Olivier Roudier à la fête de la Ligue
Mes chers camarades, mes chers amis,
Au nom du président de la Ligue du Midi, Richard Roudier, je tiens tout d’abord à vous souhaiter la bienvenue à cette neuvième fête de la Ligue.
Je me souviens que lors de la première édition nous étions une trentaine de militants. Aujourd’hui ce sont plus de 300 volontaires qui se sont rassemblés pour la défense de notre identité et la reconquête de la patrie.
Et nous savons tous qu’aux Thermopyles, il n’a suffi que d’une avant-garde de 300 européens déterminés et prêts à la lutte pour chasser l’envahisseur et assurer la liberté de toute la Grèce.
Comme eux, nous savons avec Dominique Venner, que « Ce n’est pas dans la mollesse, mais dans la fermeté de l’esprit et la résolution du cœur que sera engendré notre avenir. »
Avec Venner, nous savons aussi « que notre futur n’est pas encore écrit et que les hommes forgent seuls leur propre destin ».
Mes amis, il règne dans ce pays un sentiment de fatalité mortifère qui fait croire que tout doit nécessairement aller dans une certaine direction…
A l’inverse, nous, militants de la Ligue du Midi, nous savons que la fatalité est un mensonge et que l’avenir nous appartient !!!
Et nous savons surtout que les seuls combats que l’on soit certain de ne pas remporter sont ceux que l’on ne livre pas !
Voilà le programme de la Ligue du Midi ! Voilà l’appel que nous lançons à tous ceux que la patrie et l’Europe attendent : rejoins la lutte, l’ami, et viens vivre avec nous la plus grande aventure de notre temps !
Il y a tout juste un an, à cette même tribune, les premiers mots que je prononçais étaient : « Une longue nuit a engourdi la patrie… » ; aujourd’hui c’est sous les auspices du réveil des peuples que nous vous avons conviés. Car ça y est, le peuple français s’est à son tour enfin réveillé.
Et pour nous militants de la Ligue du Midi, nous dont la mission première est d’être des éveilleurs de peuple, nous les lanceurs d’alerte, nous qui sonnons le tocsin depuis des années malgré les menaces, malgré les coups et la répression, ce réveil est une première victoire.
Alors accueillons cette victoire comme on accueille un nouveau-né porteur de promesses pour l’avenir … Toutes mes félicitations les amis, car cette première victoire, c’est la vôtre ! Félicitations pour votre engagement opiniâtre, votre sens du devoir, du sacrifice et votre courage.
Pour reprendre les mots de Hegel qui reprenait ceux du Hamlet de Shakespeare, je vous dis « Bien travaillé, vieille taupe ! » Et par ces temps de jacquerie en gilets jaunes, comme une fois n’est pas coutume, je citerai Marx quand il saluait la révolution de 1848 : « reconnaissons notre vieille amie, notre vieille taupe qui sait si bien travailler sous terre pour apparaître brusquement… » sur tous les ronds-points du pays…
Car ils étaient là les militants de la Ligue dès les premiers temps de la révolte : à Bordeaux, à Toulouse, à Avignon, à Marsillargues, à Alès, à Près d’arènes à Montpellier ou encore au Puy en Velay pour reprendre la préfecture…
Contrairement aux Rouges et autres black blocs antifas, partout nos militants ont apporté sérieux, volonté et discipline et les liens tissés dans la lutte avec les français insurgés ne resteront pas sans lendemain, croyez-moi.
Car le feu couve sous la cendre… et seuls Macron et quelques conseillers gonflés à la coke peuvent imaginer avoir repris la main durablement.
Souvenez-vous, à la fin du printemps le pouvoir croyait avoir maté la révolte. Castaner avait matraqué, gazé et éborgné. Les juges avaient emprisonné et réduit les libertés… Les nervis de l’ultra gauche avaient vidé les cortèges par la violence créant ainsi la demande d’ordre. Les élections européennes arrivaient et la droite orléaniste venait au secours du pouvoir…
C’était la fin du cauchemar… La bande à Macron pouvait profiter de l’effet de sidération pour passer les réformes qui fâchent, sur l’assurance chômage, les retraites ou la PMA et faire voter les traités scélérats comme le calamiteux CETA.
Pourtant, absolument rien n’a été réglé des problèmes de fond qui ont fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes dont on n’entendait jamais parler.
Les français n’ont toujours rien vu venir de ce qui leur avait été promis. Au contraire, entre prélèvement à la source et serrage de vis sur les prestations sociales, notre pouvoir d’achat a encore été laminé, tandis que les prix des biens de consommation courante flambent.
Quant à la question migratoire, qui a été complètement évacuée du débat, les français ont bien compris qu’en signant le pacte de Marrakech, Macron ouvrait en grand les portes du pays accélérant encore notre submersion. Nous avons tous compris que Macron nous dépouillait pour mettre à l’aise les nouveaux venus…
Résultat : faute d’être entendue, la colère s’est transformée en haine et la haine s’est focalisée sur la personne de Macron… Tout ce qui vient de MACRON est détesté, tout ce qui touche Macron est haï et donc les députés qui le soutiennent sans nuance se retrouvent maintenant en première ligne et c’est sur eux que se cristallise la haine.
Il faut dire, mes amis, que le parlement est devenu une chambre d’enregistrement qui ne représente absolument pas l’opinion majoritaire ni l’intérêt supérieur du pays… L’opposition y est inexistante et les français ont le sentiment de ne plus être représentés, de ne plus être écoutés et d’avoir été trahis.
Et dans le même temps, plutôt que chercher un compromis acceptable, Macron impose une politique qui ne convient qu’aux seuls gagnants de la mondialisation : Macron submerge le pays sous la migration et organise le dépouillement de la classe moyenne de souche.
