D’après Breizh-Info –Jean Goychman-

D’après un sondage récent, Valérie Pécresse devancerait Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle du mois d’avril 2022. Alors qu’on nous annonce un peu partout la fin du mondialisme, il est curieux de voir ces deux personnes se retrouver en finale

Leurs cursus sont assez voisins. Valérie Pécresse, tout comme Emmanuel Macron, sort de l’ENA. Tous les deux ont été distingués comme « young leader » par la French American Foundation. Valerie Pécresse le fut en 2002 et Emmanuel Macron en 2012. Ils sont aussi tous les deux passés par le Bilderberg, Macron en 2014 et Pécresse en 2012.

A noter que, suite au rachat d’Alstom (Jérôme Pécresse étant président d’Alstom Renewable) par la firme américaine General Electric, cette dernière a rattaché Jérôme Pécresse, directement au PDG de General Electric (NDLR).

Qui sont les « young leaders » ? 

Certains y voient « la fabrique des présidents ». On peut les comprendre. Comment sont-ils recrutés ? Apparemment, cela se fait assez discrètement. On constate simplement que tous ont en commun un parcours qui les a amenés à côtoyer les cercles de pouvoir. Beaucoup ont fait l’ENA, mais pas tous. D’après certains témoignages, l’approche initiale se fait par l’ambassade américaine dans le cadre des « international visitors », qui est un programme d’échange entre jeunes français et américains, mais qui existe aussi entre les Etats-Unis et de nombreux autres pays. Une inflexion sensible dans la sélection  a été faite après le 11 septembre 2001 pour ouvrir « à la diversité » ces voyages d’études. Certes, tous ces brillants jeunes gens ne deviendront pas « young leaders » mais, hasard ou intention, beaucoup en sont issus.

Il est intéressant de constater la liste des gens à qui la fondation franco-américaine a décerné cette distinction qui, d’une manière évidente, facilite la trajectoire de ceux qui, rapidement, feront partie de l’élite politico-médiatique et qui trouveront des rôles de premier plan dans notre société.

Il est curieux de constater comment un groupe de gens aussi restreint, (quelques centaines tout au plus) tient une telle place dans la vie politique française. Et vous remarquerez que seuls très rares récipiendaires font état de cette distinction. Il y en a également qui ont le sentiment de s’être fourvoyés dans cette aventure qui est aux antipodes du patriotisme national.

Des « young leaders » au Club des Bilderberg

Ce club très fermé a été fondé par David Rockefeller et le Prince Bernhard des Pays-Bas en 1954, précisément à l’hôtel du Bilderberg. Au départ créé pour renforcer la crédibilité de l’OTAN auprès des Européens, ce club très fermé s’est progressivement transformé en support du mondialisme.

Et ce n’est pas que le mondialisme économique qu’il défend. Les choses vont beaucoup plus loin puisqu’il préconise, par la voix de son fondateur, la mise en place d’un vrai gouvernement mondial, et cet exécutif planétaire devrait être aux mains de chefs d’entreprise.

Voici un court extrait de ses Mémoires (P 405)

« Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être. »

On peut également lire, prononcée en 1994, la phrase suivante, dont le coté prophétique est saisissant :

« La présente fenêtre d’opportunité, durant laquelle un ordre mondial pacifique et interdépendant peut-être construit, ne sera pas ouverte pour très longtemps. Nous sommes à l’orée d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est une crise majeure appropriée, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial.»

Enfin, parlant des conférences du Bilderberg, il s’est adressé à la presse par ces mots :

« Nous sommes reconnaissants envers le Washington Post, le New-York Times et le magazine Times, ainsi que les autres publications dont les directeurs étaient présents à nos réunions et qui ont promis de garder le silence pendant près de 40 ans. Il aurait été impossible de développer notre plan pour le monde si nous avions été sous les feux des projecteurs. Maintenant, le monde est plus évolué et mieux préparé pour une marche forcée vers un futur gouvernement mondial. »

Il est difficile d’être plus clair. Alors, pourquoi le faire à l’insu des peuples ? Qu’y a-t-il de si inavouable dans ce projet ?

La face cachée du mondialisme

Guy Boulianne, sur son site, nous fournit une explication assez complète :

Comme je l’ai déjà dit, nous sommes confrontés à une tromperie colossale, fondée sur le mensonge et la fraude.

« Cette tromperie part du principe que les justifications invoquées par l’autorité à l’appui de son action à notre égard sont sincères. Plus simplement, l’erreur consiste à considérer les dirigeants comme honnêtes et à supposer qu’ils ne nous mentent pas. Nous nous obstinons donc à trouver des justifications plus ou moins plausibles, dans le seul but de ne pas reconnaître que nous faisons l’objet d’une conjoncture planifiée dans les moindres détails. Et tandis que nous essayons d’expliquer rationnellement des comportements irrationnels ; alors que nous attribuons une logique à l’action illogique de ceux qui nous gouvernent, la dissonance cognitive nous amène à fermer les yeux sur la réalité et à croire aux mensonges les plus éhontés.

Nous aurions dû comprendre – je l’écrivais dans le passé  – que le plan du Great Reset [de la Grande Réinitialisation] n’était pas le fruit des divagations de quelques « complotistes », mais la preuve brute d’un dessein criminel, conçu depuis des décennies et visant à l’instauration d’une dictature universelle dans laquelle une minorité de personnes incommensurablement riches et puissantes entend asservir et soumettre toute l’humanité à l’idéologie mondialiste. Parce que l’accusation de « conspirationnisme » pouvait peut-être avoir un sens alors que la conspiration n’était pas encore évidente, alors qu’aujourd’hui nier ce que l’élite a conçu depuis les années cinquante est injustifiable. Ce que Kalergi, les Rothschild, les Rockefeller, Klaus Schwab, Jacques Attali et Bill Gates ont dit après la guerre a été publié dans des livres et des journaux, commenté et repris par des organismes et fondations internationaux, réalisé précisément par des partis et des majorités gouvernementales. Les États-Unis d’Europe, l’immigration incontrôlée, la réduction des salaires, l’annulation des garanties syndicales, la renonciation à la souveraineté nationale, la monnaie unique, le contrôle des citoyens sous prétexte d’une pandémie, la réduction de la population par l’utilisation de vaccins avec de nouvelles technologies ne sont pas des inventions récentes, mais le fruit d’une action planifiée, organisée, coordonnée. Une action qui de toute évidence colle parfaitement à un seul scénario sous une seule direction. »

Quoi de plus simple que d’inventer une fausse concurrence entre deux candidats dont on peut penser, compte-tenu de leur parcours respectif, qu’ils seront nécessairement dans la continuité de ce plan dont le but est d’installer un gouvernement mondial dont on ne voit pas comment celui-ci pourrait être issu d’un processus démocratique.

Electeurs, après avoir bien tout ceci en tête avant de déposer votre bulletin dans l’urne, ne faites pas en sorte de condamner à jamais cette démocratie à laquelle nous sommes si attachés.

Précision : les points de vue exposés ici n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement la Ligue du midi. Attachée à la liberté d’expression, il est naturel que des opinions diverses, voire opposées, puissent trouver leur place dans son blog.

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