Par Anne Schubert

Nous avons habité en Allemagne pendant de longues années, nos enfants y sont allés en classe et y ont suivi leurs études. Aujourd’hui, ce sont nos petits-enfants.
Tous les ans, le 11 novembre, le village fête la Saint Martin avec tambours et trompettes. Pendant des semaines, on fabrique des lanternes. Avec des cartons à œufs, des pots à confitures vides, des lampions, des cartons colorés et de vraies bougies. A la maison, autour de la grande table, au jardin d’enfants, à l’école. Et le jour-même, dès la nuit tombée, on se met en route en chantant. Les petits brandissent fièrement leurs jolies lanternes, les « mamans » (1) veillent à éviter les incendies. 

La Saint-Martin est célébrée le 10 ou le 11 novembre. La date correspond à la mise au tombeau de Martin le 11 novembre 397. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale elle est généralement fêtée le 10 novembre en Flandre française et parfois en Belgique. Celle fête tenait un rôle semblable à celle de Saint-Nicolas et c’est encore le cas dans certains endroits. Oui, c’est le cas ! Chez nous, par exemple ! Elle tient un rôle majeur pour mes petits-enfants, la prunelle de mes yeux, la lumière de mes jours, et personne, personne, ne va détruire ce rôle.

Sankt Martin, Sankt Martin, Sankt Martin, o Du Gottesmann, nun höre unser Flehen an. O bitt für uns in dieser Zeit und führe uns zur Seligkeit. 

Dans notre village, une habitante possédant un cheval menait le cortège, nous suivions tous, faisions le tour du village et grimpions jusqu’au grand terrain de sport. La veille, les papas (oui, un village de croulants archaïques, il y avait encore des papas et des mamans avec des rôles précis) avaient dressé un immense amas de bois sec et le mettaient en feu à l’arrivée du défilé. Une fête magique. Nous préparions tous une sorte de punch à base de thé et de jus d’oranges et distribuions aux enfants ravis des brioches de la forme du grand Saint. J’écris Saint avec une majuscule. Un feu immense. De la joie pour tous, désintéressée, car partie du cœur. Une fête magique, colorée, joyeuse.

Ma fille qui a trois petits enfants vient de m’envoyer un WhatsApp. Cette année, ce sera la fête des LANTERNES ! Depuis que Pâques est devenue la fête des CLOCHES (Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son, celui du coran). Depuis que les présentatrices vendues de la télé vendue nous parlent des vacances d’hiver. Mon fils aîné lui, ajoute dans la conversation par portables interposés que cette année dans sa boite (en Suisse), sur les cartes de vœux, il n’y aura ni sapin ni Père Noël. Mohammed, peut-être ? Un Zulfikar doré ? Une saloperie de tapis de prière ? Un hijab miniature pour poupées ?

Mais pourquoi laissons-nous faire ? Pourquoi personne, comme Julien Odoul, n’a le courage de protester ? Le 11 novembre, que vont chanter nos enfants ? « Allah est le plus grand » ? Vous ne me croyez pas ?

Battante, moi ? Rebelle ? Combative ? Révoltée ? Non, je suis triste à en pleurer.

#JESUISSAINTMARTIN

Note :

(1) J’écris le mot « maman » entre guillemets, car c’est là aussi un mot qui a perdu toute sa signification depuis que certains osent l’utiliser pour qualifier les créatures barricadées qui prétendent faire partie des sorties scolaires. Et même une ******membre d’un club de boxe véritable nid d’islamos, qui s’affiche sciemment dans une tenue islamiste pour ensuite porter plainte contre le seul qui proteste, qui tente de nous protéger, et affirme ensuite qu’il l’a « détruite », elle, sa vie et son enfant qui ne ferme plus l’œil de la nuit. Elle, tous les soirs, peut continuer à le border dans son lit. Ce n’est pas elle qui va fleurir sa tombe. Mais c’est elle qui, en dépit du caractère politique inscrit dans son voile se rend en sortie scolaire ainsi vêtue.

 

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