Le billet de Cédric de Valfrancisque

  

« Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes »

(Alain Leblay)

Pendant la Grande Guerre, dans les escadrilles de chasse, les émules de Fonck ou Guynemer avaient coutume de dire : « Un porte-poisse c’est pire qu’un Boche ! ». Eh bien, chers lecteurs, je vais vous faire une confidence : je crois que le Marquis de Morveux d’Enarque porte la poisse. 

Souvenez-vous de François dit « le Mou », vidame de Tulle, ce porcelet sudoripare qui sortait nuitamment sur un scooter (piloté par un gendarme) pour aller forniquer avec quelque gourgandine. Chaque fois qu’il inaugurait les chrysanthèmes, passait une troupe en revue, accueillait un souverain étranger, il pleuvait averse sur lui, et bien pis que vache qui pisse.

Ce type, au demeurant parfaitement nul, était une bénédiction pour nos agriculteurs : avec lui, point de sécheresse, plus besoin d’arroser les cultures. Pendant 5 ans, la France n’a pas manqué d’eau. Certes, elle a manqué de… tout le reste, mais ceci est une autre histoire. 

En 2017, le pays élisait – par défaut – le jeune Emmanuel de Morveux d’Enarque.

Il parlait bien, avec un regard d’halluciné, et nous promettait de « faire de la politique autrement ».

Il était toujours accompagné d’une vieille blondasse – tout à la fois sa mère, son épouse, sa maîtresse et sa gouvernante – qui était la coqueluche de toute la presse-people. La France des shampouineuses s’est éprise de « Mémé Trogneux », cette version moderne de « Mamie Nova ». 

Avec le Marquis nous avons découvert, à nos dépens, ce qu’était cette nouvelle politique :

toujours plus de taxes et d’impôts, des semaines de grève liée à la tentative de modifier le statut des cheminots, puis un an de révolte des « Gilets jaunes », puis 7 semaines de grève due à la réforme des retraites, puis une pandémie mal appréhendée – et même niée à ses débuts – qui nous amène à un long, très long confinement. Et nous n’en sommes qu’au début ! 

Le jeune Marquis, qui est un amateur dans tous les domaines, rate tout ce qu’il entreprend. Il a la scoumoune, la guigne, la poisse, le « mauvais œil » ou, si vous préférez, il n’a pas la « baraka ».

Et il a, de surcroît, un art consommé pour s’entourer de nullités, de voyous ou d’aigrefins.

D’aucuns trouveront que j’ai la dent dure. Que nenni ! Je vais illustrer mon propos par quelques exemples. On ne saurait faire une liste exhaustive des incapables qui composent la cour et la basse-cour du Marquis car il y faudrait, assurément, une encyclopédie en dix volumes.

Tous les jours ou presque, sur toutes les chaines de télé, nous avons droit à un numéro – one man show (1) ou numéro de duettistes – offert par le gouvernement. « Offert » le mot est mal choisi car ces gens-là sont grassement payés par NOS impôts, mais reconnaissons que ces charlots viennent parfois dégoiser leurs inepties pour notre plus grande joie : Il faut bien rire un peu ! 

Par galanterie, commençons par une femme : la plantureuse Lili-Marlène Schiappa, cet ex-auteur (2) de bouquins cochons a découvert tardivement que les hommes sont TOUS des porcs.

Son combat, à Lili-Marlène, ce sont les seules violences faites aux gonzesses. Celles faites aux freluquets battus par leur virago de femme, aux enfants, aux vieillards, aux infirmes, elle s’en fout, ce n’est pas son truc. D’ailleurs n’a-t-elle pas enrichi la langue française avec son « féminicide » ?

130 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Ce chiffre est constant et quasiment incompressible, hélas, mais Lili-Marlène a convaincu le Marquis d’en faire une grande cause nationale. Elle est pour la féminisation de tout : on devrait parler d’une Coronavirusse. Et puis non, après tout, comme c’est une vraie vacherie, on devrait plutôt dire UN pandémi. 

Certains disent que Lili-Marlène a le QI d’un bulot. Je trouve que c’est dur pour les bulots !

Et pourtant, j’avoue qu’elle est largement battue par une autre égérie du Marquis, Aurore Bergé. Aurore, qui n’a rien d’une lumière, fait une fixation contre les vieux, qui mangent trop, gâtent trop leurs petits-enfants, et qui « ne devraient pas se mêler de politique car ils sont en fin de vie… ».

Soyez rassurée, chère idiote, le coronavirus se charge de décimer les vieux et je suppose que pour vous, c’est une bénédiction ? En temps normal, la survie dans un EHPAD est de 18 mois en moyenne. Peut-être est-ce encore trop long ? Vous êtes pour l’euthanasie (ou l’état nazi ?). 

Autre poids lourd du gouvernement – qu’elle a quitté récemment – Agnès Buzyn, épouse d’Yves Lévy, l’homme qui déteste le Professeur Raoult.

