Olivier Roudier à la Tribune

“La désislamisation” au palais des Congrès de Béziers (04-03-17)

        Le samedi 4 mars se sont tenues à Béziers les “assises de la désislamisation”, concept novateur qui devrait permettre de dégager une panoplie de mesures concrètes, prêtes à être mise en œuvre très rapidement en cas de bouleversement politique.  Parmi une douzaine d’intervenants, Olivier Roudier a défendu la position identitaire et proposé une dizaine de mesures dans le secteur de la culture au sens large… Interrompu à de nombreuses reprises par les applaudissements des 300 participants Olivier a quitté le pupitre sous une ovation “debout”. La quarantaine, père de famille, natif de Béziers,  il aura été, par ses propos incisifs et chargés de poésie, la révélation de cet événement.
Pour une contre-offensive culturelle identitaire.

(Texte intégral d’Olivier Roudier –Ligue du Midi-)

 

        Porte-parole de la Ligue du Midi, laissez-moi tout d’abord remercier les organisateurs de ces assises d’avoir permis de faire entendre la voix des identitaires d’Occitanie.

        D’ordinaire, c’est dans la rue que la Ligue du Midi combat l’islamisation. Aujourd’hui ce sera sur le terrain des idées que nous livrerons bataille puisque je vais tâcher de dégager quelques pistes pour une contre-offensive culturelle. Car nous sommes réunis aujourd’hui pour enrayer un phénomène que nous constatons tous, tous les jours : l’islamisation de la France et du reste de l’Europe… En à peine deux générations la menace a surgi et progresse irrésistiblement avec la complicité des oligarchies.

        Ce bouleversement est beaucoup plus inquiétant que la foudroyante conquête arabo-musulmane des VIIe et VIIIe siècle, car, à l’époque, les Européens avaient une forte conscience d’eux-mêmes et la volonté farouche de le demeurer, ainsi qu’une capacité démographique qui a permis de limiter puis de repousser l’invasion. Aujourd’hui, nous assistons à la pire des invasions reposant sur le déversement démographique migratoire.

        Il ne faut pas non plus perdre de vue que la diaspora musulmane en Europe se sent reliée à l’ensemble du monde musulman, un monde en plein essor fort d’un milliard trois cents millions de personnes… Un monde que l’islam dénomme la «ouma», une ouma constituée par dessus les frontières en ne tenant compte d’aucune d’elles.

        Le Grand Remplacement est une réalité qui tient en quelques chiffres que voici: en France, un tiers des naissances sont d’origine extra-européenne; en Provence, la moitié des naissances n’est pas d’origine européenne ; en Ile-de-France, ce sont les deux tiers des naissances qui ne sont pas d’origine européenne… Dans l’ensemble de l’Union européenne le nombre des musulmans dépasse très probablement les 50 millions, soit environ 10% de la population, ce qui constitue une modification inouïe du soubassement ethnique et culturel de l’Europe. De plus, les musulmans, en accroissement constant, ont une structure démographique nettement plus jeune et prolifique.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous relancerons la démographie par une politique nataliste volontaire.

        Sous la pression, nos dirigeants se couchent et donnent des gages… A titre d’exemple : en 40 ans des diverses politiques de la ville, ce sont plus de 150 milliards d’€uros qui ont été prélevés sur les efforts des Français pour acheter la paix sociale aux zones islamisées. Et pendant ce temps là on laisse mourir la France des Gaulois… Cette France rurale sacrifiée où un paysan se fout en l’air tout les deux jours !!!

        Nous le savons, cette injustice insupportable de la préférence étrangère porte en elle les germes de la prochaine guerre civile et la République jacobine en portera la responsabilité.Car enfin, c’est bien la république jacobine qui nous impose la préférence immigrée et islamique avec ces millions d’Arabo-musulmans porteurs d’une autre histoire, d’une autre civilisation et d’un autre avenir qui n’est autre que la charia… C’est bien la République jacobine qui, par sa politique, ses lois et ses tribunaux, organise notre «Grand Remplacement»…

        Mes amis nous sommes donc confrontés à un Grand Remplacement démographique qui entraîne un Grand Remplacement civilisationnel, tout simplement parce que ces populations arrivent avec leur mœurs, et que les générations nouvelles sont élevées dans la culture de leurs ancêtres. C’est dans la nature des choses… pour reprendre la formule de Jean -Yves Le Gallou : « Tout comme le pommier donne des pommes, l’Africain africanise et le musulman islamise… » et il est tout aussi naturel que les Européens veuillent perdurer en tant que tels et conserver leurs traditions.

