Le billet de Thierry Lafronde
Par les temps qui courent la France n’a pas besoin d’une tête d’œuf, surtout issue de l’ENA, pour la présider. Le jargon précieux et les méandres administratifs pour justifier l’inaction n’ont que trop duré. Elle n’a pas besoin non plus d’une personnalité avec de l’entregent, rompue aux louvoiements et courbettes, voire gestes de soumission envers les barbus mahométans et les porteurs de tabliers occultes. Etre la marionnette redevable à des pouvoirs parallèles ôte toute indépendance.
Elle doit s’inspirer de la ménagère qui sait ce que contient son porte monnaie et qui remplit son panier en conséquence. Vivre à crédit perpétuel au dessus de ses moyens n’est jamais supportable à terme. Elle doit chérir tous ses enfants, leur consacrer ses efforts et priorités, veiller à leur bonne éducation et solide instruction. Les privilégier en toute justice et dans tous les domaines par rapport à ceux étrangers selon le principe juste et naturel de s’occuper d’abord de sa famille avant de ses voisins, de ses voisins avant des étrangers, des étrangers avant des Martiens.
Elle doit privilégier un chef qui ait du caractère et de la volonté plutôt que de la mollesse, de l’énergie plutôt que du fatalisme, le sens du service et du bien commun plutôt que de l’ambition personnelle. En période de tempêtes on attend un capitaine à la barre et non un expert en communication.
Soyons réalistes, la France est en grande souffrance. Elle aurait besoin d’un chef improbable, mélange de Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Henri IV, Louis XIV, Bonaparte voire le De Gaulle idéalisé de la Résistance (et encore), avec aussi quelques apports de Jeanne d’Arc, Richelieu, Liautey, de Lattre … Notons qu’il y a peu de femmes dans cette liste qu’il s’agirait d’équilibrer !
Cette personnalité idéale n’existe évidemment pas mais une seule personnalité parmi la dizaine des prétendants à la course présidentielle se détache par son caractère, énergie et farouche volonté de défendre la France éternelle pour la remettre en ordre et lui redonner le lustre qu’elle mérite historiquement, qu’elle peut et qu’elle doit retrouver.
Comme souvent en période de tumulte il s’agit d’une femme. Sans doute les femmes ressentent-elles mieux lorsque leur foyer et leurs enfants sont menacés. Leur instinct et intuition les aident à surmonter leur fragilité supposée pour se transcender et se battre comme des lionnes. Elles savent alors aller à l’essentiel et ne redoutent aucun adversaire.
La carrure présidentielle de Marine est indéniable. Les temps sont à la révolte et à la reconstruction.
