coupe du monde 2018

Le billet de Thierry Lafronde

 

Ainsi donc la France est championne du monde en football pour la seconde fois.

Rien à dire côté joueurs et équipe puisque, outre leur parcours bien maîtrisé et leur pragmatisme pour marquer de beaux buts quand il le fallait, ils ont montré une belle cohésion, un sens de l’effort, de la discipline collective et individuelle, et une bonne tenue lors des hymnes nationaux et des reportages sportifs. Une équipe à plus de 50% d’origine africaine, c’est évident, mais fière d’arborer le coq gaulois et de clamer son attachement à la France tricolore.

 

Beaucoup à dire sur les festivités qui ont accompagné la célébration de ce trophée mondialement convoité. Aux premières scènes de liesse, plutôt bon enfant, ont vite succédé des scènes de pillages et de violences urbaines indignes d’un pays civilisé.

 

Alors donc, désormais, on casse tout lorsque l’on n’est pas content, voir les émeutes et saccages des antifas et autres racailles gauchistes, au printemps dernier un peu partout en ex-douce France pour dénoncer les propositions de lois diverses du gouvernement « en marche » mais plus sûrement pour rejouer un mai 68 au rabais contre l’ordre bourgeois si honni officiellement mais chéri dans la pratique. On casse tout aussi lorsque l’on est « trop content » lors des fêtes de fin d’année, celles nationales, et lorsque l’on devient champion du monde en foot !

 

L’exemple est venu de haut puisqu’on a pu voir un histrion mince, en bras de chemise blanche toute trempée, hurler tout vibrionnant et excité des mots d’ordre pour galvaniser les joueurs éreintés dans leur vestiaire. L’entraîneur Deschamps avait meilleure allure et retenue, plus célèbre, lui, pour ses résultats que ses paroles de communicant. Jupiter junior n’en pouvait plus, et trépignait d’une joie adolescente devant ce succès sportif, gage certain de plusieurs points de bonus dans les prochains sondages (Ça ne semble pas s’avérer au vu des premiers sondages – NDLR). Chasser le naturel, il revient au galop. Parmi les mots d’ordre dans ce vestiaire surchauffé après la victoire, « on va tout casser ! ».

Message reçu, fort et clair, par la foule restée en métropole ou plutôt par les hordes habituelles plus promptes à descendre en masse casser les vitrines et piller les magasins que d’aller travailler honnêtement pour gagner le pain à la sueur de leurs fronts… Voitures incendiées, magasins pillés, jets de projectiles contre les forces de l’ordre et tous les non-dits de violences urbaines avec leur lot de sévices voire viols pudiquement mis sous le tapis par des médias serviles qui ont consenti à évoquer du bout des lèvres « quelques dizaines de dérapages venus gâcher la fête ». Doux euphémisme et langue de bois parfaitement maîtrisée au service du pouvoir bobo bien en place. Depuis Chevènement les « sauvageons » se sont aguerris et ont fait des petits grâce à un état bobo complaisant et complice.

Près de 400 gardes à vue dans toute la France, un tiers logiquement dans sa capitale, bref, la routine… Peu de pays au monde réagissent ainsi à chaque fête et certainement pas la Russie de Poutine, bien sécurisée pour le plus grand bonheur et la tranquillité de son peuple. Constatons aussi l’admirable organisation russe de ce mondial de foot 2018. La barre est haute pour le Qatar en 2022 …

 

La France est donc championne du monde en foot et en vandalisme.

 

Après la célèbre maxime, désuète selon des pédagogues de la rééducation nationale, « nos ancêtres les Gaulois », nous pourrons, hélas, adosser désormais, « nos contemporains, les Vandales » !

 

Seule consolation, la boucle étant bouclée, nous avons bien une identité tribale, voire barbare ! Quoique les Barbares de l’époque avaient plus de courage et d’honneur que ceux contemporains.

 

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