Le billet de Martin Moisan
Pauvre petit bonhomme. Il est bien malheureux ce député LFI (Loïc Prud’homme élu avec 20,05 % du corps électoral et 57,18 % d’abstention au second tour) qui dit s’être pris un coup de gourdin lors de la manifestation des Gilets jaunes ce samedi à Bordeaux et qui vient pleurer comme un gamin dans la cour du jardin d’enfants.
On aurait presqu’envie de le plaindre, cet immature mal grandi, tellement sa pauvre petite oreille est marquée. Pleure pas mon petit, tonton Jean-Luc et tata Muriel sont là qui vont te consoler, fais voir où t’as mal et mouche toi.
C’est ballot ! Ce n’est pas l’ultra droite, que vous traquez comme des malades, qui t’a dérouillé, mais la police de votre candidat au deuxième tour de 2017. Vois si c’est bête …
Et oui, mon garçon, quand on joue les agitateurs aux côtés des casseurs d’extrême gauche, comme le fait régulièrement ta collègue Ressiguier à Montpellier et sa copine Mazas de la Ligue des Droits de l’Homme, et qu’on croit échapper à la police en brandissant sa carte de député, voilà ce qui arrive. T’as pas couru assez vite ? T’avais oublié de serrer tes lacets ?
Te voilà comme tes collègues Mélenchon, Catennens, Corbière, Ressiguier et les autres dans la position de l’Arroseur Arrosé. T’as l’air malin maintenant de jouer les pleureuses.
T’as vu comme il t’a recadré le préfet ?
« Dans une manifestation non déclarée, sur un axe interdit par arrêté préfectoral et après sommations, les forces de l’ordre ont dispersé des #GiletsJaunes cours Pasteur. Elles ont correctement fait leur travail. Je les soutiens totalement ».
Décidément, c’est une manie chez vous de vous faire déshabiller par les préfets. Après la pauvre Ressiguier déshabillée par le préfet de l’Hérault, c’est toi maintenant qui te fais foutre à poil.
Vous voilà aspergés de ridicule dans ce vaudeville à deux balles qu’est la commission parlementaire contre les groupuscules d’extrême droite. Vous voilà convoqués devant la justice pour violences contre policiers et magistrats dans l’affaire de la perquisition chez Mélenchon et au siège de LFI où vous avez donné un minable spectacle, digne à la fois de guignol et de la commedia del arte. Vous voilà poursuivis par la justice pour emplois fictifs et fraude sur vos comptes de campagne : et toi, maintenant qui te donnes en spectacle et qui vient pleurer comme gamin parce que t’as pris une beigne.
Non mais franchement, t’as l’air de quoi ? Tu te vois ? Vous vous voyez à LFI, comment vous vous êtes mis minables ? Et encore là, je vous épargne les commentaires trop cruels sur vos élues, on me taxerait de sexisme.
C’est ballot. Et oui, voilà ce qui arrive quand on a trahi la classe sociale qu’on prétend représenter et qu’on a appelé à voter pour un ultra libéral prêt à tout pour brader le pays, ruiner la classe moyenne, détruire nos emplois, appliquer une politique tellement brutale qu’elle a provoqué une révolte populaire comme on n’en avait pas vue depuis la guerre. Et maintenant, vous voulez jouer les contestataires, les boutefeux. Mais vous avez l’air de quoi ?
C’est vrai qu’il est pas gentil avec vous le petit Macron. Vous voilà bien mal récompensés, vous qui l’avez porté au pouvoir, vous qui ne l’avez pas vu venir avec sa dictature en marche, vous qui avez appelé à voter pour lui au second tour de la présidentielle par peur du retour des heures les plus sombres … T’as vu comme elles s’assombrissent, maintenant, les heures du peuple de France avec vos trahisons, votre baronnage électoral, et vos minables combinaisons au ras de l’égout. Vous avez l’air malin.
Et en plus Macron te fait gifler par sa police et toi, tu viens pleurnicher … Mais tu as l’air de quoi ?
Décidément, la politique est un sport complet et complexe, sans doute largement au-dessus de vos capacités. Vous savez quoi, vous êtes des nains, des comiques ; comme les autres d’ailleurs dont vous ne vous différenciez pas ni au plan des mœurs ni au plan de la morale.
