dissolution Assemblée nationale

 

Le billet d’Eponine

 

Certains responsables politiques -et non des moindres- réclament à l’envi la dissolution de l’Assemblée Nationale.

Bien entendu, les Français en colère, dont beaucoup sont des électeurs floués dans leurs votes, renchérissent et voyant dans cet acte la possibilité de se venger de leurs humiliations, souscrivent à cette demande de dissolution.

Pensez ! Faire sortir les députés LREM recrutés sur internet pour la plupart et parfaits godillots de l’ennemi de la France qu’est Macron, voilà une étape excitante dans la lutte des Gilets Jaunes en particulier, et des Français en général.

Sauf que…

Une dissolution dans les conditions actuelles de scrutin aboutirait à un sentiment d’auto-défense absolu dans l’esprit de tous les vieux routards politiques du système habitués, depuis des décennies pour certains, à remplir leur gamelle grâce à la pressurisation fiscale des gueux, les prébendes et autres avantages multiples et variés sans parler des détournements.

De plus, Macron ne ferait pas une deuxième fois l’erreur d’investir des béotiens car il aurait le choix entre tous les dinosaures de gauche et de droite pour proposer une fausse alternative pour de nombreux Français grâce à une rassurante apparence de « déjà vu, déjà connu ». Parce qu’à peine la dissolution prononcée, on verrait les Juppé, Raffarin et consorts se presser au portillon élyséen, brosse à reluire en mains.

Poussés par la crainte de disparaître des radars politiques si lucratifs, ces dinosaures feraient entre les deux tours les alliances les plus improbables, les plus incongrues, pour éviter le maximum d’élus souverainistes, nationalistes, patriotes, etc… et ainsi maintenir leur euro-mondialisme nourricier.

Le résultat : par ces rapprochements magouillesques, le Rassemblement National, que je cite parce qu’il est le parti d’opposition le plus en vue, récupèrerait 3 ou 4 députés de plus mais pas davantage.

Et si Macron décidait de faire cette opération-dissolution suivi d’un nouveau vote avant le mois de mai, la victoire éclatante du parti de Marine Le Pen prévue pour les élections européennes prendrait sacrément du plomb dans l’aile.

Alors, me direz-vous, il faut avant toute dissolution, changer de mode de scrutin et instituer la proportionnelle intégrale à un tour. Là je suis tout à fait d’accord, bien sûr ! C’est ce que le brave petit soldat de Marine, Jordan Bardella, a défendu sur un plateau de télévision, ajoutant même que tout cela pourrait s’effectuer avant le mois de mai !

Pour moi, il s’agit d’une naïveté de fruit vert formaté dans un parti où l’autisme consiste à fabriquer une doxa sans tenir compte des réalités politiques extérieures.

Car il y a un sacré MAIS ! Croyez-vous que les députés de l’Assemblée actuelle vont voter pour un nouveau mode de scrutin qui les éliminerait de facto dès la première élection ? Faut pas rêver, quand même !

Alors, mes amis, je crois que cette idée, qui se raccroche malgré tout à un esprit respectueux des institutions actuelles, sent le moisi. L’heure n’est plus à tenter l’usage à notre bénéfice des lois qui ont pourri la vie du peuple français depuis 1962. Le passage aux urnes n’est qu’une diversion, un palliatif, et surtout pas un remède radical.

Il faut être lucide : nous devons continuer le seul combat qui vaille : faire table rase des structures gaucho-mondialistes qui nous oppressent depuis des décennies.

La seule lutte qui doit nous guider consiste à harceler Macron jusqu’à ce qu’il craque. La seule victoire passe par la mise à pied définitive de ce fantoche sorosien et de ses sbires.

 

Après seulement, nous pourrons espérer remettre en place un ordre basé sur les valeurs naturelles et l’identité.

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