Le billet de Daniel Pollett
Cette statue avait été érigée selon un vœu de la population, après qu’il n’y ait eu aucun mort dans l’agglomération au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a donc là aucune imposition de l’Église à occuper le domaine public, mais l’expression spirituelle et traditionnelle d’une population croyante et reconnaissante.
Depuis lors, les banquets des mariages locaux avaient souvent lieu au fameux restaurant « Chez Maurice », et les photos réalisées devant la Vierge pour en immortaliser la bénédiction, une saine tradition bien de chez nous ; il n’y avait que le pont à traverser joyeusement pour aller du restaurant à la statue. Puis vint le jour où le restaurant a fermé ses portes. Des mains pieuses et reconnaissantes ont continué chaque jour à fleurir la statue qui veillait sur Pont d’Hérault.
Puis vint cette nuit -les nuisibles n’aiment pas la lumière du jour- où la statue fut brisée. Par qui ? Une enquête est en cours, comme il se dit.
Nous pouvons en avoir une idée : il y a eu la destruction des Bouddhas de Bâmiyân, puis celle des vestiges de Palmyre, et encore plus près de nous dans le temps et l’espace, celle de la croix du Pic-Saint-Loup. À ceci s’ajoute la liste interminable des profanations d’églises, de sépultures, de statues en lesquelles s’exprime le passé chrétien de la France, notre passé, notre Histoire, notre patrimoine.
Dans les îles grecques proches de la Turquie, les envahisseurs que celle-ci laisse passer ont aussi détruit des édifices chrétiens, en plus de cinq mille oliviers.
La destruction de cette statue de la Vierge ne peut être que la basse œuvre de ceux qui n’aiment pas la France, sa culture, son Histoire dont chacun d’entre-nous doit être le gardien. Ceux qui n’aiment pas la France et son passé chrétien, il n’est pas forcément besoin de les chercher parmi des envahisseurs. Ils sont nombreux parmi tous ces gauchistes totalitaires qui prétendent imposer leur propagande et le silence pour qui ne pense pas comme eux. Ce sont eux qui saccagent tout sur leur passage alors même qu’ils ne construisent rien, qu’ils ne proposent rien, ce sont eux qui ont la haine de leur propre patrie, de leur propre peuple, de leur propre civilisation. À ceux-là je dis : « si vous n’aimez pas notre France, quittez-là, vous n’avez rien à faire ici. Allez vivre dans l’un de ces pays totalitaires où rien n’est toléré en dehors de la religion d’État, vous qui en défendez si bien les partisans. Il est vrai que vous avez le même objectif : détruire notre civilisation occidentale imprégnée de la religion chrétienne ».
Vous verrez bien là-bas si vos saccages et vos exactions seront permis, si l’on accordera quelque écoute à votre idéologie qui n’apporte rien à la société, sinon des problèmes. Vous êtes le problème.
Ce jeudi soir, nous avons organisé un rassemblement pour protester contre votre acte sacrilège. Sacrilège non seulement envers une religion, mais envers une population locale reconnaissante, envers nos glorieux Anciens et plus encore envers notre France dont le passé est chrétien, que cela vous plaise ou non. Parmi nous se trouvaient des gens avec ou sans religion, peu importe, vous avez attaqué notre France deux fois millénaire et nous vous avons signifié que nous ne vous laisserons pas faire. Prenez garde. Si certains sourient de cette affaire, si d’autres sont indifférents, il se trouve des hommes et des femmes pour qui appartenir à une patrie, à une civilisation, à un peuple donne avant tout des devoirs, avant ces droits que vous revendiquez sans cesse et dont vous prétendez faire bénéficier les racailles venues du monde entier.
Prenez garde, on n’occulte pas toujours la guerre au prix du déshonneur.
