spécisme

 

D’après Harfang

 

Alors que la population intègre progressivement l’idée de côtoyer des trans-genre, la gauche sociale-libertaire se prépare déjà à ouvrir un autre front. Nous devrons nous faire à l’idée que cette gauche se prépare pour la prochaine bataille. Préparons-nous à subir l’assaut du spécisme, cette idéologie qui veut que l’homme ne soit qu’un animal parmi les autres. Première escarmouche, des affiches de spectacle équestre ont été vandalisées par l’ajout du slogan « Spéciste ».

 

Il n’est pas rare se rencontrer devant les cirques, spectacles équestres et autres parcs animaliers, des manifestants portant des pancartes montrant des animaux de zoo avec le slogan «prisonniers à vie ». Quel sera l’avenir de l’idéologie spéciste, si elle se développe ? Un peu de prospective pourrait s’avérer utile afin de prévoir l’évolution de nos sociétés, nous pourrions vivre une véritable révolution et comme toute révolution devenue folle, il faut prévoir les développements les plus extrêmes.

Il n’est pas difficile de prévoir l’interdiction de la chasse (bénéfice corollaire, l’interdiction de la chasse permettrait de régler la question du registre des armes à feu, le cas des tireurs sportifs viendra bien assez vite).  À prévoir aussi la fermeture des jardins zoologiques qui dans cette optique ne sont en définitive que des pénitenciers pour animaux. À prévoir aussi la fermeture des hippodromes. Il faudra ajouter à ces mesures l’interdiction des animaux de compagnie qui, dans une perspective spéciste, n’est en définitive qu’une forme d’esclavage. Le spécisme a tout d’une idée qui peut tourner à la folie…

Plus sérieusement, il faut envisager l’instauration obligatoire de l’alimentation végane et la condamnation de l’alimentation carnivore. Depuis plusieurs années déjà, nous sommes assaillis par des informations sur les coûts élevés de la production de la nourriture animale en céréales et en eau, auxquels s’ajoutent la déforestation de l’Amazonie pour créer des zones d’élevage de bovins. Les spécistes trouveront ici l’appui des écologistes.

Dans cette perspective, il faudra consulter régulièrement les sites anarchistes pour se tenir au courant des derniers actes de vandalisme contre les boucheries et charcuteries récalcitrantes. Leurs propriétaires ne seraient pas mieux traités que les propriétaires immobiliers et commerçants contribuant à l’embourgeoisement. À prévoir aussi la stigmatisation des derniers carnivores et avec pour résultat l’apparition d’un marché noir de la viande, offrant bœuf, porc, poulet sous le manteau.

Autre conséquence possible, plus sérieuse celle-là, serait une lutte sans merci à toutes les religions ou philosophies affirmant l’existence d’une âme chez l’humain. Pourquoi tolérer cette forme de suprémacisme spirituel ? Il faudrait logiquement interdire la Bible, dans laquelle on trouve, dans la Genèse : «Avec de la terre, le SEIGNEUR Dieu fait toutes sortes de bêtes sauvages et toutes sortes d’oiseaux. Il les amène à l’homme pour voir comment celui-ci va les appeler. Chaque animal doit avoir le nom que l’homme va lui donner. L’homme donne un nom à tous les animaux domestiques, à toutes les bêtes sauvages et à tous les oiseaux». C’est l’homme qui nomme les bêtes et Dieu les fait pour qu’il ne soit pas seul, il les lui amène, ce qui établirait sa primauté, il a été créé en premier. C’est l’acte de naissance du spécisme, jamais par la suite l’homme ne mettra en question sa supériorité sur le règne animal. La Bible, pour un spéciste conséquent, serait comme « Mein Kampf » mais pour l’Humanité qui, toutes nationalités confondues, y a le statut de la «race des seigneurs». Pourquoi ne pas voir dans les animaux sauvages les anarchistes de la Nature et les animaux domestiques un prolétariat qu’il faut libérer. « Animaux de tous les pays, unissez-vous » «… L’élevage sera le genre humain », à entonner avec conviction sur l’air de l’Internationale.

Cot, Cot, Cot, Codet …

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