L’éditorial de la Ligue du Midi

Le tragique accident militaire entre 2 hélicoptères français déployés au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane a causé la mort en service de 13 braves (6 officiers, 6 sous-officiers, 1 caporal-chef) le 26 novembre 2019.

Terrible bilan avec la mort de 13 soldats d’élite (5 Régiment d’Hélicoptères de Combat, 4ème Régiment de Chasseurs, 93ème Régiment d’Artillerie de Montagne, 2ème Régiment Etranger du Génie) et la perte d’un hélicoptère de manœuvre Cougar et d’un hélicoptère d’attaque Tigre qui sont les fleurons de la technologie aéromobile de notre armée de Terre. 

Certes toute opération militaire comporte par définition des risques majeurs, notamment celles de contre guérilla nocturne contre un ennemi difficilement identifiable n’hésitant pas à s’affranchir des codes de combat et des règles du droit de la guerre (port d’un uniforme, respect des prisonniers, des blessés, etc). 

Quel est notre ennemi au Mali ? Daesh nous dit-on, donc l’islamisme radical qui cherche à établir des zones d’actions refuges pour pouvoir s’implanter et s’exporter partout, Europe et donc France incluses. A la demande du gouvernement malien, en vertu d’un accord de coopération militaire, la France est intervenue dans l’urgence en 2013 au Sahel pour empêcher la prise du pouvoir par Daesch. Depuis la relève par les contingents africains d’interposition est poussive et guère efficace. D’où l’enlisement voire le pourrissement de la situation. Car les grands principes mis en avant (démocratie, droits de l’homme et autres rêveries très européennes) n’ont que peu d’écho en Afrique où d’autres principes prévalent. 

Comme l’analyse avec brio l’historien Bernard Lugan, la clé d’un contrôle efficace de la situation passe par la connaissance des réalités ethniques et claniques comme l’ont très bien compris les islamistes qui manœuvrent efficacement et jouent sur l’antagonisme entre les tribus nomades du nord, notamment touaregs et les peuples sédentaires du sud. Ce ne sont pas les 4.500 soldats de l’opération Barkhane qui peuvent résoudre ce vaste problème dans une si vaste zone d’action (près de 5 fois la France) surtout en s’interdisant de bien nommer les choses. 

Mais il y a pire. Notre engagement au lointain, au prix fort, celui du sang versé par nos valeureux soldats, est difficilement acceptable compte tenu du laxisme envers l’islamisme chez nous. Plus de 2.500 mosquées déjà implantées sur notre territoire dont une partie croissante dirigée par les frères musulmans, salafistes et autres extrémistes adeptes d’une application stricte de l’islam dans la société française, charia incluse

Des listes communautaires islamistes acceptées par le propre Président de la République pour les prochaines élections municipales de mars 2020, des zones complètes échappant au contrôle de la république où même les pompiers, médecins, infirmiers voire policiers ne peuvent intervenir sans escorte armée ou accord des potentats locaux, souvent des racailles et des dealers islamistes. Notre armée serait bien plus utile pour mettre de l’ordre au plus près, chez nous, plutôt qu’au lointain, Mali et autre Syrie ou Afghanistan. 

Quel manque de cohérence de la part de nos gouvernants, En Marche aujourd’hui, qui vont s’occuper des affaires d’autrui (fort mal du reste vu l’enlisement et les drames récurrents) au lieu de s’occuper de leurs propres affaires chez nous. Une priorité bien comprise serait de concentrer ses moyens sur son propre sol. 

Enfin comment accepter d’accueillir ces milliers de migrants dont de très nombreux sub- sahariens en France et en Europe, la plupart jeunes gens dans la fleur de l’âge et en parfaite santé pour se battre chez eux comme l’exige la situation chaotique alors que l’on envoie nos troupes de plus en plus réduites se battre à leur place ? Situation d’autant plus inacceptable que bon nombre de ses ressortissants allogènes se comportent de façon très incivique (52% des viols sont d’origine allogène selon un rapport officiel récent), parfois en vrais délinquants tout en usant et abusant des aides sociales et associatives pour vivre tranquillement sans vraiment travailler. 

Il est grand temps d’analyser froidement et sérieusement la situation, de fixer les vraies priorités et d’accorder les moyens pour la lutte efficace contre l’islamisme, en France avant tout, au Mali et ailleurs après éventuellement, sous réserve que les ressortissants impliqués se prennent en main et se battent comme il se doit. Question de bon sens, question de survie aussi.

A défaut, la France sombrera à son tour dans le chaos islamiste et ce ne sera pas l’armée malienne qui viendra à son secours …

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