Communiqué de la Ligue du Midi
Avec l’aimable participation de Marc Desgorces-Roumilhac (Toulon)
Les bons Français pensent traditionnellement qu’on célèbre, le 11 novembre depuis un siècle, une victoire nationale. Ce n’est pas tout-à-fait exact. En réalité le 11 novembre 1918 à 11 heures est entré en vigueur un armistice. La fin de la Grande Guerre n’été actée que lors du traité de Versailles et ses traités annexes.
Du moins les bons Français pouvaient imaginer que depuis 1922, année où le 11 novembre a été déclaré fête nationale, on rendait hommage à nos soldats victorieux. Car ils avaient notamment, grâce à leur héroïsme sacrificiel, empêché l’envahissement du territoire national.
Les bons Français n’ont pas tous remarqué que, déjà depuis 2012, le souvenir glorieux du 11 novembre avait été discrètement mais efficacement dilué par le gouvernement. Le 11 novembre est devenu officiellement « l’hommage à tous les morts pour la France des conflits anciens ou actuels ». Sur le modèle revendiqué du Memorial Day américain : horresco referens !
Mais le pire restait à venir dans l’outrage. Et c’est en 2022, un siècle année pour année depuis l’instauration de ce jour en une fête nationale, que le sacrilège va être commis. Non seulement les forces armées et les hautes autorités politiques françaises ne vont pas exercer leur devoir, à savoir protéger l’intégrité du territoire national et de sa zone d’exclusion maritime ainsi que garantir la sécurité des Français, mais encore elles vont organiser, favoriser, imposer l’invasion de la France par des allogènes clandestins illégaux.
L’Ocean Viking va déverser, sur décision du président de la république et en complicité totale avec le maire de Toulon, des centaines de « migrants réfugiés » (dit en novlangue), c’est-à-dire des immigrés en situation irrégulière (dit en Français) dans la bonne ville de Toulon. Laquelle au demeurant n’avait pas besoin d’un tel apport démographique pour continuer à concourir en tête des villes championnes des trafics en tous genres et de l’insécurité. Comme le président Macron a dit que la France était en guerre, la conclusion s’impose d’elle-même : il commet ainsi un acte de haute trahison. Pas seulement politique, morale ou électorale. Dans tous les sens, y compris juridique, du terme. Il s’agit clairement de collaboration avec l’ennemi en période de guerre.
J’ai mal à ma ville, celle de Jules Muraire (le grand Raimu), de Gilbert Bécaud, de Mireille Darc. Celle du temps où la « Basse ville », pudiquement et démagogiquement nommée aujourd’hui « Cœur de ville », s’appelait encore récemment dans le peuple autochtone et chez les Marins « Chicago ». Celle qui commande la plus belle rade d’Europe, si ce n’est du monde. J’ai honte de ce maire Falco qui manipule les mots et les sentiments avec un grand déni de démocratie. Nous, Toulonnais, n’avons pas été consultés. Lui mélange dans un brouet mal maîtrisé des notions de charité chrétienne dévoyée et de sentimentalisme fraternel détourné, sauce larmoyante universelle mondialiste. C’est écœurant.
Falco, Macron et leurs affidés consacrent en ce triste 11 novembre 2022 la défaite de la France fière de ses valeurs traditionnelles. Notamment de son indépendance et de son identité. Ils capitulent devant le diktat internationaliste. Ils devancent même les souhaits de leurs maîtres et en rajoutent dans la trahison.
J’ai honte. Désormais le 11 novembre sonnera comme la capitulation de la France. Mais l’Histoire ne s’écrit pas inéluctablement comme un déroulement linéaire programmé : la résistance et le combat, l’Histoire de France nous l’a enseigné, peuvent inverser l’avancée de cette mortelle décadence, si nous ne lâchons pas.
La Ligue du Midi invite ses adhérents et sympathisants de Provence à se rendre, ce 11 novembre, sur le Port de Toulon, afin d’exprimer leur désapprobation et leur colère.
Rappelons que La Ligue du Midi était présente, avec son président Richard Roudier le samedi 5 novembre à Callac (Côtes d’Armor) afin de s’opposer à l’implantation en Bretagne de plusieurs dizaines de migrants.