D’après Éric de Verdelhan

« L’homme idéal est une vraie femme. Il a rendu les armes » (Eric Zemmour).

Au mois de novembre, j’ai lu le dernier livre d’Éric Zemmour « La France n’a pas dit son dernier mot ». Ce n’est pas son meilleur livre ; j’ai de loin préféré « Le suicide français » ou « Destin français », mais j’adhère à sa vision de la France dégénérescente et à ses solutions pour (tenter de) la redresser. Et puis, lors de son meeting de Villepinte, j’ai entendu – enfin ! – ce que je voulais entendre depuis des décennies ! Pas trop tôt ! Enfin quelqu’un qui, sans langue de bois, prône NOS valeurs ; celles défendues autrefois par Jean-Marie Le Pen, avant que sa fille ne décide de « dédiaboliser » le Front National et d’en faire une composante tiédasse du panel politique de notre pauvre pays.

Pour Marine Le Pen, il importait d’être un parti fréquentable, de ne pas effrayer le bourgeois, et surtout, de ne pas être taxé d’extrémisme de droite ou de fascisme. Elle voulait, comme les autres, devenir un parti attrape-mouches et n’hésitait pas à pratiquer la démagogie la plus racoleuse.

Nous avons tous en mémoire le fiasco lamentable de son face-à-face avec Macron en 2017.

De son côté, Macron a réalisé le rêve de Giscard qui voulait une « société libérale avancée de type permissive gouvernée au centre » : l’amalgame, le conglomérat (l’association de malfaiteurs ?) entre la droite molle, le centre flou et la gauche bobo. Le mariage de la « droite-cachemire » et de la « gauche-caviar ». Zemmour appelle ça « le parti bourgeois », moi « l’extrême centre ».

Beaucoup de Français semblent hélas se satisfaire de cet européisme débridé, cette avancée vers un gouvernement mondial, ce libéralisme dépravé, cette France laïcarde qui ne vénère plus que le fric. On sait pourtant que l’œcuménisme et la permissivité du Concile Vatican II ont vidé les églises ; les mêmes causes provoquant les mêmes effets, le centrisme fourre-tout, sans valeurs et sans âme, a fait déserter les bureaux de vote, CQFD !

Éric Zemmour envisage une reconquête. C’est un clin d’œil à l’histoire : en 1492, les armées d’Isabelle la Catholique – Isabelle de Castille – et celles de Ferdinand d’Aragon chassaient le Maure de Grenade. La ville a été libérée le 2 janvier 1492. La mère du Sultan Boabdil reprocha à son fils « d’abandonner comme une femme une ville qu’il n’avait pas su défendre comme un homme. »

C’était la fin de la « Reconquista ». Or nous sommes bien obligés de faire un parallèle avec une guerre que nous sommes incontestablement en train de perdre : celle du monde libre contre la barbarie ou, si vous préférez, celle de l’Occident chrétien contre l’Islam salafiste.

Les Occidentaux ont oublié, semble-t-il, le message clair d’Abou Bakr al-Baghdadi, « Calife et successeur de Mahomet », fondateur de l’État islamique (ال دول ة الإ سلام ية ) aussi appelé Daech, le 29 juin 2014, qui annonçait l’instauration d’un Califat et déclarait « nous reprendrons Grenade ».

Ils n’ont pas voulu entendre non plus Recep Tayyip Erdoğan quand il annonçait vouloir récréer, en 2024, le Califat ottoman aboli en 1924 par Mustafa Kemal Pacha, dit Ataturk.

En France, Éric Zemmour est le seul à proposer des mesures qui peuvent nous permettre de ne pas devenir un nouveau Liban ou un nouvel Afghanistan. Lors de son meeting à Villepinte, il a su tendre la main aux musulmans qui acceptent nos lois et nos coutumes ; ceux qui aspirent vraiment à l’intégration. Aux autres, il entend répondre par des mesures justes, fortes, autoritaires, mais après tout, il en va de notre survie. Il serait temps que nos bons bourgeois ouvrent les yeux.

Après l’indépendance de l’Algérie, Boumediene déclarait : « Après l’Algérie française viendra le temps de la France algérienne ; nous vaincrons ce pays par le ventre de nos femmes. »

Il est possible, en effet, que la démographie galopante de l’immigration africaine – qu’elle soit du Maghreb ou d’Afrique noire – fasse que l’Islam arrive au pouvoir démocratiquement, porté par la veulerie d’une classe politique qui a très peur d’une guerre civile. Elle préfèrera la soumission et le statut de « dhimmi » (ذمّي ) plutôt que de devoir défendre son pays, et elle n’en sera que plus méprisée par des gens qui, eux, ne respectent que la force et le courage.

