D’après le site Atlantico
Anne Hidalgo, la maire de Paris, patronne dans ses locaux une exposition à la gloire de Che Guevara. Elle parle de lui comme d’une “icône romantique et révolutionnaire”. La Cabana elle ne connait pas. Mais surtout, elle ne veut pas la connaître. Pourtant, le temps a passé et la vérité sur le Docteur Jekyll et Mister Hyde de la révolution cubaine n’est plus un secret pour personne »
« Mais avant le si beau et si émouvant Che Guevara mort il y eut un Che Guevara vivant. Beaucoup moins beau et beaucoup moins touchant. Dès la victoire castriste en 1958, il officia à la Cabana. C’était un endroit, mais pas le seul, où l’on fusillait à la chaîne. Des officiers de l’ancien régime mais également des innocents dénoncés pour un rien. Plus de 200 exécutions sommaires filmées et diffusées à la télévision pour que le peuple en prenne connaissance.
A l’étranger, on s’inquiéta de tant d’assassinats. Un Argentin, révolutionnaire également, écrivit une lettre au Che. Pour s’en indigner. La réponse du Che : “Les exécutions sont non seulement une nécessité pour le peuple de Cuba mais aussi un devoir imposé par ce peuple“. Mao Tsé Toung, leur maitre à penser à tous, avait dit cyniquement un jour : “la révolution n’est pas un dîner de gala”.
Les “dîners de gala” furent particulièrement sanglants à Cuba. Le Che y gagna le surnom de “Carnicerito” (petit boucher). Le nom de “grand boucher” étant naturellement réservé à Fidel Castro. On tua beaucoup à Cuba. Car les dieux de la révolution avaient soif. Soif de sang.
Ce qu’en pensent les brigandes dans leur album « Foutez le camp » :
CHE GUEVARA
Après un bon café, il allume un cigare
Descend dans la prison armé de son pétard
Brûle un cierge à Lénine pour offrir une victime
A la révolucion
Il y a là entassé plein de réactionnaires
Artisans commerçants, petits propriétaires
Il en prend un vivant du temps de Batista
Et il l’abat
Les jobards sur leur T-chirt
Ont un salopard de cette sorte
Ché Ché Ché le boucher Ché Guevara
Nous avons fusillé, nous fusillerons encore
Nous fusillerons toujours jusqu’à la mort
Après un verre de rhum et un bon Havana
On fusillera
Castro est catholique, il a des préjugés
Il envoie l’asthmatique comme bras séculier
Pour les exécutions plus besoin de peloton
Avec le Ché
Au temps où les Bons Pères font la révolution
Cuba est sous blister comme une réduction
Et pour mieux nous distraire, ils inventent un héros
Saint Ernesto
Après un bon café, il allume un cigare
Descend dans la prison armé de son pétard
Brûle un cierge à Lénine pour offrir une victime
A la révolucion