Celle-là, quand on la voyait arriver, pétrie de certitudes, sur un plateau télé, on avait envie de fredonner « Tiens, voilà du Buzyn ! ». Ministre de la santé, elle nous a déclaré que le coronavirus était « une simple grippe », que les hôpitaux et les services de santé ne manqueraient de rien, et qu’il y avait en fait « peu de chance pour qu’on passe au stade 3 de la pandémie » … Ensuite, en pleurnichant, elle a dit exactement le contraire au quotidien « Le Monde ». Elle déclare à présent vouloir quitter la politique. Quel dommage ! 

L’impayable quatuor des « Marquisettes » – Elisabeth Borne, Murielle Pénicaud, Nicole Belloubet et Agnès Buzyn – est amputé. Bon, je concède bien volontiers que ça ne valait pas les « Claudettes » de Claude François ou les nanas du Crazy Horse, mais le Marquis aime à s’entourer de veillasses, allez savoir pourquoi ? Un complexe d’Oedipe mal assumé sans doute ?

Passons maintenant aux duettistes : incontestablement les tout premiers, les plus marrants, sont Edouardo Philippe, et Christobal Castaner : Don Qui-chiottes le chevalier à la triste figure, avec sa barbe mitée, et Sancho Pense-pas. Quand l’un dit quelque chose un jour, l’autre le contredit le lendemain. Ils ont, l’un comme l’autre, un physique de porte-flingue de mauvais film policier. Quand on les voit apparaitre sur le petit écran, on sait que le « déconophone » va fonctionner à plein tube.

Souvenez-vous quand Castaner, jouant les matamores, nous annonçait avoir interdit des grenades…qui ne sont plus fabriquées depuis six ans. J’espère qu’il saura faire partager ses convictions à la ministricule des Armées, afin qu’elle fasse promptement interdire le mousquet et la bombarde qui parviennent traîtreusement à occire moult preux chevaliers. 

Autre duo qui vaut son pesant de moutarde : Véran et Salomon. « Pathé-Marconi », la voix de son maître. Ces deux pitres sont l’illustration de la « politique autrement » du Marquis : Socialistes, ils grenouillaient déjà dans le cabinet de Marisol Touraine. Emmanuel de Morveux d’Enarque a l’art de recycler les tocards « et en même temps » les ringards…

Et que dire du Baron Griveaux de la Paluche ? Ce type qui entendait conquérir Paris avec un beau slogan « Paris m’habite ! ». Il était suffisamment « à l’ouest » pour vouloir déplacer la gare de l’Est. C’était un peu un disciple d’Alphonse Allais qui disait : « On devrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus pur ! ». Le Baron de la Paluche s’est illustré jadis en fustigeant « les gens qui fument et qui roulent au diésel ». Mais il aura été le premier à s’imposer le confinement (et le télétravail à domicile). Quand je pense qu’il est maintenant confiné avec …son épouse régulière. (Souhaitons-lui que la masturbation rende réellement sourd !). 

Pour conclure, je tiens à décerner la palme à Sibeth Ndiaye. Sa seule évocation me rappelle mes années de pensionnat, quand, en colle, on nous imposait de disserter sur un thème improbable :

« En quatre pages, parlez d’une boule de billard sans évoquer sa forme ou sa couleur ».

Donc, prudent, je ne vous parlerai pas de la couleur de peau de Sibeth, ce serait assimilé à du racisme et de la xénophobie. Je ne vous dirai rien non plus sur ses formes, mes propos seraient assimilables à de la « grossophobie » et passibles des tribunaux (3).

La gauche aime bien Sibeth Ndiaye, ce pur produit de la diversité. Elle nous arrive du Sénégal (comme Lili nous arrivait des Somalies). Le Sénégal est un pays cher à mon cœur. Il évoque pour moi Louis Faidherbe, le radeau de la « Méduse » (4), l’aviateur Jean Mermoz, nos glorieux tirailleurs sénégalais, etc…etc… Et je n’oublie pas que Saint-Louis-du-Sénégal fut la capitale de l’Afrique-Occidentale-Française (AOF) ; j’assume ma nostalgie de notre bel Empire colonial. 

La petite Sibeth, donc, nait au Sénégal. On l’imagine bien enfant, pauvre, famélique, vivant dans quelque province éloignée de tout, comme le Siné Saloum. Parlant le wolof (ou le diola, le malinké, le pular, le sérère, le soninké, autres dialectes sénégalais) : une innocente victime des infâmes colonialistes français. On l’imagine, et…on a tout faux !

Son père, Fara Ndiaye (1935-1995), a été le bras droit d’Abdoulaye Wade président du Parti Démocratique Sénégalais (socialiste). Il a été député et président de « Canal+ Afrique ».