        Car les Européens sont dépositaires d’une très ancienne tradition qui leur est propre mais ils l’ont oubliée. Pourtant la matière est là, parmi les ruines… Dans nos contes et nos légendes, dans les poèmes homériques ou la littérature épique et la philosophie antique. Voilà l’héritage sacré qui recèle nos valeurs propres, celles qui transcendent la vie. Ces textes traduisent l’originalité unique de notre être au monde, notre façon d’être des hommes et des femmes, devant la vie, la mort, l’enfantement, la cité, l’amour, l’histoire ou le destin… En nous narrant les épreuves et les passions de très lointains aïeux, ils nous disent que nos angoisses, nos espérances, nos peines et nos joies ont déjà été vécues par nos anciens.

        La tradition n’est pas le passé : elle est justement ce qui ne passe pas! Et la négation de la tradition, ce n’est pas la modernité, mais bien le nihilisme! C’est lui le responsable du désenchantement du monde et de la disparition du sacré. C’est lui le responsable de la disparition du sens qui hiérarchise les valeurs de vie, en plaçant ce qui est supérieur au dessus de ce qui est inférieur. L’état de chaos dans lequel nous vivons est la conséquence de ce bouleversement spirituel.

        Dans l’univers du nihilisme absolu, rationalité et efficacité sont érigées en valeurs suprêmes… Tout y est soumis à l’utilitaire et au désir.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous affirmerons le primat du politique sur l’économie et dénoncerons les accords nous liant à l’Organisation Mondiale du Commerce.

        Car c’est le monde que l’on nous a fabriqué : le monde du matérialisme appliqué : la nature transformée en poubelle, l’amour travesti en consommation sexuelle, la politique en auxiliaire de l’économie et les peuples éclatées en une multitude d’individus  atomisés. L’individualisme moderne prétendait faire de l’homme un être autonome, autosuffisant et libre de toute attache, un égal parmi les égaux… On a vu !!!

        Une fois disparues la rassurante protection des anciennes communautés et des anciennes croyances, l’individu-roi est finalement saisi par son propre vide et calme ses angoisses par la consommation compulsive d’un homo-festivus. La sinistre expérience du nihilisme nous enseigne a-contrario qu’être homme c’est être de quelque part, appartenir à une lignée, à une tradition…

        Etre homme c’est habiter un monde et s’y enraciner.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous instaurerons le localisme, c’est à dire la relocalisation, à la fois de la vie économique, sociale et politique du pays.

        Selon Dominique Venner, «Vivre selon la tradition, c’est se conformer à l’idéal qu’elle incarne, cultiver l’excellence par rapport à sa nature, retrouver ses racines, transmettre l’héritage et être solidaire des siens. Cela veut dire également chasser de soi le nihilisme. Cela signifie retrouver la perception poétique du sacré.»

        Pour répondre à la fondamentale question de ce qu’ils sont, les hommes ont toujours répondu en invoquant le lignage, la langue, la religion, la coutume, c’est à dire leur identité, leur tradition…  Et force est de constater que les réponses fournies par un Européen et un musulman achoppent systématiquement.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous affirmerons dans le marbre de la Constitution les racines helléno-chrétiennes de l’Europe.

Car, n’en déplaise à certains souverainistes jacobins, l’islam est totalement incompatible avec la tradition européenne. Doit-on leur rappeler la formule d’Eric Zemmour « Une république islamique pourrait être souveraine, mais serait-elle encore la France ? ». Doit-on également leur rappeler que l’Europe, depuis le 8ème siècle, s’est édifiée dans la lutte contre l’incessante menace islamique, tour à tour arabe et turque ?

        Parce que nous autres, nous avons de la mémoire !!!

        Nous nous souvenons que, là où tant de fois depuis les guerres médiques, l’Europe grecque et romaine s’était opposée à l’Asie, l’islam conquérant s’est emparé en un éclair de la Méditerranée orientale. Repoussé initialement devant Constantinople en 677, l’assaut ne cessera plus. Prenant le relais des Arabes, les Turcs défont l’empereur byzantin en 1071 leur livrant l’Asie Mineure. En 1353, ils débarquent sur la rive européenne du Bosphore et prennent le contrôle des détroits. Au printemps 1389, dans la mêlée sanglante de Kosovo, la Serbie perd sa liberté pour cinq siècles.

