Par Antonin Campana
Nous sommes pris entre deux mâchoires d’une même tenaille.
D’une part, le Système oligarchique qui alimente le processus de Grand Remplacement ethnique, culturel, religieux et civilisationnel et qui maintenant, à travers le transhumanisme, entreprend le Grand Remplacement des humains par des artefacts ;
D’autre part, l’islamisme qui, associé à l’indigénisme et au gauchisme, structure de plus en plus les populations allochtones et ne cache plus sa volonté coloniale de conquête et de réduction en quasi-servitude des populations autochtones.
Le camp « patriote » a longtemps voulu croire au discours lénifiant sur la démocratie que produisait les communicants du Système oligarchique. Aussi a-t-il mis tous ses espoirs dans des élections truquées par avance, puisque le Système définissait les règles du jeu et disposait de la « fabrication du consentement ».
Aujourd’hui, après cette énième déconfiture qui a vu la réélection d’un Macron, l’illusion d’un changement par la démocratie-Système n’est plus permise. Se pose alors la question de nos moyens d’action pour abattre le Système : que pouvons-nous faire si nous ne pouvons pas espérer en des élections ?
Compter sur la rue ? Ce serait ignorer que le Système dispose de forces armées parfaitement dressées pour le défendre. Vu l’état de délabrement moral de ce peuple féminisé (il a élu une personnalité qui lui ressemble !), la perspective d’un renversement par la rue est à exclure absolument. Et puis même si cela se faisait, ce qui tiendrait du miracle, nous nous trouverions face à des masses allochtones viriles, déjà organisées pour certaines, et surtout armées. Ne nous illusionnons pas, la paix civile ne tient que par les capacités d’endiguements des masses allochtones par l’État-Système. S’il n’y avait plus d’État-Système nous ferions face à un déferlement qui nous soumettrait très vite.
Donc, nous ne pouvons pas investir « démocratiquement » l’État-Système pour en faire un État national (un État au service de la nation), et nous ne pouvons pas non plus le fragiliser trop, au risque de l’islamisation. Nous sommes pris en tenaille entre l’État-Système qui dissout jusqu’à notre humanité et l’islamisation qui attend son heure pour la soumettre. Le ralliement des patriotes au processus électoral truqué est une manière de ne pas choisir. Une lâcheté qui permet de se donner bonne conscience (on a fait son « devoir » en déposant tous les cinq ans un bout de papier dans une boîte !) tout en sachant au fond de soi que ce « geste citoyen » n’est pas à la hauteur des peuples qui veulent continuer leur propre histoire. On ne peut ni abattre l’État-Système, ni le soutenir : l’abattre revient à nous jeter dans les bras de l’islam, mais le préserver revient à alimenter le Grand Remplacement, et donc à la fois les futurs bataillons islamiques et notre déshumanisation. Pour certains, les jeux sont faits !
Les jeux sont faits ?
Pas si sûr !
Quelques-uns, et on ne peut que les comprendre, ont bien vu l’impasse dans laquelle nous nous trouvions et optent maintenant pour une installation dans un pays étranger. D’autres, et on peut les comprendre aussi, se réfugient dans un survivalisme familial ou attendent l’effondrement dans quelque BAD retirée du monde. Néanmoins, il existe une autre solution, nous en faisons publiquement la promotion depuis 2013, date de sortie de notre ouvrage sur La Nation Frankenstein (épuisé), et dans ce blog depuis 2015 : la sécession !
Pour tout Réfractaire, le choix est très simple. Soit il accepte le paradigme républicain et il accepte ce qu’a produit ce paradigme (en toute objectivité : le Grand Remplacement, bientôt notre déshumanisation). Soit il s’extrait de ce paradigme et il en élabore un autre. Nous proposons un autre modèle, un modèle qui en revienne au peuple réel. Nous posons que le peuple réel de ce pays n’est pas le « peuple français » au sens républicain de l’expression qui renvoie à un agrégat artificiel « sans distinction d’origine, de race ou de religion », mais le peuple autochtone : peuple blanc dont la culture sociétale est européenne et dont la religion sociétale est chrétienne (voyez notre Glossaire)
Or ce peuple, le peuple autochtone, est enfermé dans un « corps d’associés » (Sieyès) multiethnique qui fait « république ». Il ne dispose pas de lui-même et son destin dépend de plus en plus de gens qui n’en font pas partie. Organisons-le sans faire de bruit, dotons-le sans raffut d’institutions représentatives, créons souterrainement des réseaux de sociabilité autochtones locaux et nationaux (voire européens), formons une société parallèle autochtone dotée bientôt d’un État parallèle autochtone, puis, lorsque nos ressources seront suffisantes, exigeons des droits collectifs autochtones croissants, du droit à l’existence jusqu’au droit à l’autodétermination. Bref libérons le peuple autochtone, notre peuple, de la gangue qui l’étouffe, l’emprisonne et le prive du droit d’écrire sa propre histoire.
Le modèle que nous proposons ne suppose pas une stratégie de « prise de pouvoir » politique (ou culturelle !), tout au moins pas immédiatement. L’axe moteur de ce modèle n’est pas le « corps d’associés » multiethnique, axe républicain, mais le peuple autochtone emprisonné dans ce corps d’associés, axe autochtoniste.
Comprenons bien : il ne s’agit pas d’infléchir le régime ou de le changer, mais de ne plus jouer avec lui. Ses règles sont faites pour nous détruire ? Jouons selon d’autres règles ! Inventons-en de nouvelles, qui nous soient adaptées ! Vivons dans la société multiethnique, mais sans en faire partie. Soyons des grumeaux dans le melting-pot ! Ne combattons pas la République, vidons-la de sa composante autochtone fondamentale. Faisons sécession !
Nous ne proposons pas d’actions d’éclat, nous proposons un travail austère, lent et patient, un travail non-violent de rassemblement, d’organisation et de structuration du peuple autochtone, à commencer par sa fraction consciente (les « patriotes »). Cette stratégie de rupture révolutionnaire n’a pas besoin d’exaltés, mais de bâtisseurs discrets, capables d’agir sur le long terme, à petit bruit, avec méthode et constance, capables de fédérer autour d’eux un petit groupe ou de s’investir dans une autre tâche selon leurs compétences, capables de s’inscrire humblement dans un projet historique et de servir un État souterrain au service du peuple. Ce n’est qu’au moment opportun, lorsque le rapport de forces commencera à basculer de la République oppressive au peuple autochtone oppressé, que cet État souterrain se voudra État souverain.
Défendre la République ou ses « valeurs » est absurde d’un point de vue autochtone, et peut même s’assimiler à de la trahison si la nature réelle de cette République a bien été comprise. Seule la sécession, sécession de la République et du « corps d’associés » multiethnique qui l’incarne, a du sens pour un réfractaire. Cette sécession, intellectuelle et psychologique pour commencer, ne doit pas rester une affaire intime. Elle doit se manifester en acte, et cet acte doit s’inscrire dans un projet. Le projet autochtoniste que nous proposons est une stratégie non-violente qui s’inscrit dans un modèle qui permet de penser la Libération (lisez et faites circuler notre PDF Que faire ? ici)
Les années perdues ne se rattraperont pas. Loin des illusions électoralistes, travailler au Grand Rassemblement est maintenant la seule voie possible pour assurer un avenir à notre peuple, et même, osons le dire, un destin décent à l’humanité.
D’une manière ou d’une autre, que nous relevions le défi ou pas, les années que nous vivons vont marquer l’Histoire !