Sa mère, Mireille Brenner, (1939-2015), sénégalaise d’origine allemande a été présidente de la Cour de Cassation du Sénégal, puis présidente du Conseil Constitutionnel (de 2002 à 2010). 

Donc, la famille Ndiaye appartient à la (très) grande bourgeoisie sénégalaise. Les trois sœurs de Sibeth vivent encore en Afrique, l’une à Lomé (Togo), l’autre entre Lagos (Nigeria) et Abidjan (Côte d’Ivoire), l’aînée à Dakar.

« Si bête » reste au Sénégal jusqu’à son brevet, puis elle débarque à Paris. Après son bac, elle tente deux fois le concours de médecine, et échoue. Elle s’essaie en biologie, même fiasco. En 2007, elle obtient enfin un DESS d’économie. Parallèlement à ses études, elle milite au sein de l’UNEF (de 1999 à 2006). Elle adhère au PS en 2002. Avec Emelien, Guerini et …Benjamin Griveaux, elle fait partie de l’équipe de campagne de Dominique Strauss-Kahn pour la primaire PS de 2006. 

Passons, vite, sur son ascension-éclair parsemée de bourdes en tous genres. A la création du mouvement « En Marche », comme tant s’autres, elle trahit le PS pour suivre le Marquis.

Après la communication erratique de la présidence de François le Mou, « Si bête » participe au verrouillage de celle du Marquis. Elle fait déménager la salle de presse de l’Élysée, installée depuis Giscard, dans la cour du Palais, « ce qui lui permet de marquer des points auprès du président » nous dit « Le Figaro ». En juillet 2017, d’après « L’Express », elle n’hésite pas à « appeler les médias quotidiennement quand on a des divergences d’interprétation » si un article lui déplaît. Elle exerce des pressions sur les journalistes. « C’est pas du journalisme, c’est du travail de sagouin ! » l’entend-on dire à un journaliste (qu’elle va, ensuite, mettre sur sa liste noire car la dame est rancunière). 

Elle déclare aussi : « j’assume parfaitement de mentir pour protéger le président ».

En août 2017, « Le Canard enchaîné » révèle que « Si bête », interrogée par un journaliste sur la mort de Simone Veil, aurait répondu par SMS : « Yes, la meuf est dead » : la classe !

En juin 2018, elle diffuse sur Twitter la vidéo d’une réunion dans laquelle le Marquis déclare :

« On met un pognon de dingue dans les minima sociaux… » L’expression « pognon de dingue » provoque une vive polémique ; elle ressortira souvent chez les « Gilets Jaunes ».

En février 2019, « Le Monde » relève qu’elle communique avec les journalistes lors du Salon de l’agriculture « sur un mode fait d’injonctions et de menaces » : (« Vous devez obéir ! »)

L’Agence France-Presse évoque aussi « son langage cru, ses coups de gueule, son habitude du franglais… ». Mais, comme le Marquis veut caresser la diversité dans le sens du poil, le 31 mars 2019, elle est nommée secrétaire d’État et porte-parole du gouvernement en remplacement du Baron Griveaux de la Paluche qui rêve d’un grand destin à Paris. 

Son style vestimentaire, aux cérémonies du 14 juillet 2019, choque et suscite les critiques de personnalités comme Nadine Morano ou Jordan Bardella. Quelques jours plus tard, pour défendre François de Rugy, qui venait de démissionner, « Si bête » tweete : « Nous avons conscience que nos concitoyens ne mangent pas du homard tous les jours, bien souvent c’est plutôt des kebabs ».

Dernier détail sur la volonté d’intégration de « Si bête » naturalisée française depuis…2016.

Elle est mariée à Patrice Roques, qu’elle a rencontré à l’UNEF. Le couple a trois enfants aux prénoms bien de chez nous : Youmali, Ingissolyn et Djimane, ça fleure bon la France profonde ! 

Même dans l’équipe de bras cassés du Marquis, « Si bête » fait tache, mais je ne dirai rien sur la couleur de la tache, je n’ai pas envie de finir en Correctionnelle. 

A l’Élysée, le chien Némo aussi est noir, mais lui, au moins, il ferme sa gueule.

 

Notes :

1)- Et Woman-show, parité oblige ! En matière de nullité, ils sont assez égaux.

2)- Ne m’en veuillez pas de ne pas écrire « auteure », je déteste l’écriture inclusive.

3)- Et oui, au pays des « droits de l’homme et des libertés » le législateur a trouvé…26 motifs de discriminations qui peuvent vous faire lourdement condamner.

4)- Le 2 juillet 1816, « La Méduse », frégate transportant le nouveau gouverneur du Sénégal, Julien Schmaltz, fit naufrage sur les côtes de Mauritanie, au nord de Saint-Louis-du-Sénégal. Episode immortalisé par Théodore Géricault dans « le radeau de la Méduse » (Musée du Louvre).

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