        La capitale de l’empire byzantin est la prochaine proie. Après un siège de deux ans et malgré l’héroïsme de son basileus, Constantinople tombe le 29 mai 1453. L’une des plus belles cités du monde vient de tomber aux mains de l’ennemi… et dans l’instant même la cathédrale Sainte-Sophie est transformée en mosquée. Tout le front oriental de l’Europe est désormais offert à la conquête. L’Autriche des Habsbourg devient l’ultime rempart. A deux reprises, en 1529 et en 1683, le flot islamique est stoppé sous les murs de Vienne.

        La conquête musulmane de l’Espagne, elle, avait commencé dès le VIIIe siècle. Seules avaient échappé les régions montagneuses du nord et le petit royaume des Asturies. Établie par Charlemagne, la marche d’Espagne avait redonné l’espoir aux peuples de la péninsule Ibérique de se libérer. Espoir maintenu de génération en génération pendant huit siècles, jusqu’au jour de 1492 où Ferdinand d’Aragon et Isabelle la Catholique, pénètrent dans Grenade et achèvent la Reconquista.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous ferons une large place à l’enseignement de notre histoire et ce, tout au long de la scolarité.

        Il n’est pas anodin que la Chanson de Roland, œuvre fondatrice de la littérature française, ait pour thème l’un des premiers épisodes de la Reconquête. Roland-le-Preux fut célébré dans toute l’Europe. En lui s’accomplissait la figure spécifiquement européenne du chevalier, l’homme « clair de visage et de cœur ». Bien que lointaine, la figure du chevalier a triomphé des marchands et demeure encore intacte dans les rêveries des petits garçons d’Europe. De même que les cœurs de leurs sœurs palpitent quand elles découvrent la légende d’Iseult aux blonds cheveux.

        Nos valeurs sont les nôtres depuis l’âge du Bronze: l’héroïsme tragique devant le Destin, la souffrance et la mort ; l’individualité et la verticalité du héros opposée à l’horizontalité indistincte de la multitude. La vaillance, vertu masculine essentielle, récompensée par l’éternisation des meilleurs, et la féminité reconnue, respectée et admirée.

        Rien n’est plus révélateur de la nature d’un peuple que sa façon de concevoir l’amour. Si la fonction sexuelle ne connaît pas de frontières, l’amour, lui, est inséparable de la culture donc de l’âme des peuples. L’image de la femme dans l’islam n’est pas celle que dévoile la légende de la belle Hélène, celle d’Andromaque ou de Pénélope, celle de Brunehild ou de Guenièvre, les romans de Flamenca ou de Chrestien de Troyes… Non mes amis, l’esprit de Shéhérazade n’est pas celui de Marie de France et Sindbad le marin ignore le sentiment tragique qui accompagne Ulysse jusqu’au bout de l’Odyssée.

        Le christianisme occidental, en réalité un pagano-christianisme, a charpenté l’âme européenne pendant près de mille ans. Du VIIIème au XVIIIème siècle, cette religion que structurait la tradition romaine avait fourni bon gré mal gré aux Européens une cohésion intérieure et une justification de leur présence au monde. Le Dieu chrétien était devenu celui des Européens qui s’imaginaient maîtres de la terre. Tout cela est révolu ! La royauté de l’Europe ayant été renversée, les Eglises chrétiennes ont tourné leur attention vers les multitudes des autres races et ont cessé de vouloir incarner la religion des Européens.

        Sauf exceptions, ces Eglises n’offrent plus aucun ferment de résistance au chaos. Elles agissent le plus souvent comme un poison qui amplifie le mal de l’intérieur et ce, en dépit de la résistance des catholiques traditionalistes et des Eglises orthodoxes autocéphales. Et la France est particulièrement touchée… Depuis des siècles notre nation a été déracinée spirituellement par les effets conjugués du centralisme étatique et de la Contre-Réforme, par le traumatisme de sa Révolution et la répétition de guerres civiles. Son être atteint dans son essence, la France a perdu la plupart de ses immunités naturelles. Pourtant, et nous en sommes la preuve vivante, en elle continuent de se manifester des résistances à sa disparition.

        Pour mieux nous faire accepter l’invasion migratoire comme la juste réparation de notre histoire coloniale, la Francophobie et la repentance ethno-masochiste ont transformé notre passé en passif… Et le phénomène s’est accru avec l’adoption des lois mémorielles culpabilisatrices.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous abrogerons l’ensemble des lois mémorielles.

