Une brève de François Jay

 

Grosse inquiétude des habitants de la rue Lamartine, à Talence, au sud de Bordeaux, l’Etat installe un camp pour migrants en pleine banlieue résidentielle. Le maire tente de rassurer les riverains : le camp sera fermé la nuit et un vigile surveillera l’unique entrée, la police passera régulièrement. C’est rassurant, en effet

Le terrain appartient à l’université : un hectare avec un château, une bibliothèque, des bâtiments classés, et aussi des bâtiments universitaires… qui vont être démolis. Le tout n’est plus utilisé et avait été squatté pendant 9 mois par 200 étrangers avec familles, jusqu’en mai dernier. C’est cet été que la préfète a fait évacuer ce petit monde malgré les protestations des gauchistes qui encadrent et exploitent ces étrangers, en majorité illégaux. Business is business.

 

Le squat était violent

Le maire explique que ce nouveau camp ne ressemblera pas à ce squat, dont il admet qu’il était particulièrement violent. Difficile pour lui de convaincre, il y a un nouveau squat dans la même rue, mais cette fois de taille modeste. Il ne loge qu’une quinzaine de Guinéens. Quant à la quiétude du quartier, elle semble toute relative si on en juge par les faits divers. Le 4 septembre, dans cette rue, une tentative de meurtre sur un cycliste. Il a été coincé volontairement par une voiture, contre un mur. Résultat : plusieurs blessures dont une fracture ouverte de la jambe. Nous ne savons pas si le blessé est un bobo, et nous ne connaissons pas le prénom de l’automobiliste.

 

18 mois renouvelables…

Le maire nous assure que le camp sera provisoire. Il durerait 18 mois… mais renouvelables ! Le temps que cet ensemble immobilier soit vendu. Il s’agit juste d’une question humanitaire, d’accueillir 40 migrants dans un habitat temporaire, financé par l’État.

 

Dans d’anciennes remorques frigorifiques

D’anciennes remorques frigorifiques seront transformées en logements. Ils n’ont pas honte. D’une part, de loger des migrants à la place d’étudiants sur un domaine universitaire, alors que des centaines d’étudiants logent dehors ou dans leurs voitures faute de logements disponibles à Bordeaux, et d’autre part d’offrir des logements exigus, en violation du règlement sanitaire départemental. Ces mêmes autorités qui, pour déposséder les propriétaires bordelais, et préempter ou exproprier, s’appuient sur ce règlement girondin plus contraignant que le règlement national, organisent la production d’un habitat indigne ! Nous sommes en plein délire. Ce n’est ni nouveau, ni une surprise, puisque le département dépense à guichet ouvert pour acquérir et utiliser des logements qui ne respectent pas non plus ce règlement, comme l’hôtel rue Eugène Lerou à Bordeaux. Des migrants mineurs dans des chambres exigües, sombres, dont les fenêtres sont à moins de 2 mètres de leurs vis à vis.

 

C’est gratuit.

Combien coûtera cette opération ? Mystère. Comme disent les élus, c’est gratuit, c’est l’État qui paye. Les riverains, eux, payent par la perte de tranquillité et par la dévalorisation de leur patrimoine. Le fait qu’il s’agisse de demandeurs d’asile n’est pas vraiment rassurant. Nous savons que leur nombre a encore explosé cette année. Une augmentation qui ne devrait pas être tarie, par la qualité de l’habitat proposé : même médiocres, ces logements sont beaucoup mieux que ce que ces populations ont au pays.

 

Et, en plus, ici, c’est gratuit !

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