Par Antonin Campana

 

Macron : « Le racisme est une trahison de l’universalisme républicain » ! Ainsi, celui qui préside le régime en place établit-il très justement une relation entre le racisme et l’universalisme républicain. Il a tout à fait raison, à ceci près que le racisme n’est pas une trahison de l’universalisme républicain mais une conséquence de l’universalisme républicain. Le racisme découle du vivre-tous-ensemble comme le pus vient de la plaie.

Significativement, la déclaration de celui qui préside le régime intervient dans le contexte d’une puissante dénonciation allochtone du « suprémacisme blanc », des « policiers blancs » et des « Blancs » d’une manière générale. Mais, notons-le, Macron ne pointe en aucune façon ce racisme anti-blanc. Au contraire, il lui apporte un soutien quasi-officiel. Il aurait donc dû dire, pour être plus conforme à son idée profonde, puisque c’est de cela qu’il s’agit exactement : « le racisme blanc est une trahison de l’universalisme républicain ».

En fait, les évènements en cours, dont les conséquences seront importantes, nous montrent une nouvelle fois que les sociétés multiraciales ne marchent pas. Or, problème, le régime postule que l’universalisme qui le fonde et le structure permet de faire vivre ensemble des hommes de toutes les couleurs. Alors, comment faire quand la théorie et les principes proclamés se heurtent aux faits, quand l’intégration est « en panne », que les replis sont « communautaires », que le racisme s’exprime dans toutes les directions possibles et que la guerre civile et raciale arrive à grands pas ? La République se serait-elle trompée ? Le droit universel qu’elle dit exprimer et qui fonde son ouverture au genre humain ne serait-il qu’un pur délire intellectuel ? La République ne serait-elle qu’une erreur tragique et son projet une monstruosité qui se terminera comme il a commencé : dans le sang ?  Cependant, puisque par essence la République ne peut être une erreur ni son projet une monstruosité, comment un républicain pourrait-il concilier l’utopie promise avec ce qu’elle a produit dans la réalité ?

Dans un premier temps, il est bien sûr possible de nier les faits. Par le passé, le régime ne s’en est d’ailleurs pas privé. Mais vient toujours un moment où le réel s’impose. Le mieux est alors, technique républicaine récurrente, héritée de la Révolution, le mieux est de désigner un bouc émissaire. La méthode est toujours la même : trouver un groupe, hier les aristocrates, aujourd’hui les Blancs, et l’avilir.

Le régime va donc construire un système d’avilissement fondé à la fois sur l’enseignement d’une histoire falsifiée (histoire de l’esclavage, du colonialisme, des heures-les-plus-sombres…), et sur une dénonciation récurrente du racisme blanc d’aujourd’hui (le racisme des autres groupes étant, quant à lui, soigneusement occulté). La persistance du racisme d’hier dans le racisme d’aujourd’hui prouve que le racisme est dans la nature biologique et culturelle des Blancs. Ce racisme, que dénonce celui qui préside le régime, explique les problèmes rencontrés par l’universalisme républicain. Si cet universalisme ne marche pas, c’est en effet qu’il a été « trahi ». Trahi par les Blancs, bien sûr. Comprenons bien : l’avilissement des Blancs sert principalement à expliquer le fiasco du projet universalistede manière à préserver celui-ci.

Cette stratégie d’avilissement calculé, doublée d’un enseignement du mépris aboutissant à la soumission ethnomasochiste des Blancs honteux (les bobos urbains, antifas et consorts), a été décidée il y a une quarantaine d’année (il faut hiérarchiser nos ennemis : ce système n’a pas été produit par les cervelles de moineaux indigénistes, qui ne font que le réciter). Le nouveau dogme-Système pose que par atavisme les Blancs (et pas seulement les « policiers blancs ») ne jouent pas le jeu du vivre ensemble, d’où les tensions raciales observées, d’où aussi la nécessité d’obliger les Blancs à reconsidérer leur histoire, leur culture, leurs comportements, leurs « silences », leur « suprémacisme » (lois mémorielles, repentance…), d’où la nécessité de contraindre les Blancs (lois antiracistes, associations antiracistes, justice racisée…), d’où enfin la nécessité de forcer les Blancs à laisser la place (discrimination positive).

Afin de préserver l’universalisme républicain, le régime a donc dépassé le stade du simple racisme : il a versé dans ce que nous avons nommé l’antijaphétisme (Glossaire). Tout cela traduit une volonté de déposséder définitivement les peuples blancs, de les remplacer sur leurs terres ancestrales, de les faire disparaître. Réduire un groupe racial ou un groupe d’identité au racisme, c’est-à-dire, dans notre société, au mal absolu, équivaut à réclamer sa destruction. Dans l’ancien Testament, les Hébreux réduisent les peuples cananéens à l’idolâtrie, le mal absolu dans la Bible. Cela justifiera à leurs yeux l’extermination des peuples cananéens, le vol de leur terre et de leurs biens, la mise en esclavage des survivants. « Les Blancs sont racistes » : l’acte d’accusation est terrible et demande soit l’acquittement avec réparation, soit l’enfermement moral avant effacement biologique et culturel. Mais ne doutons pas que le jugement a déjà été prononcé. Comme les Cananéens avant leur extermination, l’infériorité morale des Blancs a déjà été décrétée, ainsi d’ailleurs que leur placement sous surveillance (des ligues antiracistes et de la « Justice »). La fonction d’un système d’avilissement est de désamorcer les consciences pour rendre possible le génocide. Tous les systèmes d’avilissement ont toujours, en tous lieux et de tous temps, fonctionnés de la même manière et ont tous aboutis, tôt ou tard, à l’oppression et à l’extermination du groupe avili. Mieux vaut en être conscient.

Les Blancs, désunis, dissociés, divisés, sont le point faible des sociétés multiraciales. Il est donc « normal » que le Système les choisisse comme boucs émissaires de son naufrage. Il est tout aussi « normal » que les minorités embrayent derrière le Système pour tirer avantage de la situation. Ce qui n’est pas normal est la fidélité des Blancs au régime qui les détruit.

Y-a-t-il quelque chose qu’ils ne comprennent pas dans l’expression « universalisme républicain » ? Comment peut-on encore, en 2020, ne pas comprendre que la République ouvre par nature sur la multiracialité et le Grand Remplacement ? Et, pour ceux qui l’auraient compris, comment peut-on ne pas envisager alors la sécession ?

Cette explosion, depuis quelques jours, de racisme antiblanc assumé, d’antijaphétisme et de haine ne sera pas sans conséquences. Jusqu’à présent les races n’existaient pas. Aujourd’hui, définitivement, elles existent. On nous force à nous penser racialement puisqu’on nous désigne racialement. D’autre part, tant au niveau des symboles utilisés, des slogans ou de l’implication des relais oligarchiques, il se pourrait que nous soyons face à une révolution de couleur. L’objectif de l’affaire serait alors de faire franchir au Système une nouvelle étape : de ce point de vue aussi, il y aura sans doute un avant et un après. Enfin, les Autochtones blancs sont maintenant dos au mur. La pression va encore s’accentuer. A terme, ils devront soit s’organiser pour défendre leur droit à l’existence, soit, toujours fidèles à l’universalisme républicain, se laisser tranquillement exterminer. Décidément, ce sera l’autochtonisme ou l’effacement.

Nous vivons une époque extraordinaire !

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