        Pourquoi les musulmans ne souhaiteraient-ils pas islamiser un pays dont les propres élites ne cessent de proclamer la malfaisance devant l’Histoire ? Pourquoi respecteraient-ils un peuple qui se méprise lui-même? D’autant plus que leur dieu leur a dévoilé dans le coran qu’ils constituaient «la meilleure des communautés qu’il ait jamais créée». Ils considèrent donc comme légitime leur fierté d’appartenir à l’ouma et entendent conserver leur culture lorsqu’ils viennent s’établir en Europe, avec, chez beaucoup, comme un esprit de revanche.

        L’abandon du modèle assimilationniste qui faisait des Français de souche les référents à imiter, provoque les conséquences que l’on connaît : érosion de l’estime de soi, de la sûreté morale, de la confiance collective, du sentiment d’unité et de fierté nationale. Et c’est cette crise identitaire qui est ressentie comme la première des souffrances partagée par la France d’en-bas.

        Au nom de l’Egalité, toute exigence d’assimilation des étrangers est désormais considérée comme moralement infondée et dénoncée par les bien-pensant comme une violence à l’encontre de cultures minoritaires. Notre respect scrupuleux et suicidaire de la Convention Européenne des Droits de l’Homme nous interdit de mener une quelconque politique qui prétendrait imposer chez nous notre culture et nos modes de vie. Il faut donc leur permettre de construire leurs mosquées, admettre qu’ils aient à respecter leurs obligations religieuses, y compris dans la sphère publique… Leur laisser voiler leurs femmes dans nos rues, et nous organiser pour qu’ils puissent bénéficier de traitements spécifiques dans nos écoles, nos hôpitaux publics et nos entreprises.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous dénoncerons la ratification française de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et nous quitterons sa Cour.

        Pour permettre aux étrangers de conserver leurs racines, on nous somme de renoncer aux nôtres, à un art de vivre, à une mémoire collective et à une histoire commune. Les cries d’orfraie n’y suffisent plus et les Français de souche ont conscience désormais que l’intégration des musulmans implique de fait l’islamisation du pays et par conséquent la désintégration de leur identité et la fin de certains modes de vie familiers.

        C’est cela que n’acceptent pas deux Français sur trois : être dépossédés de ce que nous sommes ! En témoigne ce sondage qui atteste d’«un raidissement continu de la société française vis avis de l’islam». Il révèle que 67 % des sondées considèrent qu’il existe chez les musulmans un «refus de s’intégrer à la société», et presque la moitié donnent pour cause principale «les trop fortes différences culturelles». Pour ces Français, souvent les plus modestes, pour lesquels l’enracinement se place au dessus de l’économie, la rupture est consommée.

        Cette révolte sourde et légitime , c’est à nous de la vertébrés pour la faire éclater au Grand midi.

        Parce qu’en tant que peuple autochtone nous avons des droits! Droits garantis par les Nations-Unis… Nous invoquons donc le droit au refus d’être dépossédés de ce que nous sommes… Nous invoquons le droit de refuser de devenir des étrangers sur notre propre sol… le droit de refuser de nous retrouver un jour minoritaire dans un environnement qui fut autrefois familier et rassurant. Si l’on convient que l’identité est la meilleure défense immunitaire pour résister au virus de l’islamisation, un triple enracinement local, national et civilisationnel ne peut que renforcer notre système.

        A l’inverse, l’école, qui devrait avoir pour tâche de transmettre aux enfants le fruit théorique des expériences pratiques du passé, s’emploie désormais à désapprendre le passé dans l’espoir de changer les générations futures.

Voilà pourquoi en matière culturelle et éducative, nous instaurerons la préférence identitaire.

        Concrètement, la préférence identitaire consiste à favoriser et à promouvoir, dans tous les domaines, des politiques éducatives et culturelles qui renvoient à notre civilisation, à notre histoire locale et régionale, à l’histoire française et européenne, bref, à la civilisation européenne. Tous les programmes scolaires et toutes les politiques doivent être placées sous le signe de cette préférence identitaire, qui est une des conditions de notre survie en tant que peuple.

        Dans le cadre scolaire cela se déclinera comme suit :

Au primaire : cours d’histoire de France ; apprentissage de la langue régionale ; apprentissage des codes sociaux européens : politesse, courtoisie et bonnes manières (avec rappel historique de leur mise en place) ; ainsi que des activités d’éveil explorant par exemple les traditions culinaires et festives de nos régions…

Au collège : cours d’histoire de l’Europe ; cours de spiritualité européenne portant sur l’étude des mythologies européennes et du christianisme.

