Communiqué de la Ligue du Midi

Du bout des lèvres, les médias du système ont été obligés de constater une amplification du mouvement de contestation contre la vaccination quasi obligatoire et le pass sanitaire imposés par le pouvoir en place.

De 114 000 manifestants le samedi précédent on serait passé à 160 000 le 24 juillet, répartis dans 168 points du territoire national. Ces chiffres émanant du ministère de l’intérieur sont bien entendu trafiqués, triturés et minorés surtout quand on apprend par ce canal, qu’à Paris il y aurait eu seulement 11 000 manifestants. La place du Trocadéro était noire de monde et il y avait en simultané deux autres rassemblements. Dans la capitale, le chiffre de 100 000 manifestants revenait sur toutes les lèvres…

L’essentiel cependant réside dans le fait que ce régime, à l’instar des précédents des Gilets jaunes et de la Manif Pour Tous, a imposé des mesures scélérates pendant la période estivale pensant que le peuple français, plus préoccupé par ses vacances à la plage et la reprise du consumérisme à outrance ne réagirait pas.

Ce 14 juillet, juste après le discours d’Emmanuel Macron qui fera date dans l’histoire de notre pays par sa violence et son mépris à l’égard des Français laborieux, qui rencontrent de plus en plus de difficultés dans leur vie quotidienne, une mobilisation quasi spontanée s’était organisée. Surprise, surprise : au lieu de se tasser, la mobilisation ne cesse de se renforcer. Le pouvoir redoute le retour des Gilets jaunes, même si la couleur de ralliement semble changer.

Le 24 juillet à Montpellier, on s’attendait à un grand rassemblement… ce fut une démonstration grandiose atteignant certainement le double des participants de la semaine passée. Une foule bigarrée, plutôt jeune (35-45 ans), appartenant à la classe moyenne populaire s’élançait, après les discours d’usage, pour un tour de ville démarrant place de la Comédie.

Pour paraphraser le grand poète Corneille : « Nous partîmes 500, mais par de prompts renforts, nous nous vîmes 10 000 en arrivant au Jardin du Peyrou ». Un commentateur facétieux faisait remarquer au milieu de la foule qu’on n’avait pas vu autant de monde pour des manifestations en juillet sauf peut-être en juillet 1789.

L’ambiance était festive et l’organisation décontractée et c’est peut-être cela qui a donné un court instant des ailes à l’extrême gauche locale que les capacités d’organisation de la population insupportent. Sur la place de la préfecture on pouvait distinguer une horde de crasseux dépenaillés en train de provoquer les policiers, pendant que le cortège scandait « Policiers avec nous !», preuve que les manifestants savent opérer un distinguo entre la police (institution) et les policiers de base.

Débouchant à l’angle de la rue Rebuffy, juste après le Tabac « Le Balto », certainement en embuscade pour infiltrer la manifestation et y provoquer des troubles violents, un groupe d’une quinzaine de malfaisants arborant un drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau se mettait en devoir de scinder le cortège pour déverser leur haine dans un tract signé « ARM-Armée Révolutionnaire Marxiste » (sic) dans lequel on pouvait lire cette tendre déclaration : « Camarades travailleurs -vu leur look on est en droit de penser que ces parasites n’avaient jamais travaillé de leur vie- avec ou sans emplois, organisons nous et devenons le fer de lance de la prochaine explosion populaire ! Avec nous, préparons la Révolution ! ». Camarade Lénine, ils sont devenus fous…

Spontanément de nombreuses voix s’élevaient et un service d’ordre spontané les invitait à quitter le cortège, s’appuyant sur les déclarations des organisateurs qui avaient affirmé au départ de la manif que toute expression politique ou religieuse devait être bannie du cortège. Le ton montait rapidement, le drapeau rouge tanguait de façon sporadique au-dessus des têtes, les flyers déchirés finissaient au caniveau, plusieurs agresseurs-voyous « glissaient » sur le pavé mouillé, les autres prenaient la tangente en une reculade qui ne devait prendre fin qu’aux Halles Laissac après plusieurs centaines de mètres en mode « moon walk à la Mikaël Jackson ».

http://arm-combat.fr/index.php/communiques/525-manifestation-du-24-juillet-2021-a-montpellier

A la dislocation de la manif une douzaine d’antifas, tout de noir vêtus, sous une caméra de vidéo-surveillance, devant le Monoprix dévisageaient les manifestants. Bizarrement ils détournèrent le regard au passage de nos camarades…

Lors d’un débriefing dans la soirée, Richard Roudier président de la Ligue du Midi insistait sur la capacité de mobilisation dans le Midi contre la tyrannie sanitaire. Il invitait les militants à se rendre en masse dans les rassemblements et appelait à la vigilance contre les provocateurs d’extrême gauche, stipendiés par les organisations mondialistes à la Soros qui avaient torpillé le mouvement populaire des Gilets Jaunes au bénéfice de leur créature Macron.

Halte à la tyrannie macronnienne

Non au pass sanitaire

Liberté ! Liberté ! Liberté !

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