Capture d’écran site internet officiel de France Info Publié 

Le billet de Marc Hache

 

On savait déjà que les journalistes et autres intervenants médiatiques étaient dotés d’une arrogance sans bornes et d’une honnêteté intellectuelle douteuse, mais les élections américaines de novembre ont été un paroxysme : ils se veulent maintenant faiseur de rois.

Trop avides de vouloir venger l’affront de 2016, les médias américains ont en effet proclamé, à la place des institutions, la victoire de Biden, et les médias français leur ont emboité le pas par anti-trumpisme primaire.

Sauf que Joseph Robinette Biden (de son vrai nom) n’a pas été élu. Ce 3 novembre les électeurs allaient aux urnes non pas pour élire leur président, mais des grands électeurs qui eux voteront le 14 décembre pour la magistrature suprême.

Inutile de dire que ceux qui ont félicité un vainqueur (quel qu’il soit) se sont peut-être précipités (les chefs d’État sérieux tels que Vladimir Poutine n’ont rien dit par exemple). Beaucoup de choses peuvent arriver d’ici décembre. Et ce serait d’ailleurs mieux pour tout le monde.

Car ceux qui valideront ce scrutin tel quel ne devraient plus se permettre (suite aux révélations de ces dernières semaines) de critiquer la moindre élection dans la plus misérable république bananière du monde.

Parce que considérer ce suffrage comme conforme, c’est quand même accepter que des résultats électoraux puissent être dictés par des bulletins arrivant d’on ne sait où en pleine nuit, hors de tout contrôle par des observateurs chassés des bureaux de votes. C’est aussi ne pas s’alarmer de voir un logiciel utilisé dans la majeure partie des États basculer des voix de Trump dans l’escarcelle de Biden (vu l’écart entre les deux dans les états cruciaux ce genre de choses comptent rapidement), ou de voir des taux de participation dépassant les 100% (parfois pas seulement des électeurs inscrits mais de la population en âge de voter). Et admettre qu’un nécromancien se balade entre le Michigan et la Pennsylvanie parce que les morts se réveillent là-bas, et votent visiblement… laisse perplexe.

Bref nos journalistes si démocrates, sont en train de valider une élection digne d’un dictateur africain (ou Nord-Coréen, Biden ayant des résultats dans les votes par correspondance s’approchant de Kim Jong Un), mettant tout ça sur des bugs et des erreurs humaines (toujours dans un seul sens c’est bizarre d’ailleurs). Quand on voit la mauvaise foi déployée pour dénoncer une ingérence russe en 2016, c’est assez amusant.

Et, mal va peut-être leur en prendre, l’équipe juridique de Donald Trump accumulant en ce moment un montant prodigieux de preuves à même de renverser la balance.

Ceci dit pourquoi nous soucier d’une élection outre Atlantique vu tous les problèmes en France ?

Parce que ce scrutin ne souligne que trop que même dans une grande démocratie les élections peuvent être truquées avec des méthodes du Tiers Monde et ce avec l’appui d’une caste médiatique qui cherche moins à informer qu’à conforter sa vision du monde coupée du réel.

Il montre aussi la puissance des groupes régissant les différents réseaux sociaux qu’ils n’hésitent plus à mettre au service de leurs « idéaux politiques » : ils ont agi directement en essayant de faire disparaitre toutes traces de scandales pouvant entacher leur candidat (les crises de sénilité,  ses relations troubles avec la Chine,  les activités… peu orthodoxes de son fils) et cherchent par tous les moyens à faire taire les demandes de justice qui ne leur conviennent pas en discréditant directement les hommes politiques républicains lesquels publient quotidiennement les preuves des fraudes électorales.

C’est de la censure à grande échelles au service d’une idéologie des plus néfastes portée par des gens beaucoup trop sûrs d’eux même pour que ce soit sain. Tout ceci, couplé avec les récentes dérives autoritaires de nos technocrates qui éclatent au grand jour comme un ministre de la santé en plein parlement, doit nous alarmer.

 

Surtout quand le recours du vote par correspondance, qui a fait preuve de toute sa nuisance en ces États Unis d’Amérique, commence à tenter un gouvernement à la légitimité flageolante.

Faites connaitre notre site, partagez !