D’après Bernard Dusept

 

Aubenas en Ardèche, son quartier communautaire Les oliviers géré par les HLM locaux ( Adis ). Bien abrité du vent dans le creux de son vallon, à l’abri des regards,  bien protégé des indiscrets par les barrages actuels, chaque nuit depuis lundi 19 avril sur les 2 voies d’accès qui le séparent du centre-ville : barrages montés de  bric et de broc avec poubelles, caddies, mobilier urbain mais qui font fuir les rares locataires  « de souche » qui vont dormir chez des amis, qui empêchent les pompiers, secours médicaux et, bien sûr, les  policiers de pénétrer normalement dans cette zone qui a toujours été greffée sans jamais  prendre dans le tissus albenassien. 

Sa bande d’une vingtaine d’énergumènes âgés de 15 à 25 ans, cagoulés, qui fêtent à leur manière l’arrivée du nouveau commissaire de police, la semaine dernière et qui lui souhaitent la bienvenue au pays… qui félicitent aussi la municipalité de ne pas encourager assez par des subventions massives l’équipe de football communautariste de ce quartier en lui cramant quelques voitures et… le centre médico-social ( tant pis si celui-ci ne dépend pas spécialement de la mairie ) ainsi que le Pôle des Services,  qui accueille une agence postale, lequel, lui, est une structure municipale. 

Son centre-ville, outré par ces débordements, et qui ne comprend pas ! 

« C’est un quartier calme !!! »… Bien sûr, qui va aller aux Oliviers pour promener ? A part pour aller s’approvisionner de quelques substances -pas au supermarché, il n’y en a pas- personne d’Aubenas ne se rend dans ce quartier ! Quel albenassien se rend compte de ce qui se passe entre ces barres d’immeubles ?  

Il y avait eu pourtant des signes avant-coureurs en 2020 : des représailles contre un homme qui avait reproché à des jeunes de faire du bruit avec leurs bécanes à échappement libre

et qui avaient mis le feu à sa voiture, entrainant par ricochet la destruction de sa maison, plus l’assassinat à coups de couteau, par un marocain, d’un SDF sur le Champ de Mars en plein centre-ville l’été dernier. 

On ne sera pas étonné par ces évènements qui semblent inéluctables et qui vont se renouveler puisque cette bande de jeunes, qui a pris possession de ce quartier,

se rend compte de son pouvoir vis à vis des autorités et surtout vis à vis de la population de sa  propre communauté qui ne réagit absolument pas, pensant tout bas ce que ces voyous  crient très forts. 

Il n’y a pas, à Aubenas, de vivre ensemble. C’est d’autant plus significatif que l’essentiel de ce quartier comprend des gens d’immigration lointaine des années 60.

Alors si en deux générations nées en France, le clivage perdure et même s’accentue, que faut-il prévoir pour l’immigration récente de ces dernières années !!!

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