Saint Ouen[1]

Sur décision du maire de Béziers, Robert Ménard, aura lieu le 14 mars 2015 l’inauguration de la rue du commandant Hélie Denoix de Saint Marc, en remplacement de la rue du 19 mars 1962. Ce choix n’est pas l’effet du hasard.

Cette date, en effet, est celle du cessez-le-feu théorique applicable sur tout le territoire algérien, résultant des accords signés la veille à Évian, entre des représentants de la France et du Front de Libération National algérien. Ces accords furent approuvés lors du référendum du 8 avril 1962 par 91% des votants, duquel étaient exclus les électeurs des départements algériens. Le FLN n’a pas gagné la guerre, il a gagné politiquement et n’a pas respecté ce cessez le feu.

En aucune manière cette date n’a marqué la fin de la guerre d’Algérie, puisque le FLN continua durant plusieurs mois les massacres de civils Pieds-Noirs et de harkis, notamment en juillet 1962 à Oran. Le 26 mars 1962, une semaine après ces accords, l’armée gaulliste ouvrit le feu sur une manifestation d’Européens à Alger, devant la Grande Poste de la rue d’Isly.

Pourtant, on trouve en France des rues ayant pour nom cette date, avec pour précision : « Fin de la guerre d’Algérie ». C’est la version officielle que voudraient faire croire tous ceux pour qui les harkis et les Pieds-Noirs sont la mauvaise conscience. Ces accords d’Évian furent une véritable trahison pour tous ceux qui combattirent en Algérie, pour les harkis fidèles à la France, pour les Pieds-Noirs à qui il ne resta que le célèbre choix imposé par le FLN : « La valise ou le cercueil » -une seule valise par personne-. Aujourd’hui le gouvernement socialiste incite les Français à une sorte de narcissisme pénitentiel et exprime sa repentance pour la colonisation de l’Algérie, oubliant la célèbre phrase du président algérien Ferhat Abbas : “ La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a fondée ”.

Et la France devrait demander pardon… pourquoi ? Pour avoir chassé d’Afrique du Nord les colonisateurs ottomans ? Pour avoir libéré les Européens chrétiens enlevés par les Barbaresques et réduits en esclavage ? Pour avoir transformé un désert en terre fertile et productive ? Pour avoir apporté en Algérie l’industrie, les transports, la distribution de l’eau, les écoles et les hôpitaux ? Citons quelques lignes de l’écrivain algérien Boualem Sansal : “ Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants ”

Aujourd’hui nous voyons que la ville de Saint-Ouen (93) a une rue ainsi nommée : « Rue Nadia Guendouz, infirmière et poétesse, membre du FLN ». Ceci est une insulte à toutes les victimes du FLN. Nous avons vu il y a quelques mois notre président de la République, en visite dans un pays musulman, brandir le sabre du djihad. Nous avons appris il y a dix-huit mois que notre ministre des Affaires étrangères a fait l’éloge du général Vo Nguyen Giap, le responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de soldats français dans des camps de prisonniers immondes.

Aujourd’hui en France, chaque jour est placé sous le signe d’un interdit, d’une incitation à l’auto-flagellation ou d’un prêchi-prêcha. Leur multiplication exponentielle en quelques années nous amène à penser qu’en définitive, qu’importe l’interdit pourvu qu’il y ait repentance… puisque la repentance alimente l’invasion…

Curieux, que ce soit toujours aux mêmes, aux français, aux européens qu’on demande de se repentir… Rien d’étonnant à ce qu’un nombre croissant de nos compatriotes commence à penser qu’il s’agit là d’une entreprise titanesque de culpabilisation dont les dimensions géo-stratégiques prennent largement le pas sur la morale…

Maintenant, ça suffit…

Que l’on arrête de faire croire que le 19 mars 1962 fut la fin de la guerre d’Algérie !

Que nos politiciens cessent d’encenser les assassins et les ennemis de la France !

C’est un devoir pour les patriotes de soutenir l’initiative de Robert Ménard !

Assez de repentance, place à la reconquête !

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