2nd chapitre : recherche et formation

 

En 2016, le congrès médical de Munich a été consacré au traitement de sujets tels que la thérapie à vie pour le VIH/SIDA, les nouveaux traitements pour l’hépatite C, et les maladies amenées par les migrants telles les hémoglobinopathies -nous éviterons d’utiliser le terme de « sang pourri » popularisé par Carla Bruni-Sarkozy-…

Le 03/05/2016, sous la plume de Sigmund Schultze, le « Journal des médecins » a évoqué le cas de ce jeune africain ne voulant pas révéler son origine, probablement soudanaise, lequel présentait des ulcérations jaunâtres sur les membres inférieurs. Après analyses, on a diagnostiqué une maladie drépanocytaire. Ce cas a interpellé sur la difficulté de diagnostic dans l’ignorance des pays de provenance et de transit, ainsi que l’état de santé et de vaccinations antérieurs. En effet, sans connaître l’histoire du patient, comment évaluer des risques génétiques ou de transmission, d’autant que l’incubation peut porter sur une longue durée ? De plus, traumatismes et stress viennent s’ajouter aux problèmes de santé des migrants.

Et comment, sans formation spécifique des soignants sur les maladies importées, et sans enregistrement systématique de l’état de santé des migrants à leur arrivée ainsi que le suivi de leur thérapie, la prophylaxie devient-elle possible ? Il faut savoir que les pédiatres allemands se sont déclarés dans l’incapacité de réaliser les tests d’âge pour les migrants mineurs alors que Thomas de Maizière, ministre de l’intérieur, en avait fait la demande. Les services médicaux allemands sont débordés par l’afflux d’une immigration incontrôlée.

Il apparaît que la France, voisine, connaît les mêmes problèmes sanitaires. Les actualités invitent à tirer la sonnette d’alarme quand se multiplient les cas de rougeole, méningite et tuberculose peut-être les plus bénignes des épidémies… Quant aux poux et à la gale, ils ont fait leur réapparition jusque dans les classes de maternelle. Cette semaine a vu des cas de teigne dans une école maternelle à Luttange en Moselle.

Il reste formellement interdit de désigner l’origine de ces fléaux, ceci pouvant être discriminant, tout comme réclamer des mises en quarantaine pour éviter des contagions.

Alors, l’immigration, quelle chance pour la France ? La réponse n’est pas la même si l’on est parent d’élèves ou fabricant de médicaments divers…

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