D’après Antonin Campana

 

Puisque les complots et les conspirations n’existent pas, on dira plutôt, avec un peu d’ironie quand même, que le covidisme est entouré de circonstances suspectes relevant du hasard le plus étrange.

 

Ainsi, avez-vous entendu parler de l’opération Dark Winter ?

Non ? Que diriez-vous si je vous disais qu’une organisation, le Johns Hopkins Center for Health Security, pour ne pas la nommer, a organisé la simulation d’une attaque bio-terroriste quelques semaines avant qu’elle se produise… puis la simulation d’une pandémie peu avant qu’elle ait lieu ? Troublant quand même, un peu ?

 La première simulation est l’opération Dark Winter (2001), la seconde a pour nom Event-201 (2019) (source).

Financé par la fondation Bill et Melinda Gates, la fondation Rockefeller et le Département d’Etat états-unien (source), le  Johns Hopkins Center propose sur son site une expertise en matière de santé publique et d’épidémiologie. Mais pas que, puisqu’il s’intéresse aussi au bioterrorisme, c’est-à-dire à la dissémination délibérée de virus par des gens malintentionnés. D’où cette opération Dark Winter.

Dark Winter a eu lieu les 22 et 23 juin 2001. Cet exercice « étrangement prémonitoire » (Brian Walsh) simule une attaque contre les Etats-Unis avec une arme biologique. Il réunit, outre le Johns Hopkins Center, des agences de renseignements, des membres du congrès et du gouvernement, des journalistes… La fin de l’exercice conclut à un « hiver très sombre » en raison du manque de vaccins, des probables « fausses informations » auxquelles il faudra faire face, et de la nécessité sanitaire de restreindre les libertés civiles (interdictions de voyager, mises en quarantaines, arrestations arbitraires, loi martiale…) (source).

Cet exercice fut effectivement « étrangement prémonitoire » puisque quelques semaines plus tard, le 18 septembre, soit 7 jours après les attentats attribués à Al-Qaïda, les Etats-Unis subissait une attaque bioterroriste à l’anthrax via des lettres contaminées au bacille de charbon qui furent envoyées à des grands médias ainsi qu’à deux sénateurs (en tout 5 décès). En cette fin d’été, Dark Winter devenait brutalement une réalité.

On a vu que l’exercice pointait l’absence de vaccins. Il se trouve que justement il existait bien un vaccin contre l’anthrax, un vaccin qui était seul homologué par la FDA et qui depuis 1998 était la propriété de BioPort : le Biothrax, ou AVA. Par manque de chance, ce vaccin était alors suspendu par la FDA en raison de dysfonctionnements au niveau de l’usine BioPort mais aussi des effets secondaires graves qu’il occasionnait (source). Le Biothrax faisait l’objet d’études plus ou moins favorables, sans faire taire les oppositions aux injections (source). Les attaques à l’anthrax de septembre 2001 ont bien entendu complètement rebattu les cartes en faveur du Biothrax et de son fabricant.

Plus de 50 milliards de dollars vont alors être alloués pour faire face aux attaques avec des armes biologiques. Ces mesures aboutissent au Project BioShield Act (2004) qui alloue 5 milliards de dollars pour acheter des vaccins contre l’anthrax. Des millions de doses sont destinées à être stockées, et devront être renouvelées tous les trois ou quatre ans en raison de leur durée de conservation. Il s’agit également de vacciner tous les soldats de l’armée américaine. C’est une aubaine financière inespérée pour BioPort, devenu entretemps Emergent BioSolutions !

Reste à savoir qui a envoyé les lettres contaminées au bacille de charbon ? Le FBI a conclu, après avoir exposé 92 pages de preuves, que Bruce Edwards Ivins, co-inventeur du vaccin contre l’anthrax, était le seul responsable de l’envoi de ces lettres. Or Ivins était très lié à BioPort. C’est d’ailleurs grâce à Ivins que BioPort a pu reprendre la production du vaccin après sa suspension par la FDA (source). Malheureusement, aucun procès n’établira la culpabilité de Bruce Edwards Ivins. En 2008, soulagement général, Ivins se suicide au… paracétamol ! Malgré l’énormité de la chose, les enquêteurs ont estimé qu’aucune autopsie n’était nécessaire (source).

Deux autres personnalités, très liées à BioPort/ Emergent BioSolutions, doivent également être signalées :

En 2001, Jérôme Hauer était Directeur général de Kroll Associates, une société qui étudie les potentielles attaques par armes biologiques (son bureau était dans une des tours du World Trade Center. Heureusement, il ne s’y trouvait pas le 11 septembre, au contraire de ses employés). Hauer faisait aussi partie du Johns Hopkins Center, s’occupant plus particulièrement de la biodéfense civile (source). Il a été l’un des organisateurs de l’opération Dark Winter (source). Depuis 2005, Jérôme Hauer siège au Conseil d’administration de BioPort/ Emergent BioSolutions (source) !

