armes

Une priorité : désarmer le peuple !

Le billet de Llorenç Perrié Albanell, président de Resistència

        Entendu le matin 20-6-17 sur BFMTV , une explication simple à propos d’une question simple que tout le monde se pose : Comment se fait-il que le terroriste qui a sévi hier aux Champs-Elysées était bénéficiaire d’une autorisation de détention d’arme tout en étant fiché S ?

        L’individu en effet était en possession de plusieurs armes de calibre 9mm, il affichait une radicalisation décomplexée et parait-il les gendarmes s’étaient intéressé à son cas. Dormez tranquilles citoyens, la République veille.

        On apprend avec surprise que seuls les citoyens « signalés » pour certains délits, bagarres, outrage à agent, infractions routières, se voient dans l’obligation de rendre leurs armes qu’ils avaient acquis réglementairement en étant membre d’un club de tir sportif ou d’une Association Communale de Chasse Agrée (ACCA).

        En revanche, et c’est là toute la subtilité, l’individu fiché S, lui, n’a rien à craindre de ce côté-là. Lors d’un contrôle par exemple, ce dernier ne doit pas être informé par les forces de l’ordre qu’il est fiché S. Sans doute devons-nous voir ici un objectif de filature dont la finalité est de remonter une filière terroriste. Or, et depuis un moment nous avons à faire avec, non pas des cellules dormantes, mais des individus isolés, donc incontrôlables, sans « odeur ni saveur » si ceux-ci ne commettent pas d’impairs.

        Résumons : Le citoyen délictueux (rappelons qu’un délit en droit français est un degré de qualification d’infractions pénales d’une gravité intermédiaire entre la contravention et le crime) est sommé de rendre ses armes légalement acquises aux autorités compétentes ou de les vendre selon les modalités de la réglementation en vigueur. Peu importe le délit : de la gifle à l’outrage à un agent ou de la conduite en état d’ébriété il n’y aurait pas de « hiérarchie » du délit dans ce cas précis. En revanche un terroriste supposé, lui, peut apparemment disposer à sa guise d’armes légalement acquises tant qu’il ne sait pas qu’il est fiché S.

        Rajoutez à ça un peu de poudre de « pasdamalgame » et vous obtiendrez le visage de la société française. Une société qui marche sur la tête, gouvernée depuis des lustres par des figues molles, remplacées aujourd’hui par d’autres figues molles. Nous sommes peut être arrivés à la dernière station avant le chaos.
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