Il n’y a plus de place pour le débat démocratique dans ce pays, plus d’opposition et plus de contestation pacifique possible.
La situation est telle que Macron l’a faite : verrouillée et explosive… et il en est le seul responsable !
Tous les contre-pouvoirs ont été broyés… Les députés sont le dernier contre-pouvoir face à la dictature. Soit, ils s’en désolidarisent, soit il se pourrait qu’ils aient à affronter l’Histoire dont on sait qu’elle peut basculer très rapidement dans le tragique…
Evidemment il y aura certainement des militants de la Ligue parmi le peuple en colère… évidemment leur respect des institutions les poussera à intervenir pour sauver les fesses souillées de ces parlementaires… mais évidemment il se pourrait qu’ils n’y parviennent pas… nous ne pouvons rien garantir…
Corroborant les analyses de Christophe Guilluy, cette révolte aura été le révélateur des fractures irrémédiables qui divisent le pays.
Ce sont désormais trois communautés qui se répartissent le territoire : une classe dominante résidant dans les centres urbains, une classe allogène peuplant les banlieues et une classe populaire de souche installée dans la France périphérique.
L’hyperclasse dominante composée de cadres, d’enseignants, d’universitaires, de journalistes, d’artistes, de juges et autres hauts fonctionnaires, est complètement déconnectée du peuple traditionnel en gilets jaunes.
Et la scission est plus anthropologique que socio-économique…Certains « de-souche » se sont nourris plus que de raison de marxisme culturel et ce poison, importé des universités américaines, a généré des mutations. Pour nous qui voyons dans la nation une entité organique, il est urgent de neutraliser ces cellules mutantes avant qu’un cancer généralisé ne nous condamne.
Le peuple autochtone s’est scindé en deux groupes qui n’ont plus la même vision du monde, qui ne partagent plus les mêmes valeurs fondamentales, qui se méprisent et sont sur la plupart des sujets en opposition frontale.
Par exemple : chez nous en France périphérique, on sait qu’une femme n’est pas un homme dénué de pénis… On sait qu’un couple, c’est un homme et une femme… On sait qu’une famille c’est un père, une mère et leurs enfants…
Chez nous en France périphérique, la PMA, la GPA, le « trouple », la théorie du genre et tous les délires LGBT n’ont rien de « tendance » …
Chez nous on cultive ses racines…
Chez nous, on sait que les frontières protègent et que ce sont les no-border qui ont du sang plein les mains…
Chez nous, on sait que l’immigration n’est pas une chance mais une charge…
On sait qu’un Malien ne fera jamais un français pas plus qu’un veau né dans une écurie ne fera un cheval.
Chez nous, on sait comme Bernard Lugan qu’un africain n’est pas un Européen pauvre à la peau noire…
Chez nous, en France périphérique, on sait intimement avec Peguy que « Les patries sont toujours défendues par les gueux et livrées par les riches. »…
Chez nous, on sait que ceux qui sèment le vent récolteront la tempête…
Chez nous, on sait que la Greta Thunberg est une bière blonde, plate et sans alcool…
Et chez nous, on sait que manger un vegan c’est sauver un paysan…
L’hyper classe mutante, elle, s’est affranchie du réel. Elle vit dans une réalité fictionnelle tout en assurant sa domination sur notre quotidien.
Par les lois qu’elle promulgue, par ses décisions politico-économiques et par ses tribunaux, l’oligarchie mondialiste nous impose cette réalité fictionnelle faite de vivre ensemble, de politiquement correct et de dictature des minorités.
Mais s’extraire du réel a un coût les amis et pour ne pas avoir à payer la fiction du vivre ensemble au prix de leur sang, la classe dominante assure à la classe étrangère le versement d’allocations et de subventions mirobolantes qu’elle prélève sur la France périphérique.
Saviez-vous, à titre anecdotique, qu’en 40 ans des diverses politiques de la ville, ce sont plus de 150 milliards d’euros qui ont été prélevés sur les efforts des Français pour acheter la paix aux immigrés ? Vergonha !!!
Et pendant ce temps-là, combien de plan d’urgence pour la France des Gaulois ? Aucun … car les bobos urbains n’ont que mépris pour cette France rurale sacrifiée où un paysan se fout en l’air tous les deux jours. Vergonha !!!
Nous le savons, cette injustice insupportable de la préférence étrangère porte en elle les germes de la sécession et de la prochaine guerre civile.
Car sachez mes amis que leur univers parallèle contre-nature est par avance condamné. La négation du réel ne peut durer qu’un temps et le vivre-ensemble va leur péter à la gueule. Le bobo des métropoles s’en apercevra bientôt mais il sera alors trop tard pour sauver sa peau.
Pour conclure sur une note bon enfant, quand je pense retour au réel je ne peux m’empêcher d’évoquer cet antifa montpelliérain dont la vie de mutant a pris fin aux pieds d’une bande de clandestins qu’il avait concouru à installer chez nous, le con. Je suppose qu’il a fini par se dire, comme nous, que le vivre-ensemble avait au final une odeur de larmes, de pisse et de sang.
Ce jour du retour au réel, nous les militants de la Ligue du Midi, nous ne serons pas dans les grands centres urbains…Non… Nous laisserons les anciens maîtres tout seuls à profiter pleinement de la diversité. Nous, nous serons chez nous en France périphérique, déployés sur nos ronds-points parmi les nôtres, avec nos copains chasseurs. Et je vous l’affirme mes amis, ce jour sera celui de notre retour dans l’Histoire car ce sera l’acte premier de la Reconquête !!!
Per la tèrra nostra, pour la France, pour l’Europe : Reconquête !!!