Robert Kadlec a lui aussi participé à l’opération Dark Winter (il aurait même trouvé le nom de l’exercice, faisant état d’un hiver sombre si l’on ne trouvait pas un vaccin) (source). Robert Kadlec a fourni des services de conseil à Emergent BioSolutions jusqu’en 2015. Profitant de son poste de Secrétaire adjoint à la Santé des Etats-Unis, il a fait doubler le stock gouvernemental de vaccins fournis par Emergent BioSolutions ainsi que leur prix (source) !

(N.B. : toutes ces accointances particulières relèvent à l’évidence du hasard. Un mauvais esprit ferait cependant le scénario suivant : pour une raison que nous ne connaissons pas, un certain nombre de personnalités corrompues du gouvernement des Etats-Unis, du Renseignement, des médias, des laboratoires… décident de relancer un vaccin, dont la fabrication est alors suspendue. Jérôme Hauer et Robert Kadlec font le lien entre le Johns Hopkins Center qui organise la simulation d’une attaque par arme biologique et BioPort/ Emergent BioSolutions qui fournira le vaccin lorsque se produira l’attaque réelle, dans le sillage des attentats du 11 septembre (attentats qui soulèvent eux-aussi de nombreuses interrogations). Un proche de BioPort/ Emergent BioSolutions , Bruce Ivins, est utilisé pour provoquer l’attaque prédite. Il sera opportunément suicidé quand des enquêteurs commenceront à le soupçonner. Une question se pose : derrière les vaccinations forcées au Biothrax (vaccination forcée de tous les militaires de l’armée US) et les sommes colossales qui sont en jeu, faut-il voir, comme motivation principale de l’opération, la volonté de “tester“ toute une population au niveau national ?)

Continuons : presque vingt ans plus tard, en octobre 2019, une pandémie est simulée, au niveau mondial cette fois-ci (exercice Event-201). L’opération Covid-19 commence alors, et, bizarrement, nous retrouvons  de nombreux acteurs de l’opération Dark Winter :

Nous retrouvons le Johns Hopkins Center qui organise Event-201 avec la fondation Gates et le Forum de Davos.

Nous retrouvons BioPort/ Emergent BioSolutions  qui fabrique le vaccin de Johnson & Johnson et d’AstraZeneca (source).

Nous retrouvons Jérôme Hauer, administrateur de BioPort/ Emergent BioSolutions (source.)

Nous retrouvons Robert Kadlec, « gestionnaire majeur de la pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis » selon Wikipedia ( Source).

Nous retrouvons aussi David Gergen, membre du CFR, de Bilderberg, de la Trilatérale (source). Gergen est également « analyste politique principal » de CNN et surtout membre du Conseil d’administration de la Fondation Klaus Schwab (source), un appendice du Forum de Davos dont on connaît le rôle dans Event-201 et le covidisme.

Nous retrouvons surtout Tom Inglesby, qui représente le Johns Hopkins Center durant l’opération Dark Winter (source). Fervent adepte des confinements, il est aujourd’hui « Conseiller principal pour la réponse Covid » au Département américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) (source).

Une mention pour finir sur Tara O’Tool, elle aussi membre du Johns Hopkins Center et organisatrice de l’opération Dark Winter. A propos du Covid-19, Tara o’Tool affirme (au CFR) que nous sommes aujourd’hui « à l’ère des épidémies » et que « nous avons besoin d’une poussée nationale, voire internationale pour fabriquer des vaccins et les distribuer en temps réel » (source). Tara O’Tool est vice présidente de In-Q-Tel, une officine créée et gérée par la CIA (source). In-Q-Tel a également des liens avec BioPort/ Emergent BioSolutions. Ronald B. Richard, un des administrateurs de BioPort/ Emergent BioSolutions, a ainsi été précédemment directeur d’exploitation chez In-Q-Tel (source) ,

Ainsi, à presque vingt ans de distance, se passe, en 2019, une répétition mondiale de ce qui s’est produit au niveau national (états-unien) en 2001 :

  • Dans les deux cas, en 2001 comme en 2019, les exercices de simulation sont « étrangement prémonitoires » ;
  • Dans les deux cas, ce qui était simulé arrive peu après (voyez notre article : Chronologie d’une pandémie organisée) ;
  • Dans les deux cas, des mesures restreignant les libertés civiles et augmentant le contrôle social sont mises en application ;
  • Dans les deux cas, les médias officiels se chargent de lutter contre les « fausses informations », conformément à ce que prévoyaient les exercices ;
  • Dans les deux cas, le récit officiel nous explique qu’il n’y a pas d’autre solution que la vaccination ;
  • Dans les deux cas, des milliards sont affectés à la fabrication d’un vaccin ;
  • Dans les deux cas, les mêmes officines et les mêmes personnages semblent être à la manœuvre.

Cela fait beaucoup, assurément, en matière de hasard.

Nous laissons donc au lecteur le soin de faire ses propres recherches et de tirer ses propres conclusions. Quant à nous, pour ce qui est du hasard, nous nous en tiendrons à ce que disait Voltaire :

« Ce que nous appelons le hasard n’est et ne peut être que la cause ignorée d’un effet connu »

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