Depuis la nuit des temps, l’agressivité est la règle de l’espèce humaine. L’idéal kantien (ou chrétien moderne) de la paix perpétuelle, n’a jamais fonctionné. L’histoire est – hélas – structurée par la guerre. L’état de paix n’est généralement qu’une transition passagère entre deux conflits.

D’ailleurs, depuis la fin du néolithique, les guerres n’ont représenté qu’une cause très marginale de la mortalité. Personne, bien sûr, ne peut souhaiter la guerre, mais vouloir l’éliminer (idéologie pacifiste), est aussi stupide que de vouloir éliminer la sexuation (théorie du genre), la religion et l’économie privée (idéologie marxiste) ou le sentiment d’appartenance et d‘identité ethniques (cosmopolitisme). Le problème n’est pas d’éliminer les guerres, ce serait une utopie, c’est de les gagner le plus rapidement possible, pour que les effets positifs de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de sacrifices prolongés.

L’auteur de cette vision n’est pas Clausewitz, dans son traité « Des principes de la guerre » (1812), c’est Jules César (« Commentaires sur la Guerre des Gaules » 51 av. J.C.).

Les musulmans se battent – et se battent bien – depuis toujours. Fanatisés par l’Islam qui promet à ses martyrs, 72 houris (حوري ة ,) (1) au paradis d’Allah, ils font la guerre pour la gagner et n’ont pas peur d’y laisser leur peau. Ils mènent une guerre sainte, le Djihad (جهاد ) pour que le Dar al-Harb, le « domaine de la guerre » ( دار الحرب ) devienne le Dar al-Islam ou « domaine de la soumission à Dieu » (دار الإسلام ). C’est plus motivant, si je puis dire, que le matérialisme athée des communistes, ou l’hédonisme narcissique et l’adulation du Fric-roi des capitalistes. De plus, la Taqîya ( ), la dissimulation est, pour eux, politiquement utile et moralement louable.

Comme je n’ai aucune envie qu’on me tombe dessus pour « incitation à la haine raciale ou religieuse » je tiens à dire qu’il n’est pas question pour moi de mettre tous les musulmans dans le même sac. J’ai un profond respect pour ceux qui se sont battus – et souvent sont morts – pour la France ; pour nos Harkis qu’on a laissé massacrer ou qu’on a parqué dans des camps ; pour ceux qui ont travaillé dur pour reconstruire notre pays, durant les « 30 glorieuses » entre autres ; pour ceux qui, comme Alain Mimoun, se sentent « plus français que des Français » ; bref pour tous ceux qui veulent devenir français et, pour ce faire, acceptent et adoptent nos us et coutumes (sans pour autant renier leur religion et leurs traditions dans la sphère privée).

Un récent sondage nous apprend qu’en Île de France, 75% des jeunes issus de l’immigration musulmane placent la Charia avant les lois de la République. Disons, alors, que je n’ai pas envie que demain, un gouvernement – arrivé au pouvoir démocratiquement ou par la force – nous impose le Hallal, l’interdiction de l’alcool et des musiques « décadentes », le port de la burqa pour les femmes, l’amputation de la main des voleurs, la lapidation des femmes adultères…etc…

De notre côté, nous sommes prêts à accueillir toujours plus de migrants, comme si la « 5ème colonne » musulmane présente en France n’était pas déjà importante ?

Éric Zemmour s’en inquiète et IL A RAISON. Je partage ses craintes mais je me pose une autre question : Que faut-il penser des brillants stratèges qui nous expliquaient, il y a plus d’une vingtaine d’années, qu’il fallait supprimer le Service Militaire (et réduire drastiquement le budget de la Défense) car l’effondrement de l’URSS nous assurait la paix au sein d’une Union Européenne créée précisément pour garantir la paix ? Ces gens-là n’ont pas compris que c’est la paix qui a fait l’Europe et non l’inverse. Et ils ont oublié que la défunte « Société des Nations » (SDN) ancêtre de l’ONU, visait, elle aussi, la paix entre les peuples : une utopie qui a coûté 50 millions de morts entre 1939 et 1945.

Mais, sans être le moins du monde « complotiste », je me dis que ces gens-là savaient, et que tout ceci était voulu, prévu, planifié par les tenants du Nouvel Ordre Mondial.

 

Note :

1)- Les « houris » sont, selon la foi musulmane, des vierges dans le paradis d’Allah.

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