Par Nicole MINA, Conseillère Régionale Occitanie

 

Dans la région parisienne, un enseignant a été décapité parce qu’il avait osé, conformément au programme éducatif, évoquer les caricatures de Mahomet. Qu’en avait-il dit, je ne sais pas exactement, mais la conclusion de son zèle est qu’un parent d’élève a exprimé sur les réseaux sociaux son mécontentement des paroles professorales, prises comme une injure à Allah, avant d’appliquer la règle coranique consistant à châtier le blasphémateur par la décapitation.

Bien sûr, les volailles caquetantes qui nous tiennent lieu de dirigeants ont exprimé leur indignation devant les micros. Après une séance de maquillage les mettant en valeur, et juste avant de se réunir devant un cocktail, si cela se trouve.

Parmi le florilège des lieux communs allant de l’horreur jusqu’à l’idée d’hommage envers le malheureux sacrifié (chacun sait qu’un hommage résout tout, sauf ressusciter la victime et en éviter d’autres), une député MODEM sous-entend la responsabilité personnelle du professeur tandis que Macron affirme que le terroriste a voulu « atteindre la république ».

ATTEINDRE LA RÉPUBLIQUE, VRAIMENT ? Je ne le pense pas, pour la simple et bonne raison que pour tous les fanatiques de l’islam, LA RÉPUBLIQUE N’A AUCUNE VALEUR NI LÉGITIMITÉ, DONC AUCUNE RÉALITÉ. Cet acte est plus que du terrorisme, c’est l’expression la plus crue, la plus violente, la plus authentique de la volonté de substituer la charia à la république sur notre sol par la force après avoir acquis la complicité de l’état et de la quasi-totalité des partis politiques. Oui, la quasi-totalité, car à part quelques petits partis sincères dits nationalistes ou souverainistes, la classe politique du premier rang, celui des fayots, s’est déclarée en faveur d’une compatibilité entre l’islam et la république. De Mélenchon à Marine Le Pen, tous ont déclaré que l’islam est compatible avec la république, tous se sont complus dans cette illusion mortifère qui nous claque à la figure et a provoqué dans une de nos rues une scène d’une cruauté venue des pays musulmans les plus barbares : le massacre et la décapitation d’un infidèle coupable de blasphème.

Il y a quelques années déjà, la décapitation d’un chef d’entreprise isérois avait été drapée du fallacieux prétexte d’un employé rendu fou (on ne disait pas encore déséquilibré) par un injuste licenciement.

Les tueries, de Mérah à Coulibaly, en passant par Charlie et le Bataclan ont fait couler l’encre des explications toutes plus alambiquées les unes que les autres, et toutes se diluent dans des procès qui finalement ne résoudront rien, les terroristes condamnés devenant des héros en prison auprès de leurs coréligionnaires. A quand la peine de mort pour ces terroristes ?

Les attentats individuels les plus évidents tel le massacre des deux cousines gare Saint-Charles à Marseille donnent lieu à des marches blanches, fleurs de même couleur en main et bougies allumées par des moutons trouvant normal de démontrer ainsi qu’ils sont prêts à tendre le cou à l’égorgement.

Sera-t-il possible maintenant, que Monsieur Bienpensant continue à croire aux indignations passagères des médias télévisuelles qu’il ingurgite tandis qu’il lape son potage ? Sera-t-il possible que chacun de nous aille tranquillement au travail, ou faire ses courses, ou se balader sans craindre pour le moins un coup de couteau après un « mauvais regard » ? Et je ne parle pas du citoyen osant critiquer à haute voix la burka, le burkini ou la djellabah d’un barbu. Un mot de trop jugé blasphématoire et hop, la mort pour apprendre aux autres à vivre, par l’exemple. Le vivre ensemble par la menace des allogènes fanatisés.

Certains avaient d’ailleurs posé la question du blasphème après la tuerie de Charlie. Pas pour renforcer la laïcité, mais pour prendre en compte la sensibilité islamiste alors que la sensibilité chrétienne, la bien-pensance s’en fout comme de ses premières couches culottes.

Oui, la frontière est franchie, les loups de l’islamisme vont se sentir autorisés à se lâcher au moindre prétexte, réel ou inventé.

Et il ne s’agit pas simplement d’une question de religion, mais d’une civilisation qui veut éradiquer la nôtre, issue de la philosophie grecque et du Christianisme. L’éradiquer pour la remplacer par les principes du Coran qui est un livre d’obligations globales, politiques, culturelles, sociales asservissant l’être à l’obéissance totale envers Allah jusqu’à châtiment suprême des infidèles et apostats.

Alors devant cet emballement, non pas d’ensauvagement mais d’authentique barbarie de conquête, que vont faire nos dirigeants ? EH BIEN, RIEN ! Après les rodomontades et tartarinades habituelles à tendance électoraliste, ils vont retourner à l’avenir de leur carrière car le massacre de leur peuple, c’est de l’anecdote à gérer, pas plus. Comme disait ma grand-mère « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ». Sauf que là, l’omelette ce sont les avantages matériels de nos ripoux, alors que les œufs, ce sont des humains : nos parents, nos enfants, nos amis. Dramatique constat : nous n’avons rien à attendre de ceux que les plus naïfs (18% d’entre les électeurs) ont élus pour notre grand malheur.

A noter d’ailleurs que quelques jours après que Darmanin ait annoncé « des mesures », et que Dupont-Moretti ait évoqué l’aide de l’armée pour maîtriser les mineurs isolés (autrefois, pour les mineurs dissipés, il suffisait de quelques baffes, mais bon, maintenant il faut l’armée !), donc quelques jours après le show de ces clowns, les forces gendarmesques ont été dédiées… au contrôle du respect du couvre-feu. On est au comble non pas du ridicule mais de l’ignominie. On ponctionne par des amendes les citoyens dont on se refuse du coup à garantir la sécurité. Même Ubu n’y aurait pas pensé.

La décapitation de ce professeur ouvre-t-elle une ère de massacres telle que les Pieds Noirs dont je fais partie ont connue pendant sept ans, avant la honteuse capitulation de la France ? Ce n’est pas impossible, nous sommes à une croisée de chemins.

Le peuple de France, les peuples d’Europe, vont-ils rester inertes devant cet emballement terroriste ? Vont-ils se réveiller, se défendre, exiger que leurs pouvoirs publics les défendent ? J’avoue que je reste dubitative. Certains vont réagir, certes, mais dans quel pourcentage ? Et jusqu’où iront-ils ?

Et nos forces de l’ordre, qui depuis peu osent ouvrir le feu sur leurs agresseurs, oseront-elles aller plus loin conformément à leur engagement de défense des honnêtes citoyens ?

Autant de questions dont je souhaite ardemment que les réponses soient positives.

Pour l’avenir des enfants qui nous succèderont et à qui pour l’instant nous léguons un monde assez désespérant.

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