Par Antonin Campana

 

Dans une vidéo, le criminologue Xavier Raufer attire notre attention sur le département de la Seine-Saint-Denis. Il avance que ce département, pourtant auréolé par les médias du titre de « département le plus pauvre de France », est en fait l’un des plus riches. Les statistiques Eurostat, de la Commission européenne, sont selon lui sans appel.

 

Du coup, piqué par la curiosité, nous avons fait quelques recherches, et voici :

Si le PIB est un indicateur de richesse, alors, en effet, avec un PIB de près de 62 milliards d’Euro, le département de la Seine-Saint-Denis est le sixième département le plus riche de France, derrière Paris (214 milliards), les Hauts-de-Seine (167 milliards) le Rhône (82 milliards), le Nord (77 milliards) et les Bouches-du-Rhône (82 milliards) !

Les vrais départements les plus pauvres de France sont : la Lozère (PIB de 1.8 milliards), la Creuse (2.3 milliards), l’Ariège (3 milliards), le Lot (4 milliards), le Gers (4 milliards), etc. (statistiques Eurostat ici) !

Si on calcule le PIB par habitant on trouvera que les allochtones du 93 produisent beaucoup plus de richesse que, par exemple, les Autochtones de Lozère. Ainsi, chaque habitant de Seine-Saint-Denis (1.6 millions d’habitants environ) produit chaque année pour plus de 38.000 Euros de richesse par an (PIB divisé par le nombre d’habitants) ! C’est d’autant plus étonnant que le taux de chômage de ce département est aussi l’un des plus hauts de France. A Saint-Denis, le taux de chômage est de 23.3 % (41.2% chez les 15-24 ans). En comparaison, chaque habitant de la Lozère (75700 habitants), ne produit que 23.778 Euros de richesse par an, alors que le taux de chômage du département dépasse à peine les 5% (5,40%) ! Bref, et paradoxalement, selon les chiffres, chaque allochtone du 93 donne chaque année à la France 14.222 Euros de plus que les Autochtones de Lozère !

Il n’empêche que, selon les médias, le gouvernement et les associationsla Seine-Saint-Denis est le « département le plus pauvre de France ». L’énorme richesse que produit ce département est-elle alors détournée, volée, rabotée par l’Etat ? Poussons plus loin :

Il y a 582.594 foyers fiscaux dans le 93. Le montant moyen des revenus déclarés à l’administration fiscale par les foyers du 93 est de 2.1463 Euros par an (voyez ici). C’est moins, rendez-vous compte, que ceux de… la Lozère (21.731€) ! Donc, pardon de nous répéter : les Lozériens qui produisent moins de richesse que les Séquano-Dionysiens déclarent plus au fisc que ces derniers ! De quoi interpeller un contrôleur fiscal, vous ne trouvez pas ? 

Si l’on s’en tient à la « richesse » produite, le 93 est donc le sixième département le plus riche de France. Mais si l’on s’en tient aux revenus déclarés par les habitants, la Seine-Saint-Denis est le 4e département le plus pauvre après l’Aude (21.086€), l’Ariège (20.763€), la Creuse (20.015€) et juste avant la Lozère ! Bizarre, non ?

Poussons un peu plus loin :

Avec un revenu moyen déclaré de 21.731€, l’ensemble des revenus des 44.742 foyers fiscaux de la Lozère, compte pour 972 millions d’Euros dans le PIB du département. La part de ces revenus dans le PIB de la Lozère (1.8 milliards) est donc d’un peu plus de 50%, ce qui est cohérent avec ce que l’on peut observer dans la plupart des autres départements. Les foyers fiscaux en Isère, par exemple, (PIB de 40 milliards, 692.021 foyers fiscaux, revenu fiscal moyen de 27.875€) contribuent au PIB du département à hauteur de 19 milliards d’Euros soit un peu plus de 47%. Ce chiffre correspond à la moyenne nationale. Ainsi en France, tous départements confondus (PIB 2.200 milliards en 2017, 37.9 millions de foyers fiscaux, revenu fiscal moyen de 27.475€), la contribution des foyers fiscaux au PIB du pays est de 1.041 milliards, soit 47% du PIB total.

En toute logique, les foyers fiscaux du 93 devraient alimenter le PIB du département de manière équivalente. Pourtant… non !

