père Cherif Chekatt Che Guevara

 

Billet d’humeur de Richard Roudier

 

Abdelkrim Chekatt, est le père de père de Cherif Chekatt le terroriste de Strasbourg.  Ce chauffeur-livreur retraité, Franco-Algérien né en 1947, est, selon France 2, lui-même fiché S pour fondamentalisme religieux. Dans un entretien, il a admis, face à la caméra, qu’il était au courant que son fils soutenait les thèses de Daech, qu’il disait par exemple que Daech combat pour une juste cause et tout ça… Quand on lui a parlé des exécutions sommaires, des décapitations, des femmes lapidées, des prisonniers brulés vifs, son regard s’est dérobé.

 

Il peut faire toutes les dénégations qu’il veut, le portrait du Che qu’il arbore fièrement sur son bonnet vaut tous les aveux.

 

Rappel historique

 

En 1955, installé à Mexico, Guevara rencontre les frères Castro, exilés après l’échec de leur première insurrection cubaine. Ceux-ci l’enrôlent en vue d’une nouvelle expédition. Fin 1956, le navire Granma quitte le Mexique pour Cuba avec 82 passagers. Objectif : renverser le régime de Batista. « Me voici dans la jungle cubaine, vivant et assoiffé de sang », écrit Guevara en janvier 1957. Après la prise d’une caserne, le Che est nommé comandante, et gagne l’étoile qui ornera son béret. Deux ans durant, il opère dans la sierra Maestra, liquidant lui-même, d’une balle dans la tête, ceux qu’il considère comme des traîtres, et signant ses missives du pseudonyme de Staline 2.

Le 2 janvier 1959, Castro s’empare de Santiago de Cuba et Guevara entre à La Havane. Responsable de la prison de la Cabaña, ce dernier assiste aux exécutions des prisonniers politiques un cigare aux lèvres, allongé au-dessus de la cour où l’on fusille. Deux cents condamnations à mort lui sont directement imputables : on l’appellera le « petit boucher de la Cabaña ».

Entreprenant la collectivisation des ressources de l’île, il aspire à faire naître un « homme nouveau », purifié par le socialisme. Instituant les « dimanches rouges », jours de travail volontaire (sic), il crée le premier goulag tropical : des camps de travaux forcés.

Se rendant en URSS, en Chine ou dans l’Algérie de Ben Bella, le Che, commis voyageur de la révolution mondiale, multiplie les discours « anti-impérialistes ». « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu’il le faudra », clame-t-il, en 1964, devant l’assemblée des Nations unies.

Envoyé en Afrique en 1965, il tente d’aider la guérilla congolaise. Son marxisme doctrinaire, cependant, se heurte aux réalités locales. En 1966, il part pour la Bolivie mais, là aussi, sans soutien des paysans indiens ni même du Parti communiste, il tourne en rond. « Il a partout échoué -à Cuba, au Congo, en Bolivie – », dira-t-on de lui.

Le 8 octobre 1967, Guevara est capturé par des militaires colombiens, flanqués de conseillers américains. Le lendemain, il est exécuté d’une rafale de mitraillette. Sartre saluait dans le Che « l’être le plus complet de notre époque ». En vérité, un véritable psychopathe sanguinaire.

 

Dis-moi qui tu admires, Chekatt, je te dirai qui tu es…

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