Le malheur c’est que vous nous avez vendus aux mondialistes. Car c’est bien ça. Que vous le vouliez ou non, c’est aux fruits que l’on juge les arbres, vous êtes les alliés objectifs des mondialistes. C’est tout. Cela se voit, cela se sait, les français l’ont compris. Vous êtes des gros tartuffes.
C’est la raison pour laquelle vous allez disparaître comme ont disparu les socialistes avant vous et exactement pour les mêmes raisons. D’ailleurs vous êtes les mêmes, exactement les mêmes, vous n’en êtes que le nouveau packaging. Rose à l’extérieur, blanc dedans et toujours près de l’assiette au beurre. Exactement comme les radis.
Qu’il est doux, de vous voir vous être mis minables à ce point sur tous les terrains. Qu’il et doux de vous voir patauger dans votre fange, qu’il est doux de vous voir bientôt rejoindre les socialistes dans les oubliettes de la politique.
Que les temps viennent d’une grande fusion des populismes à l’Italienne. Vos troupes y aspirent et vous n’y pourrez strictement rien, la fermentation est en cours. Vous allez disparaître.
#Bordeaux #2mars dans 1 manifestation non déclarée, sur 1 axe interdit par arrêté préfectoral et après sommations, les forces de l'ordre ont dispersé des #GiletsJaunes cours Pasteur. Elles ont correctement fait leur travail. Je les soutiens totalement @PrudhommeLoic@PoliceNat33
— Préfet de Nouvelle-Aquitaine, préfet de la Gironde (@PrefAquitaine33) 2 mars 2019
Je ne suis pas de votre bord, il s’en faut ! mais votre texte qui se veut humristique est totalement à côté de la plaque. Je vais me faire mal voir, mais je dois dire que je me suis interrogé sur cette histoire. J’ai donc cherché. Voila mon enquête et mes conclusions. Monsieur Loïc Prud’homme affirme qu’il a été matraqué le samedi 2 mars alors qu’il quittait la manifestation des GJ. A preuve selon lui son oreille gauche avec une marque de sang. J’ai regardé également la vidéo de Macadam Press et la vidéo tournée le lendemain de la déclaration de Loïc Prud’homme à l’Assemblée nationale.
Monsieur le député affirme avoir reçu plusieurs coups de matraque, d’où cette blessure à l’oreille, située entre le milieu de l’hélix et de l’anthélix. Je ne sais l’heure précise de la prise de photo, mais il n’y a aucun écoulement de sang depuis la blessure. On ne voit pas trace de bosse, d’hématome diffus.
Comme un site l’explique : “La bosse n’est pas autre chose qu’un hématome, c’est à dire une collection de sang sous la peau. Elle ne survient qu’à la suite d’un choc, le plus souvent direct.”
La vidéo de Macadam Press est trop confuse telle que présentée pour que les séquences puissent être analysées. Pire encore sur certaines versions sur lesquelles des flèches rouges ont été dessinées.
La vidéo tournée à l’Assemblée nationale le 5 mars que je montre ici permet de voir bien en face l’oreille gauche : si blessure il y a eu la cicatrisation a été extrêmement rapide. Plus aucune trace, pas la moindre croûte, pas le moindre hématome.
J’en conclut donc deux choses : Monsieur le député a menti. Monsieur le ministre de l’Intérieur dans sa réponse hâtive a raconté n’importe quoi quand il a accusé le député d’avoir baissé le bouclier de protection d’un policier, sauf s’il dispose d’une preuve vidéo.
Il n’en reste pas moins que désormais la propagande est en route et qu’on est passé de “affirme avoir été matraqué” à “a été matraqué”. Il y a eu de bien plus graves blessures au cours des manifestations (mains arrachées, doigts coupés, yeux éborgnés…). Ces blessures sont patente, vérifiables, vraies. Etrange comme “plusieurs coups de matraque” se résolvent à un peu de sang dans une partie de l’oreille difficile atteindre, sans que les parties de l’oreille qui entourent la zone en question n’aient trace d’aucun écrasement, hématome… sans que la boîte crânienne proche de l’oreille ne porte trace de la moindre contusion. Plus étrange que deux jours plus tard l’oreille gauche du député soit parfaitement nette, sans aucune trace de contusion.
J’en déduis que cette prétendue blessure est un montage bidon, tout ça pour que la LFI puisse lancer une campagne de propagande. Je considère que, vis à vis des véritables victimes des violences policières c’est une pratique scandaleuse