait que nos antifas locaux pédalent dans la choucroute.

Pourquoi cet appel au rassemblement ? Parce que, figurez-vous, lors du procès des dangereux “terroristes” (en fait terreurs des gauchiasses montpelliéraines), Roudier père et fils, le 5 décembre 2017, alors que les médias se pressaient pour offrir le « crachoir » à la “centaine” d’antifas (prononcer anti-France) rassemblée, s’est retrouvée lâchée, abandonnée, seulette, infortunée, la pauvre Fortunato qui émettait quelques regrets de ce que le procureur n’ait pas cédé à ses injonctions. En fait, les Roudier étaient présentés à la Justice pour avoir, au nom de la Ligue du Midi, alerté les Héraultais sur les fonds dispendieux utilisés sous prétexte d’accueillir des mineurs migrants en mal de famille. La dénonciation faite par Mme Fortunato, des représentants de la Ligue pour « racisme » n’avait pas été retenue comme chef d’inculpation, alors que la syndicaliste se voyait l’incarnation même de la Justice ! Déçue en plus, car aucun membre de sa petite cour gauchiasse n’a pris la parole pour la soutenir !

De même qu’une bonne de curé ne peut administrer les sacrements, le fait de travailler avec des délinquants ne donne pas une parfaite connaissance du droit. Mme Fortunato, infortunée de ce fait, devra apprendre qu’il faut, pour qu’une plainte soit retenue, que le requérant ait un intérêt à agir, et que la dénonciation du délit porte sur des faits condamnables prévus par le Code Pénal. Des évocations réitérées à tort et à travers d’un prétendu « racisme » ne suffisent pas pour ouvrir une instruction. Le droit n’est pas la morale, d’autant que cette dernière est à géométrie variable.

Il faut bien en convenir, pas un de la cinquantaine de moutons rassemblée le 5 décembre 2017 « syndicats, partis, associations présentes, (invités) à prendre la parole dès lors qu’une chaîne locale de télévision se proposait de réaliser un reportage de l’événement » n’a répondu à l’appel de la pauvre Fortunato. Ils se sont débinés car ils n’avaient rien à dire, asticots grouillants d’un corps en putréfaction. Rien dans le « cigare », une bouche dégobillant des invectives, voilà l’anti-France !

Et pourtant étaient présents, l’agité du bocal Jules Panetier, lanceur de slogans haineux ainsi que la député Réssiguier, de passage pour quelques prises de vue destinées à son Facebook. Alors, pour motiver ces « démobilisés », le retraité syndiqué Marill invente quelques horreurs à mettre au compte de la Ligue du Midi : vandalisme de matériel de la Cimade, tentatives de « meurtres sur la voie publique » d’immigrés. Il décrit dame Fortunato, déposant plainte pour harcèlement le 21 décembre 2017 appuyée par son syndicat héraultais désirant punir une « violence raciste » . Laquelle ? Et ils s’étonneront de ce qu’il convient d’appeler « choc en retour ».

Cet échec retentissant de la mobilisation que des nihilistes anti-fas appellent de leurs vœux, les obligent à créer ce qu’ils appellent des “collectifs”, chacun ne représentant qu’une poignée d’activistes individualistes ne pouvant tromper que les “gogos”. Les vrais syndicalistes actifs et toutes personnes concernées par les revendications légitimes des travailleurs ne se laissent pas prendre au piège tendu par une poignée de squatteurs, anarchistes, voyous, en un mot, ce “lumpenprolétariat” que Karl Marx abhorrait.

 

Vous tous, menteurs, “jaunes”, intolérants et haineux, antifas et vos pleurnicheuses, vos plumitifs, vos députés et tous les vôtres, sans oublier Catherine, Claude Marill, Jules et les autres… sachez que la Ligue du Midi, avec le grand Rabelais, vous « conchie » copieusement.

Faites connaitre notre site, partagez !