Le billet de Colette Mercier
Tout le monde a pu en lire tous les détails dans la presse, on ne va pas refaire toute l’histoire ni en inventorier tous les tenants et les aboutissants judiciaires. L’affaire n’a sans doute pas fini de rebondir, mais d’ores et déjà elle révèle toute la jobardise et l’incapacité de MACRON qui, en la personne de ce Benalla, s’est adjoint au plus près un autre jobard de toute première grandeur.
Benalla un dangereux jobard
Déjà poursuivi en justice pour avoir violenté une femme de sa famille, viré par Montebourg pour troubles comportementaux après quelques jours de service, pote de Karim ACHOUI l’avocat islamiste défroqué dont il avait été le garde du corps, recruteur de Macao lui-même pote de Jawad « le logeur » avec lequel on l’a vu jouer à la console, ultra violent, transgressant toutes les procédures, fracasseur de badauds sans aucun enjeu politique lors d’une manifestation en mai ; tel est l’homme de confiance, le proche parmi les proches que Macron s’est choisi pour veiller sur sa personne et qu’il a porté au plus haut. Franchement, Benalla porte exactement sur lui ce qu’il est et il est strictement impossible de s’y tromper. Alors, pourquoi Macron s’est ‘il fourvoyé à ce point sur cette personne ?
Une violence totalement injustifiée révélatrice de la plus grande jobardise
Quel aurait été l’intérêt de Macron d’envoyer son séide molester de simples passants sans aucun enjeu politique ni importance ? Sauf révélation extravagante encore plus grave, il n’y a logiquement aucun mobile pour une barbouzerie dans cette affaire ; simplement l’initiative personnelle d’un psychopathe, d’un primitif incapable de se contenir, d’une brute à front de bœuf incapable de se gérer, d’un crétin grisé par le poste qu’on lui a confié.
On n’imagine pas que Benalla ait agi sur ordre de Macron dans cette affaire. Il n’y a sans doute rien d’autre à chercher dans le dos de Macron et sans doute aucune barbouzerie organisée sur ce coup-là. L’enjeu n’en valait pas la peine. Benalla a vraisemblablement agi de son propre chef et cela révèle que ce type est bien un dangereux jobard. Cela révèle surtout que Macron est un autre très, très grand jobard, car hisser un dingo de ce calibre à ce niveau relève d’une jobardise stratosphérique.
Bien entendu, s’il venait à s’avérer que Benalla ait agi sur ordre de MACRON, tous les records de jobardise seraient alors battus et nous serions sur un cas d’ampleur jusqu’ici inconnue.
Macron nul en management
Montebourg dont on ne peut pas dire que ce soit le manager de l’année avait immédiatement viré Benalla après quelques jours de service. Macron au contraire l’a promu au grade de lieutenant-colonel de réserve, l’a doté d’un permis de port d’arme, d’un badge lui permettant l’accès à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale et mieux encore poussé pour être nommé sous-préfet au tour extérieur. Sans doute l’a t ‘il aussi tacitement exonéré de tout respect des procédures.
Nous sommes là sur des hauteurs stratosphériques pour un crétin de 20 ans, logé depuis les faits dans une dépendance de l’Élysée et, jusqu’à la fin omniprésent sur tous les évènements, malgré l’existence de services officiels ultra compétents dont la loyauté n’a jamais été démentie quels qu’aient été les présidents en place.
Macron qui prétend faire de la France une start-up, qui ne révère que la réussite, que les premiers de cordées et qui se pare des qualités mythifiées du manager est en fait un incapable, une nullité. Le fait est, Macron n’est même pas foutu de recruter et d’évaluer correctement un proche collaborateur.
Quel chef comptable d’une entreprise recruterait un caissier qui joue au casino, roule en voiture de luxe et affiche des maîtresses voyantes ?
Quel président de la république d’un état moderne conserverait à côté de lui un psychopathe avéré, aussi jobard et incontrôlable que ce Benalla. Sérieusement, la question se pose. Toute cette affaire révèle que Macron est un manager totalement incapable, un imposteur d’une nullité crasse.
Des troubles caractériels avérés
Nombreux sont les signes révélateurs d’une profonde fêlure intérieure chez Macron. La pose en chef de guerre sur le command-car en attente à la sortie de l’Élysée le 14 juillet 2017, la crise de nerf et l’éviction du CEMA, les panoplies d’aviateur, le « jupitérisme » affiché, le monarque surjoué devant les caméras, la démarche lente à la Louis XV, le zoo humain sur le perron de l’Élysée lors de la garden-party du 14 juillet 2018, les trémoussements de groupie en rut sous les yeux d’un Poutine stupéfait et amusé lors de la finale de la coupe du monde ; la liste serait longue de toutes les attitudes révélatrices d’un profond dés-ajustement de la personnalité de MACRON.
Qu’un homme à ce point soucieux de son image et de sa communication, et dont on peut dire qu’il n’est qu’image et communication, affiche de tels comportements grotesques nous dit tout de son vide intérieur. Tout chez MACRON n’est que toc et placage, cet homme est creux. Le voir chercher désespérément à avoir l’air d’un homme est pathétique. MACRON souffre de graves vides dans sa construction personnelle. Son déséquilibre psychique et son instabilité caractérielle le rendent dangereux pour l’exercice de la fonction à laquelle ses mentors l’ont placé.
De très gros doutes sur les rapports entre Benalla et Macron
« Entre Benalla et Macron », et pas l’inverse, car manifestement dans cette histoire c’était bien Benalla le dominant.
Pourquoi Macron ne l’a-t-il pas immédiatement viré le 2 mai, dès qu’il a eu connaissance des faits et visionné la vidéo ? Pourquoi l’a-t-il au contraire encore promu et favorisé au-delà de cette date ?
Pourquoi Macron s’est ‘il laisser dominer par Benalla, un crétin de 20 ans sans aucune qualité humaine ?
Quel lien de dépendance a permis à Benalla de soumettre Macron ?
Quelle indispensable compensation Benalla fournissait à MACRON que personne d’autre ne pouvait lui fournir ? Simplement de l’affection ? Ou bien d’autres compléments d’une autre nature destinés à combler son vide intérieur et à lui permettre de s’habiller en homme ?
La question du casting des élites
Toute cette affaire pose la question du casting des élites par la super classe mondiale qui s’est emparée des leviers réels du pouvoir.
Après les cas Sarkozy, cocaïnomane, psychopathe totalement désinhibé et exclusivement motivé par l’argent, après le cas Hollande mollasson sans aucune colonne vertébrale ni volonté autre que sa propre auto satisfaction, voici le cas Macron, immature fragile, indéfini, narcissique et finalement jobard, tellement faible qu’il s’est fait dominer par un crétin inculte de 20 ans.
Plus aucun doute n’est permis… en France le casting des présidents ne se fait que sur leurs turpitudes et leurs faiblesses à même de les inféoder à leurs mandants. Jamais sur leur vertu.
La question est celle du rétablissement de la vertu des élites. En l’état, la caste au pouvoir n’est pas sauvable, il va falloir procéder à une désinfection intégrale de ce cloaque.
