D’après Pieter Kerstens

 

C’est le coût de la gestion calamiteuse de l’épidémie de Coronavirus en France, pour fin 2021.

 

Cela fait plus d’un an que l’on voit les milliards d’euros sortir chaque jour comme par enchantement, sans pour autant que personne ne s’inquiète de cette dette de 7.500 € par habitant, qu’il faudra rembourser, alors que le docteur Micron promet 10 séances gratuites de psychothérapeute pour tous les petits Français de 7 à 17 ans… UBU loge à l’Elysée ! Et hop, encore un petit milliard pour aider les viticulteurs à cause du gel ! Mais combien dans 3 mois s’il y a une sécheresse ou des inondations suite au dégel ? Les bêtises succèdent aux idioties. 

Pourtant, en matière budgétaire, deux règles règnent en maître à Bruxelles depuis le traité de Maastricht, signé en 1992, qui jetait les bases de la monnaie unique :

  • Le déficit public des Etats ne devait pas dépasser 3% du PIB
  • La limite de l’endettement était fixée à 60% du PIB.

Ce sont bien les euros mondialistes (avec le Dr. Micron) du Conseil Européen qui ratifient les directives de la Commission Européenne, directives transposées ensuite dans les législations par chacun des 27 Parlements nationaux.  C’est clair, net et précis, compréhensible par tous. 

Et qui se souvient aujourd’hui des conséquences de la crise grecque de 2008 ? Car pour rejoindre la zone euro, en 1981, la Grèce avait maquillé ses comptes publics et falsifié son bilan économico-financier, sur les conseils de la banque américaine Goldman Sachs.

Fin 2020, la dette publique en Grèce atteignait 200% du PIB, son déficit annuel s’élevait à 5% du PIB et le taux de chômage se montait à 16% de la population active. Pourtant pendant plusieurs années les eurocrates de Bruxelles ont imposé des mesures drastiques aux Grecs :

* austérité budgétaire et fin des dépenses injustifiées

* privatisations de fleurons industriels

* baisse des salaires

* diminution des retraites

* hausse des impôts et chasse aux fraudes fiscales

* suppression de postes dans la fonction publique et respect de la durée du travail

Cela fait des années que le FMI américain, la BCE en Europe et les autres banques centrales mondiales font marcher la planche à billets jour et nuit, pour éviter que les Etats ne fassent faillite. Pourtant Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988, avait déjà averti il y a plus de 20 ans que « l’économie mondiale toute entière repose sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui les unes sur les autres, dans un fragile équilibre ». 

En violant leur statut, par le rachat d’obligations et d’actions pourries, les banques centrales ont fabriqué en permanence des bulles spéculatives sur le cours des matières premières, sur les actifs boursiers, sur l’immobilier et en créant un environnement financier instable et pénalisant la vie économique. Mais bizarrement, ni Christine Lagarde (BCE), ni personne, n’en parle.

Quand on fixe des taux d’intérêt artificiellement bas, sans se soucier de la solvabilité de l’emprunteur et de la durée du crédit, on est dans le déni complet du risque financier. 

Certains d’entre nous ont déjà tiré le signal d’alarme à plusieurs reprises et il est probable que l’explosion d’un krach financier mondial suivra la crise Covid-19, après la fin des aides, prêts, dons, subventions et allocations diverses. Mieux vaut savoir et se souvenir des conséquences néfastes subies par la Grèce il y a déjà treize ans.

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