aide toi

 

Le billet de Thierry Lafronde

 

Le récent « fait divers » survenu à Lyon, où un père de famille a vengé son fils dépouillé par deux jeunes migrants en les tabassant et les livrant naïvement à la police où il sera mis en garde à vue ainsi qu’un ami venu l’aider, puis mis en examen et placé en détention provisoire, dans sa tâche légitime est symptomatique de l’état de déliquescence de la société française actuelle.

Officiellement on ne doit donc pas se faire justice, les administrations régaliennes de l’État (police, gendarmerie et justice) étant là pour cela. Seulement, voilà, force est de constater qu’elles sont largement peu performantes en la matière, voire complices avec les malfaisants et racailles qui polluent la vie des honnêtes citoyens. La nature ayant horreur du vide, le citoyen normal et encore équipé d’attributs en bon état de fonctionnement se doit d’agir seul, comme un grand.

Autre « fait divers » éclairant : 400 radars auraient subi les foudres de citoyens exaspérés depuis début juillet 2018, date d’entrée en vigueur de la nouvelle limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires. C’est 4 fois plus que les dégradations recensées d’avant cette décision arbitraire. En clair, le citoyen se fait là aussi justice directement en s’attaquant à la racine du problème.

Gageons qu’avec les prélèvements à la source (un coup oui, un coup non, finalement mis en application dès janvier 2019), les méfaits et dysfonctionnements déjà pointés du doigt vont générer des réactions salutaires citoyennes tout aussi spectaculaires. Les déboires du système Louvois (paiement informatisé et automatisé des soldes des militaires mis en place dès 2011 et occasionnant toujours près de 10% de victimes) attestant que les certitudes affichées des décideurs politiques du départ n’engagent que les gogos qui veulent bien les croire. Aucun coupable désigné depuis, et le système n’est toujours pas fiable en 2018. Mr Darmanin, l’homme récemment blanchi, sortira probablement indemne dudit prélèvement, en vertu de la jurisprudence « responsable mais pas coupable » chère aux politicards de tous bords.

 

Quand l’État n’est plus là pour faciliter la vie des citoyens, qu’il impose pléthore de normes et de règles pour asservir et museler le peuple (loi « fake news » en gestation, lois mémorielles bien en place), que les médias officiels aux ordres font régner une terreur intellectuelle et désignent à l’opprobre publique les déviants (procès de l’antifa Clément Méric décédé au cours d’une rixe qu’il avait provoqué alors que le principal mis en cause n’avait fait que se défendre d’une attaque dans le dos), il est un devoir supérieur pour tout citoyen digne de ce nom : se prendre en main et agir.

Encore faut-il le faire siouxement, sans tambour ni trompette, en appliquant la devise d’une compagnie de parachutistes baptisée « les fantômes » d’un régiment réputé, « discrets, efficaces ».

 

Si les réactions salutaires se multipliaient, gageons que l’État serait impuissant pour les contrer et que le climat général changerait pour le plus grand bénéfice des citoyens normaux. Que cessent les marches blanches stériles, les pétitions vaines et les demandes implorantes auprès d’élus « en marche » ou à l’arrêt, vivant hors sol dans des bulles dorées bien sécurisées, complètement déconnectés des réalités des souffrances du peuple de France au quotidien.

Que les citoyens se prennent résolument en main, en bons et fiers descendants des Gaulois irréductibles et frondeurs, et des Francs qui signifiaient « hommes libres ». Le conseil d’État a validé récemment les actions illégales des pro-migrants au nom du principe de « fraternité ». Il est un autre principe tout aussi important dans la Constitution française : celui de « liberté ». En son nom, « aide toi et le Ciel t’aidera ». Le Ciel peut-être, l’État probablement pas …

Faites connaitre notre site, partagez !