Communiqué de la Ligue du Midi (Gard)
En ce jour improbable de chassé- croisé des grandes vacances estivales entre juillettistes et aoutiens, au moment où la fréquentation sur les autoroutes était au noir, la colère n’a pas faibli à Nîmes non plus.
C’est devenu un rituel depuis trois semaines : les manifestants commencent à se rassembler à 17 heures devant la préfecture. Les drapeaux français sont déployés. Dans une ambiance toujours très bon enfant et surtout peu politisée les participants prennent tour à tour le micro et font des déclarations spontanées. La présence de quelques syndicalistes de Force Ouvrière a été remarquée. Il s’agit semble-t-il d’un des rares syndicats non encore acheté par le système.
Les héros de la journée étaient sans conteste les membres du personnel soignant du CHU de Nîmes menacés de perdre leur emploi parce qu’ils refusent d’être vaccinés. La foule leur a fait une haie d’honneur et les a longuement acclamés contrairement à leur hiérarchie qui leur réserve le sort d’un masque de protection usagé. Lorsque l’avenue Feuchères est pleine le cortège se met alors en route.
L’itinéraire est à présent bien connu : centre-ville piétonnier avec arrêt devant la mairie, puis direction la Maison -Carrée avec un rassemblement et de nouvelles déclarations et descente du boulevard Victor Hugo.
Toujours très pacifique, la foule scandait des slogans de plus en plus hostiles à la vaccination obligatoire des jeunes et à la politique d’apartheid que le sinistre ministre de l’éducation encore qualifiée de « nationale » veut instaurer à la rentrée de septembre.
La dénonciation de la dictature sanitaire et la défense des libertés publiques et individuelles restent le principal leitmotiv.
La clique qui s’est emparée du pouvoir dans notre infortuné pays n’en a cure. Elle compte utiliser la même méthode que lors de la manif pour Tous et des Gilets Jaunes : le pourrissement sur la durée avec intervention de miliciens d’extrême gauche, nervis du grand capital mondialiste et apatride.
Que sera l’automne lorsque le pass sanitaire aura définitivement ruiné les restaurateurs, les cinémas et autres lieux de spectacle qu’il était censé protéger et qu’il aura privé de cours une grande partie des élèves et étudiants ?
Menée par Erick Cavaglia, La Ligue du Midi était bien présente dans la manifestation à Nîmes aussi.