En Seine-Saint-Denis (PIB de 62 milliards, foyers fiscaux au nombre de 582.594, revenu fiscal moyen de 21.463 €), la part de l’ensemble des revenus déclarés dans le PIB du département est seulement de 12,50 milliards d’Euros, soit… à peine 20% du PIB total !

20% ici, 47% ailleurs : de quoi interpeller un contrôleur fiscal, vous ne trouvez pas ? Et cela ne choque ni « notre » gouvernement, ni « nos » médias, ni Bercy !

12.5 Milliards ! Si les foyers fiscaux du 93 contribuaient à l’impôt dans les mêmes proportions que ceux des autres départements, ils devraient verser à l’Etat plus du double (au moins 29 milliards, soit 16.5 milliards de plus) !

Inversement, si les revenus déclarés aux impôts par les habitants du 93 étaient exacts, le PIB du département devrait se situer aux environs de 29 milliards, allez, si l’on veut, 32 milliards au maximum. Mais pas 62 milliards !

De qui se moque-t-on ? D’où proviennent ces milliards soustraient à l’administration fiscale, et avec son accord tacite ? Que fait la direction des Finances ? Pourquoi ces accommodements complices avec les allochtones du 93 (et d’ailleurs) ? Et pourquoi les Autochtones de la Lozère (et d’ailleurs) se font-ils racketter ? Où est l’égalité devant l’impôt ?

En fait, le fin mot de ces bizarreries fiscales est connu de tous (gouvernement, médias, administration fiscale, associations, police, justice…) mais doit être caché pour ne pas hérisser le poil du cochon de payeur autochtone qui travaille beaucoup, pour souvent pas grand-chose, et paie des impôts dont une partie, sorte de Djiziat (racket effectué dans le monde musulman) républicain, servira à donner, sous formes de subventions et d’aides sociales, la becquée aux banlieues « les plus pauvres ». Car ce que personne ne dit, mais que tout le monde sait, est que le trafic de drogue, la prostitution et l’économie parallèle sont intégrés, sur ordre de la Commission européenne, dans le PIB du 93 (et des départements similaires) ! Le trafic de drogue, la prostitution et l’économie souterraine produisent certes de la « richesse » qui profite à certains, mais comment faire payer des impôts sur cette « richesse » là ?

En résumé : la différence entre le PIB de 30 milliards, qu’on devrait approximativement avoir si les revenus déclarés étaient exacts, et le PIB de 62 milliards qui apparaît dans les chiffres d’Eurostat, s’explique en partie par la comptabilisation sur Eurostat de la « richesse » générée notamment par le trafic de drogue, la prostitution et l’économie parallèle !

De la même manière, l’énorme différence entre les revenus déclarés et le PIB réel par habitant, s’explique en grande partie par le ruissèlement dans la population des gains générés par le trafic de drogue, la prostitution et l’économie parallèle. Si l’on s’en tient au PIB par habitant, qui mesure la richesse par tête, alors les populations des quartiers sont parmi les plus riches de France. Mais, évidemment, cette richesse n’apparaît sur aucune fiche de salaire ni aucun compte en banque. Elle est faite d’argent liquide ! De fait, tout se paye en espèces dans les « quartiers » : des stocks de cannabis aux loyers HLM et aux courses en supermarché. Quand on a compris cela, alors on comprend mieux les volontés gouvernementales de moratoire sur les loyers HLM durant le confinement, voire, comme à Bobigny, la volonté de les supprimer purement et simplement. Comment, en effet, payer son loyer quand le confinement, qui interdit le trafic de drogue, la prostitution et l’économie souterraine, met au « chômage » le fiston qui nourrit la famille ?

Nous avons exposé ici quelques chiffres, quelques statistiques. Les cerveaux de l’Insee et les Enarques du régime, les connaissent parfaitement, mieux que nous en tous cas et de manière plus détaillée. Cela pose la question de la complicité des gouvernants avec les mafias : ils savent et ils laissent faire ! Sous quelle forme sont-ils payés en retour ?

Cela pose également la question de l’apathie des Autochtones. La complicité du régime avec le crime organisé pourrait être utilement dénoncée pour faire avancer la cause autochtone. On pourrait même imaginer quelque procès retentissant : « vous saviez mais vous laissiez faire ! ». Mais il est vrai que la cause autochtone ne s’incarne pas encore dans un mouvement national-autochtone uni. Alors, en attendant, et pour quelques temps encore, les Autochtones se font traiter comme de la m… pendant qu’on les rançonne et qu’on les pille, directement : « à la source » désormais !

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