Au lycée : enseignement de l’histoire de l’art européen ; cours de géopolitique : « L’Europe et le monde », où les autres civilisations sont abordées en mettant l’accent sur ce qui les distinguent de nous.

Dans l’enseignement supérieur : nous mettrons en place des diplômes de civilisation européenne (qui intègreront spiritualité, histoire, culture, philologie, ou encore archéologie…).

        Alors que c’est de la qualité et de la force de notre système éducatif que dépend la qualité et la force de notre civilisation. Le processus pédagogique est vide de sens s’il ne transmet pas à l’individu le patrimoine culturel des communautés dont il naît membre. L’enseignement obligatoire, après avoir été un bienfait, se révèle être un danger. Pour qu’un enfant soit éduqué, la question se pose désormais aux parents, à savoir s’il convient de l’envoyer à l’école ou de l’en préserver.

        Au nom de l’égalité des chances on institue le nivellement et l’oblitération des différences. C’est officiel depuis 1977 et la mise en application de la réforme Haby. Depuis lors l’égalitarisme est à l’œuvre dans nos écoles sous le nom de «Collège unique». Il s’agit, vous le savez, d’un système de «tronc commun», c’est à dire de classes uniformes dans lesquelles sont regroupés tous les enfants, quels que soient leurs intérêts, leurs capacités ou leurs résultats.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous supprimerons le collège unique pour un système éducatif différencié et sélectif.

        En bon ministre idéologue, Belkacem poursuit le décervelage et n’a pour objectifs que de saper un peu plus ce qui a fait la France historique et détricoter la transmission de notre héritage. Désormais, le rôle du ministère de l’Éducation nationale se limite à la rééducation idéologique de nos enfants, ne serait-ce que par le contenu des manuels scolaires.

        Résultat : une école qui, loin d’assimiler, exacerbe le communautarisme par l’apprentissage généralisé de l’arabe et l’enseignement d’une histoire de France révisée et à charge… Une école de la racaille… Une école où les professeurs ne savent parfois pas parler correctement le français… Une école qui a renoncé à instruire et dégringole année après année dans les classements internationaux.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous garantirons aux familles le libre choix dans le mode d’instruction des enfants, que ce soit à l’école libre, à l’école publique ou à la maison.

        Éduquer, c’est former l’homme avant de lui remplir le cerveau car chez l’homme sans caractère, le savoir est inutile. «L’histoire, écrit Gustave Le Bon, nous apprend que c’est par l’affaiblissement de leur caractère, et jamais par celui de leur intelligence que les peuples périssent.»

        Mais on se heurte en France à un fétichisme des programmes, qui se rattache au primat de l’écrit sur le vécu et de la théorie sur l’expérience. Si l’on prend le caractère comme critère d’une véritable éducation, il est clair que les haut-fonctionnaires de l’Education Nationale sont ce qu’on fait aujourd’hui de moins éduqué… On survalorise le savoir par rapport à l’intelligence, comme l’intelligence par rapport au caractère.

        Aux yeux des Grecs, la qualité majeure de l’homme n’est pas l’intelligence, chez eux si répandue, mais le courage, dont le nom dans leur langue, arété, comme virtus en latin, a pris le sens général de vertu.

Voilà pourquoi, nous identitaires, nous ferons la promotion de nos jeux traditionnels virils.

Je pense particulièrement à la soule ancêtre du rugby, à la bouvine et aux autres jeux taurins, au béhourd qui est le combat médiéval ou aux joutes nautiques…

        Le souci d’allier intelligence et courage : qualités de l’âme, de l’esprit et du corps, explique la part donnée par les Grecs, dans leur programme d’éducation, aux exercices physiques.«L’harmonie qui fait la bonté de l’âme fait aussi la beauté des corps». Tel est l’idéal Européen !

        Chers camarades, chers amis, je conclurai par ces mots de Dominique Venner:

«Ce n’est pas dans la mollesse, mais dans la fermeté de l’esprit et la résolution du cœur que sera engendré notre avenir».
«Faire une œuvre de vie de ce qui était lettre morte, comprendre ce que l’on est, découvrir comment vivre et agir selon notre tradition».

«Notre monde ne sera pas sauvé par des savants aveugles ou des érudits blasés. Il sera sauvé par des poètes et des combattants, par ceux qui auront forgé «l’épée magique» dont parlait Ernst Jünger, l’épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. Notre monde sera sauvé par les veilleurs postés aux frontières du royaume et du temps.»

 

Olivier Roudier avec le Général Piquemal


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