Bastille[3]

Le billet de Vitus

    Après chaque attentat les Français se consolent comme d’un orage qui les a bien trempés mais qui ne reviendra plus.  Le Poilu qui survivait au carnage d’un assaut qu’il faudrait recommencer le lendemain et le lendemain de ce lendemain encore et puis encore et encore … savait que son histoire finirait mal. Mais il le savait pour le très court terme.

Avec 15 millions de musulmans intra muros qui se reproduisent selon le schéma radicalement opposé au programme d’extermination autochtone du planning familial, le recrutement terroriste est inépuisable. Seuls les « antifachistes » chroniques, héréditaires et pathologiques peuvent encore se distraire de cette certitude qu’ils vont bien crever bientôt des mains d’un mahométan ordinaire.  Cette certitude est telle qu’il suffit de voir dans quels états de délabrement mental hors série “Manu La Tremblote” se met pour s’en persuader. Sans doute pour essayer d’en persuader les autres. Bartolone de son côté, délateur hystérique et « raseur de femmes » raté, a confondu Pécresse et Pécheresse en jetant en l’air le seul mot de tout le vocabulaire français qui mène droit au gibet de Montfaucon : la race ! La putain de la tienne, Bartolone !

On avait connu Churchill, fauteur de guerre né, alcoolique ne souffrant ni l’eau ni les socialistes, opposé tout seul à la classe politicienne d’alors – l’UMPS de l’époque – assidue comme personne au perron d’Adolf pour en revenir rassérénée jusqu’à traiter les Parisiens de “quels cons !” tellement ça se voyait que la paix proclamait la guerre imminente.  « Vous l’aurez la guerre » qu’il leur disait, sans trop de fioritures, exactement comme parlent Poutine et Marine et Israël, mais vous la perdrez, et votre honneur et votre culotte avec. On se souvient un peu de la suite…

Alors, pour bien faire comprendre la leçon, les couverts sont remis et le couscous chauffe sur la cuisinière. Que ceux qui ne se souviennent de rien et qui sont assez intelligents pour expliquer que « ce n’est pas pareil » s’attachent la serviette autour du cou. Les serveurs arrivent, ils remplissent les couloirs en répétant une litanie bien connue et bien bandante qui parle de dizaines de vierges comme un autre parla de milliers de verges.

La ville de Tino Rossi savait donner le change et les Corses n’ont décidément pas fini de nous surprendre. La Corse, l’île du Respect… du respect, du respect… On n’insulte pas en l’air dans ce pays. On est bien élevé dans ce pays. On a des valeurs identitaires dans ce pays. On ne récite que les catéchismes dans lesquels on croit, dans ce pays et quand les valeurs de la grande patrie s’émiettent au point de n’être plus débitées que par des Cardinaux aussi délabrés que celui de Paris, de Lyon ou de Matignon, alors on se rabat en urgence sur celles de la petite patrie, la terre de ses aïeux, terre sacrée qu’aucun mahométan n’a jamais impunément souillée.

Que le petit fonctionnaire de l’Intérieur se le dise avant que les uns ou les autres, souilleurs ou souillés, ne le lui fassent entendre. Le Respect. C’est la règle de la vie, ce que l’UMPS ignore de tout temps et ce que les Corses – d’Ajaccio du moins – rappellent simplement, à l’UMPS et à tous les autres. Le Respect, valeur de l’Identité d’un peuple qui vit et qui se souvient que sa dignité n’existe qu’à cette seule condition-là. Ce n’est pas en rabâchant les antiennes du racisme et de la xénophobie et en traitant de facho tout contradicteur parce qu’il réclame le Respect que les oligarques auront le dernier mot.

    Nous sommes nombreux à être Ajacciens depuis Noël.

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